Bon… Pour sa défense, Kayena ne connaissait pas du tout ses limites. Elle était sortie avec des amis et à partir de là, elle s’était contentée de suivre le mouvement, en oubliant que sa résistance à l’alcool était, si pas inexistante, tout de même assez pathétique.

Résultat : elle marchait seule dans les rues de Raiven, et pas si tard que ça en plus. Elle était à peu près certaine qu’elle avait rendez-vous avec ses amis quelque part, mais elle était tout à fait perdue. D'habitude, elle avait un plutôt bon sens de l’orientation, mais là…

Pourtant, de l’extérieur, elle n’avait même pas l’air si cuite que ça. Elle marchait droit, d’un pas assez décidé. Le seul indice était l’énorme sourire sur son visage. Même si, en temps normal, elle n’était absolument pas du genre à tirer la tête, là elle était vraiment, vraiment de bonne humeur.

Elle marchait donc joyeusement dans une direction en fait tout à fait hasardeuse, espérant tomber plus ou moins par hasard sur le lieu de rendez-vous.

Tout à coup, elle bouscula sans le faire exprès un jeune homme sur sa route. Celui-ci se retourna brusquement. Lui non plus n’avait pas l’air tout à fait sobre… À première vue, il semblait plutôt d’humeur bagarreuse, même si, évidemment, elle ne s’en rendit absolument pas compte. La seule chose qu’elle trouva à dire fût un simple :

-  Oups…

Elle l’observa pendant une demi seconde en silence, puis lui adressa encore un sourire radieux.

-  T’es super beau, tu sais ?

Pour elle, ce n’était bien sûr qu’une compliment innocent, pourtant le regard de l’inconnu changea. Pendant un instant, il la regarda de haut en bas, comme s’il l’évaluait.

-  T’es pas male toi non plus

Il s’approcha d’elle. Son attitude avait radicalement changé, mais Kayena, sur son petit nuage, en était toujours au stade “tout le monde il est gentil. Il ne lui traversait pas l’esprit que le jeune homme puisse avoir une quelconque idée derrière la tête.

Voyant qu’elle ne lui répondait pas immédiatement, l’inconnu, un petit sourire au lèvre, clairement content de cette proie facile, s’approcha d’elle. Il attrapa fermement le poignet de la jeune femme d’une main et agrippa sa taille de l’autre. Enfin, il approcha son visage de celui de Kayena.

-  Je connais quelques endroits sympas si tu veux… Tu viens avec moi ?

La présence du point d’interrogation à la fin de sa phrase était tout à fait discutable.

.-  Non merci, j’ai rendez-vous avec des amis.

Pourtant, il ne la lâcha pas, malgré son refus de le suivre. Au contraire, il ne la tenait que plus fermement.

-  Tu peux me lâcher s’il te plait ? Je vais pas réussir à rejoindre mes amis comme ça.

Elle avait toujours ce ton joyeux et poli qui la rendait très très peu menaçante. De toute façon, ce n’était pas exactement comme si elle cherchait à l’être.

-  Non.

-  Mais ! S’il te plait

Elle se mit à se débattre vaguement quand il se mit à la tirer le long de la rue. Malheureusement, dans son état actuel, elle était bien incapable de faire preuve de la moindre once d’agressivité. Elle finit par se tourner vers l’un des hommes qui passaient par là.

-  Monsieur ? Vous pourriez m’aider à convaincre ce jeune homme de me lâcher s’il vous plaît ?

Et ce, toujours avec un grand sourire aux lèvres et tout à fait déconnectée de la réalité

Je n’arrivais pas à dormir, je tournais dans mon lit dans tous les sens. Je voyais la nuit descendre à vue d’œil. Je me suis tournais vers le radio-réveil. Il était une heure et demi. Je fis donc attention de ne pas réveiller Aloï qui dormait dans sa chambre à coté. Je me suis préparer un café et je me suis que j’irai me promener dans Raiven. J’aime particulièrement me promener dans les rues de Raiven pendant la nuit. Il y une ambiance qu’il n’y a nulle ailleurs. Je pris donc mon téléphone et mon casque Bluetooth, pour m’écouter du glo-fi. Je ferma la porte et je partit donc me promener et me fatigué un peux. Je m’alluma ma cigarette et me mis en route. Je marchais lentement d’un pas serein et tranquille. Enfin j’étais arriver après dix minutes de marches, les buildings aux écran aux mille et une couleur. Les bars et restaurant continuant 24 heures sur 24. Les odeurs des restaurants et des stands de street-food qui se mélange. Les gens qui rigoles et font la fêtes, ça me rends heureux. Je traînais donc le pas pour en profiter, j’avais l’impression que le temps s’arrêter presque. Ça devait être ma musique qui devait me donner cette impression. Soudain j’ai vu au loin une jeune fille se faire embêter. Il y avait du monde donc pour écouter se qu’ils se disaient j’ai préféré enlever mon casque. Et je me cacha un peu puis, j’entendis qu’elle à appela de l’aide à un homme qui passait dans la rue mais ne faisait comme si elle n’existait pas. Elle voulait quel l’on se débarrasse de l’homme qui l’embêter. Je me mis donc aller en direction de la jeune femme au cheveux rouge et dis au gars :


- Hé ! laisse là tranquille ! Dis-je avec énervement.

- T’occupe toi ! Me disait un de ses amis qui avait l’air d’être bien alcoolisé. Mais je ne l’ai pas écouter et je dis au gars qui tenait la jeune fille qui commençait à se débattre gentiment.

- Tu l’as laisse tranquille ou sinon je te détruit la face ! Tu pars avec tes potes loin d’ici !



Je pris le gars part le col qui lâcha la fille directement. Je le souleva puis je l’ai envoyé dans les poubelles à côté d’un restaurant. Les autres voulu se battre mais ils étaient trop bourré pour qu’ils puisse me faire quelque chose. Je les ai donc tous battu facilement. Une fois tranquille, je demanda à la jeune femme :


- Ça va vous n’avez rien ?

Avec la même bonne humeur que précédemment, Kayena observa le jeune homme qui avait surgi de nulle part. Elle ne pensait pas le connaitre, mais elle le fixa un instant, avant de le héler joyeusement, comme si de rien n’était.

- Bonjour Monsieur !

Elle suivit avec une attention tout à fait approximative l’échange entre les deux. Elle ne retint que le ton agressif de chaque côté, et fronça légèrement les sourcils. Pourtant, il ne lui vint pas une seule seconde à l’esprit que l’inconnu puisse être entrain de la sauver de son agresseur, ni même juste que l’homme qui lui tenait le poignet puisse être un “agresseur”.

Elle suivit des yeux la trajectoire de l’agresseur que son sauveur avait envoyé voler dans les poubelles. Bien vite, tous les types qui avaient commencés à l’encercler quelques instants plus tard subirent le même sort, et il ne resta plus qu’elle et l’inconnu qui l’avait sauvée.

Pendant un instant, elle fixa encore le jeune homme devant elle. Elle n’avait bien sûr aucune idée du fait qu’elle aurait dû le remercier. Quand il lui demanda si elle allait bien, elle lui jeta un regard incrédule.

-  Mais ! Pourquoi tu les as tapés ?

Ça lui paraissait évident, la violence n’était pas nécessaire. Il aurait suffit de demander gentiment et il n’y aurait eu aucun problème, si ?

Pourtant, quelques instant plus tard, malgré l’alcool, son côté empathique reprit le dessus, et elle s’inquiéta de l’état de l’homme qui l’avait aidée.

-  Tu t’es pas fait mal à la main ?

Elle attrapa sans préambule la main de l’inconnu pour l’inspecter, histoire de vérifier qu’il n’avait rien. Puis elle adressa un grand sourire.

-  Tu t’appelles comment ?

Après la bagarre les agresseurs étant partis, j’avais gagné.
C’était pour moi la meilleure solution pour la défendre. Si j’avais utilisé la parole il m’aurait sans doute pris en chasse, la meilleur arme dans cette situation était l’attaque. J’étais bien sonné, car oui à défaut de savoir me battre, je ne suis pas l’homme invincible.Je n’entendais que vaguement ce que me disait la jeune demoiselle. J’étais essoufflé, je n’en pouvais plus, mon cœur battait la chamade. Je me suis donc assis sur une chaise du restaurant où la jeune fille m’avait aidé.
Un peux de temps plus tard je repris peu à peu mes esprits, quand l’inconnue me demanda si j’allais bien. Je lui répondis que tout allait bien,« enfin je crois !» si je reprend les termes que j’ai utilisé.


J’avais du sang de partout, je ne pouvait même pas savoir si c’était le mien ou celui de ses/ces agresseurs. Je la voyais m’inspecter pour voir si je n’avais rien.
Apparemment je ne devais rien avoir car j’ai eu droit au plus grand des sourires . Je ne sais pas si c’était le choc du combat mais je me mis à la regarder plus intensivement.
Elle était belle, très belle. Un beau visage, accompagné d’un sourire digne d’un ange.
Le temps se mit a ralentir, ça devait être le choc, je n’entendais plus qu’à moitié. En tout cas la voir faire un grand sourire faisait du bien, ça voulait dire qu’elle allait un peu mieux moi.
Une gentille serveuse ,nous ayant vu ,nous a apporté un chiffon et de l’eau glacé.
Soudain, après l’inspection de la jeune fille, elle me demanda mon nom .
Plutôt directe, comme question.
Elle devait être encore sous l’emprise de l’alcool. Mais je ne me posais pas la question, et c’est tout naturellement que je lui ai dis :




-Tristan et toi ?



Je me posais alors une petite question étais-je venu l’aider en tant que soldat ou en tant que Tristan ?
Je ne le savais guère, mais j’espérais être venu en tant que simple Tristan et non pas en Sergent Natoras. Mais une voix dans ma tête me disait "Ne t’inquiète pas pour ça, elle à l’air d’être une fille au bon cœur, et c’est tout ce qui compte".