On lui avait pourtant dit une semaine de repos… mais voilà à peine trois jours et Orion marchait dans les couloirs de l’hôpital. Il n’était pas en tenue de patient, pour que l’on voit ses fesses à l’air… Bref. Orion était habillé comme si il allait sortir, hors , l’on pouvait voir qu’il avait été bandé. Notre jeune ami erra évitant les infirmières, il aurait aimé prendre l’air, hors… C’était une mission d’exfiltration compliqué ! Première raison, tout le personnel le connaissait… Avec autant d’aller et retour dans l’hôpital en tant que patient, ce n’est pas surprenant que l’on le connaisse par la suite ! Mais cher étudiant, se disait qu’il aurait dû aussi faire attention envers le personnel médical. Bon… Une infirmière lui avait dit qu’elle le menotterait, pourquoi ? Car il voulait sortir, cette dernière avait dit cela avec humour, il en était conscient. Mais ne jamais mettre une infirmière en colère, croyez moi ! Bien qu’Orion avait fait l’erreur une fois, enfin… C’était moins une car il avait put se rattraper avec un compliment. Mais ne faites pas comme lui, Orion était conscient de ses actes et des répercussions que cela pouvaient avoir !
Il était à peine sortit de sa chambre qu’il commença à marcher, bon, il n’avait plus besoin de la morphine malgré que ça piquait encore un peu, marchant, Orion le savait, c’était le moment idéal ! Les infirmières avaient droit à une pause, de ce fait, il pouvait sortit de sa chambre sans être repéré ! Poursuivant sa mission, il allait aux escaliers, prendre l’ascenseur ferait qu’on le grille en moins de temps qu’il n’en faut ! Rassurez vous, Orion a toujours des idées, en plus il voulait se trouver un jus de pomme, enfin… Le jus de pomme était un objectif secondaire.
Bien, descendant les escaliers, nul ne sembla les emprunter pour le moment, il allait jusqu’au rez de chaussé mais… Petit hic, il du faire machine arrière et remonter les étages assez vite, ça piquait encore un peu ses blessures, mais peu importe. Montant les étages, il fut arrivé au dernier et se retrouva alors à l’opposé de là où il désirait vraiment ce rendre. Ce qu’il espéra c’était que personne ne vienne lui tapoter là où il était blessé aussi. C’était déjà long trois jours… Sur sept… Orion aurait put rester calme pendant une semaine, il aurait put ! Mais au bout d’un moment respirer l’air extérieur était plus intéressant. D’ailleurs, il se tourna car il sentit une présence. Face à lui une personne.
« Yo. »
[Désolé si ça paraît court :x ]
Luna Astra
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Lun 29 Juin - 6:02
Comment ?! Il est sortit de sa chambre ?!
▬ ft. Orion Markan
Comment ?! Il est sortit de sa chambre ?!
Tout comme la Rome de ces contes, ce fessier galbé ne s'était pas construit en un jour. C'était de longues heures à porter des canidés blessés de plusieurs dizaines de kilos sur ses épaules qui avaient faites de moi l'être que j'étais, nul doute que certains en profitait maintenant. Je dois admettre que je suis partagée sur ce sujet, d'une part, un mortel ne devrait point poser son regard sur une déesse, d'une autre part, une œuvre d'art était faite pour être admirée. Mes pensées légèrement narcissiques sont interrompues par un long couinement, émanant de mon dos.
- Je sais, tiens bon mon beau Soufflais-je en continuant de gravir les escaliers, rouge. Tes soixante dix kilos ne m'aident pas beaucoup pensais-je en continuant de me concentrer sur ma respiration. L'ascenseur n'était plus qu'à quelques marches...Je refusais que quiconque le touche même si c'était pour m'aider à le porter...Pas que quiconque s'y risque de toutes façons. Les poignards affutés qui lui faisait office de dent avait de quoi dissuader le plus fervent adorateur de bête de s'approcher...Probablement, j'espère pour eux. 37...38...39...40...Je lâche un gémissement en me hissant sur la dernière marche.
Tout ça pour mon bel idiot. J'adresse un bref regard à cette tête adorable avant de me rendre compte que j'aurais probablement pu faire trois étages de plus si c'était pour lui éviter de devoir marcher sur sa patte. De toutes façons, je ne pouvais pas lui en vouloir, les mauvaises chutes arrivaient à tout le monde. Un fossés camouflé par une couche de poudreuse avait happé sa patte.
Je l'imagine mal me porter jusqu'à l'hopital mais il aurait probablement fait la même si les rôles étaient inversé...En fait, je l'imaginais très bien. Au risque de ruiner mon haut, il m'aurait trainé par le collet sur plusieurs kilomètres.
Je frissonne brusquement lorsqu'un: "Yo" de paysans agresse sauvagement mes oreilles. Quitte à accoster une demoiselle inconnue, autant ne pas faire les choses à moitié. Je perdais du temps avec cet idiot, d'autant que je connaissais déjà la suite.
Vous êtes ravissante mam'selle, z'avez pas un 06 ? Hé minette, c'est qu'tes à Kécro ! Remarque, vu sa tête, il devait avoir un repertoire de ce genre de remarques, restait plus qu'à espérer que l'une d'elle contienne le mot princesse comme lot de consolation.
- Hors de mon chemin, je suis hors de ta ligue, ne t'embête pas. Grognais-je en ignorant cet idiot de première classe. Mon regard effleure brièvement ses traits pour la seconde fois alors que je retiens un gloussement de justesse. En parlant d'art, voici une belle œuvre abstraite.
Mon beau compagnon décide de se manifeste, montrant les crocs alors qu'un grognement résonnait de sa gueule.
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Luna Astra
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Lun 29 Juin - 11:25
Ouah… Orion c’était prit une belle réplique en pleine face, il faisait vraiment penser à ce genre de type ? Alors que la jeune femme l’ignora du coup totalement, le jeune homme savait désormais ce qu’il avait à faire. Bon premièrement vu le comportement de la bête qu’elle avait sur le dos, il le croquerait sans hésitation. Deuxièmement… Le comportement de cette jeune femme devait être bien plus arrogant qu’il le penserait. Mais on en avait rien à faire, c’est là qu’on allait voir un Orion en pleine action qui sans oublier ses blessures qu’il avait eut… Bah cet andouille allait sans le moindre doute se mettre à courir, mais avant cela, il n’y avait qu’une chose à dire. Il le dit d’une voix des plus sérieuses, on peut dire que dans ce genre de cas, Orion avait bien fait de passer plusieurs séjours ici. Connaître les lieux, les infirmières, docteurs, bref… Il savait aussi où se trouva la salle des infirmières de cet étage. Sa voix dit alors ceci.
« Dites à votre ami de ne mordre personne, je vais vous amener quelqu’un. »
Et là, il courut. Un sprint profitant que le couloir soit vide, bien que même si la blessure de l’animal ne soit pas grave ou que si… Dans tout les cas il aurait courut ! Il ne mit que peu de temps, s’arrêtant à la salle des infirmières, il expliqua vite fait la situation.
« Un animal qui a besoin de soin ! Vous pourrez me réprimander plus tard, mais y a plus urgent ! »
Orion ne laissa pas vraiment le temps de se faire réprimander, une infirmière alla voir pour un docteur et tandis qu’une autre allait sûrement accompagner Orion, ce dernier avait quand même ses blessures qui le piquèrent un peu. Par chance cela ne c’était pas ouvert, ça aurait été embêtant que cela s’ouvre de nouveau. Enfin… Orion et l’infirmière arrivèrent assez vite, la bienveillance du jeune homme était tel qu’il en oubliait par moment ses plaies. Mais là même conscient de ses dernières, il ne pouvait pas permettre à une bête de souffrir. D’ailleurs le fait qu’il était ici, c’était dû au fait qu’il avait sauvé un chien errant… Passons ça… L’infirmière prit la peine de prendre en charge l’animal, mais au vu des crocs de cette dernière, mais aussi de sa propre force, ce n’est pas elle qui allait la porter. Orion ne l’aurait pas fait en autorisation des concernés non plus… Alors qu’elle demanda à ce qu’on la suive, celle-ci demanda en chemin vers une salle d’examen.
Infirmière : « Que c’est il passé ? Pouvez vous tout nous dire ? »
Orion suivit dans le calme.
Luna Astra
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Mer 1 Juil - 9:42
Comment ?! Il est sortit de sa chambre ?!
▬ ft. Orion Markan
Comment ?! Il est sortit de sa chambre ?!
Ainsi ce grand brun faisait partie des rares personnes qui aimaient la souffrance physique tout comme la souffrance psychologique. En toutes franchise, je peinais à comprendre le pourquoi du comment. Dire que je l'avais envoyé paître était un euphémisme, pas que je compte m'excuser. Simplement, je ne m'attendais pas à ce qu'il daigne se causer du mal pour moi...Quel bon sujet. Mon regard bleuté le suit alors qu'il trace dans ses couloirs, chacun de ses pas semblant lui arracher un grognement muselé.
Concernant ses demandes, il pouvait toujours rêver. Phobos allait continuer de mordre si l'envie lui prennait et moi, je n'allais clairement attendre sagement qu'on m'apporte un guérisseur. Ma langue glisse rapidement sur ma lèvre inférieure, faisant disparaître le liquide rougeâtre qui en sortait depuis quelques minutes déjà. Disons que ma lèvre fendue n'était pas la principale source de mes soucis, phobos avait prit de sales coups et j'étais presque prête à parier que je m'étais foulée, voir cassé une côte ou deux.
Ce genre de blessure avait le don d'aliter même le plus brave d'entre nous durant quelques longs jours.
- Ne te fais pas prier pour accélérer.. Soufflais-je, la respiration hachée par l'effort. Nul doute que mes mots ne seraient entendus que par les dieux, ces derniers probablement perdus dans les bruits qui émanaient de cette tanière de guérisseur.
Un grognement émane d'entre mes dents sérrées alors que l'infirmière me questionne, la mine soucieuse. Laisse moi te narer ma dernière heure alors que je me retrouve forcer à porter l'équivalent de mon poids sur mes épaules. Ignorant sa question, j'emprunte la première porte sur la droite en espérant qu'elle allait me mener à une chambre.
Ma prière fut entendue, au bout d'un couloir d'à peine un mètre se dressait une chambre semblant tout droit sortie d'un paysage enneigé. Lits, murs et sols donnaient à cette pièce un air sinistre et...Et bien, froid.
Je fais disparaître la distance me séparant du lit avant de brièvement le fixer, l'air découragé. Du nerf Sendre, cesse de geindre et trouve un moyen de le poser. Je tourne les talons alors que mon regard croise brièvement celui du brun. J'ai à peine le temps de me pencher que le poids de Phobos m'entraine vers l'arrière. Mon compagnon échoue sur le la couche alors que je suis brutalement entrainée contre les levier contrôlant l'inclinaison du lit. Mon dos s'écrase contre l'une d'entre-elles alors qu'un gémissement parvient à se faufiler entre mes dents sérrées.
- Tu es plus utile que tu en as l'air. Parvins-je à articuler avant de me tourner vers l'infirmière, la respiration rapide.
- Nous avons glissés. Voilà ce qui était arrivé, rien de plus.
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