Une silouette digne d'une déesse, une force digne d'un dieu et une gueule digne de celle de Ruffus...C'est tout. Je sais pas exactement ou j'essayais d'emmener cette remarque, je voulais juste rappeler que j'étais absoluement géniale en plus d'avoir une belle gueule. 'Fin, c'était le concours de push up aujourd'hui, mon Ruffus était perché sur mon dos à observer sa chambre depuis son trône qu'était mon dos. Easy ! Déjà, mon Ruffus était léger comme une plume. 'Fin...Disons qu'il ne risquait pas de faire croire quique ce soit qu'il n'était pas nourrit. J'aimais bien dire qu'il était dans sa periode de bulking. Z'allez voir ! D'ici deux mois max mon Ruffus allait être tellement finement sculpé que toutes les minettes allaient lui tourner autours !
Qu'est-ce que je racontais moi ? Je sais plus, zut.
37...38...Ma descente semble beaucoup plus lente qu'il y a quinze pompes alors que mon bras semble chambraler violemment, ce dernier devant supporter le poids de mon corps de botteuse de derrière professionnel en plus de celui du beau gosse perché sur mon dos.
Je devais vraiment demander à ma nouvelle super coloc' de me laisser faire des pulls-ups alors qu'elle se tient à mon dos. Quoqu'elle est plutôt du genre...Beauté fatale et par extension glaciale, j'tais pas trooooop sûre qu'elle allait accepter de bon coeur. Au pire, j'allais toujours pouvoir demander à Iris, je doutais qu'elle trouve pénible de se cramponner à moi pendant que je fais bosser mes muscles.
Le meilleur dans tout ça ? En plus de pouvoir me servir de partenaire d'entrainement (ou non), ma nouvelle coloc' semblait être plutôt maligne, j'allais probablement pouvoir lui demander conseils sur quelques cours. Restait plus qu'à atteindre qu'elle revienne des cours, on avait à peine eut le temps de discuter ce matin avant qu'elle ne doive filer.
Émily Snowden
Invité
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Jeu 17 Sep - 12:00
Premières impressions trompeuses.
Cette journée avait commencé étrangement, le réveil fut compliqué. Je suis sorti la veille, dans un bar du centre-ville, et j'étais convaincue d'être rentrée seule, mais l'odeur de fleur sur le deuxième oreiller de mon lit m'indique clairement le contraire. Le problème? Je ne sais plus du tout de qui il s'agit. Pas très noble comme attitude, pour une héritière, n'est-ce pas? Dans ta gueule, famille Decker, pensais-je en laissant échapper un rire entrecoupé par ma voix enraillée.
Après une bonne dizaine de minute à m'encourager seule, mentalement, je finis par me lever de ce grand lit chaud, qui me manque dès que mon pied touche le sol. Il faut vraiment que je sonfe à dormir un peu plus si je ne veux pas finir avec des cernes. Un long soupire m'échappe tandis que je file en direction de la salle de bain, mes vêtements sous le bras. Evidemment, je fais attention au bruit que j'émet, pour ne pas déranger ma colloc', je ne la connais pas encore, il serait dommage de partir du mauvais pied.
Enfin, quoi qu'il ne soit après une bonne douche et une bonne vingtaine de minute à me préparer, je peux finalement quitter la salle de bain, pour rencontrer... un chat. Blanc. Mignon. Je souris bêtement à l'animal en le saluant à voix basse, le flattant un peu avant de me diriger vers la cuisine pour aller me servir un café, mes yeux sont fixés sur l'horloge qui trône sur le mur, au dessus de l'évier. Hm. Je serais en retard dans dix minutes. Un peu d'adrénaline m'aidera à régler cela, et puis, ça me permettre aussi de me détendre. J'ai besoin d'un peu d’endorphine.
Après un rapide détour par ma chambre pour récupérer mon sac de cours, et celui de sport, avait de diriger vers la sortie de l'appartement. Non loin de l'entrée, dans ma vision périphérique, je capte une présence, une silhouette plutôt imposante ma foi. En me tournant un peu, je découvre une rousse plutôt athlétique. Un sourire se dessine immédiatement sur mes lèvres, malgré mon réveil compliqué.
- Salut, j'ai pas trop le temps là mais... on se fait un truc ce soir? avais-je faussement demandé, avant de filer, non sans glisser un "Bonne journée!" tout en refermant la porte.
Et comme prévu, je dû user de ma capacité spéciale pour atteindre l'académie avant qu'il ne soit trop tard. Émancipation, oui, mais je ne voulais pas pour autant ne plus être une bonne élève. Le reste de la journée se passa normalement, sans grand intérêt, après la sonnerie ultime, j'avais trouvé un coin pour me changer. Après avoir passé ma tenue de sport, je suis allée courir une bonne heure et demi avant de passer par un magasin pour acheter de quoi trinquer avec ma colocataire. De la bière, une très bonne bouteille de vin et un peu de soda, qui sait, elle boit peut être pas d'alcool.
J'atteins finalement notre logement, un soupire m'échappe tandis que je referme la porte derrière moi. La journée est terminée, enfin ! Et si ma colloc n'est pas une couche tard, alors j'irais finir la soirée dans un bar, à la recherche de cette mystérieuse nana au parfum de fleur... ou d'une autre d'ailleurs. Maintenant que j'y pense, c'est peut être une étudiante de l'académie... Alors que je progresse dans l'appartement, j'entends un frottement répétitif provenant du salon, et une respiration qui semble... en plein effort? J'espère que je n'interrompt rien.
Un rapide détour par la cuisine pour déposer les provisions, puis je m'avance vers le salon, zieutant discrètement pour découvrir ma colloc, en plein effort, effectivement. Mais c'est un effort... solitaire si on ne prend pas en compte le chat blanc de ce matin, perché sur son dos. Je m'accoude contre l'encadrement de la porte, croisant les bras contre ma poitrine recouverte par la brassière de sport.
- Puis-je émettre l'hypothèse selon laquelle t'es au moins à 752 pompes? demandais-je tout naturellement, mon regard posé sur son dos, et un sourire amusé au coin des lèvres. Une sportive, sans aucun soute, le doute n'est plus permis. Les muscles de ses bras sont congestionnés, ce qui les fait ressortir d'avantage. Cette nana doit mettre un point d'honneur à s'entretenir, c'est impressionnant. Espérons que ma petite blague fasse mouche.
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