Une école où les élèves sont répartit par duo et doivent cohabiter
 
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Rafistolé (Orion Markan et Lycoris)
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Ven 26 Juin - 4:15
De blancs murs et de blancs rideaux, des draps blancs et des planchers blancs. Antonio est ici depuis plus de trois heures de temps. L’hôpital, est un lieu où il vient rarement.

Lorsque les secours sont arrivés, ils ont sorti le brancard et les sangles. Les professionnels ont rapidement embarqués le poignardés et Antonio est monté à ses côtés. Alors que l’un conduit et que l’autre s’occupent des soins d’urgence, l’ado s’accote le dos à la parois métallique. Se faire bercer ainsi, entendre le ronronnement du moteur, lui rappelle tant de souvenir qu’il serre la mâchoire et piquer les yeux. La maison, sa maison, lui manque.

Il entend le paramédic lui dire de ne pas s’en faire. Qu’ils vont sauver le blessé! Antonio réalise qu’il a dû laisser passer plus qu’il ne pensait sur son visage. Il sourit et les remercie, leur disant qu’il a confiance en eux… blablabla.

Une fois arrivé à l’hôpital, tout va tellement vite que l’ado a le plus grand mal à suivre. Il doit courir derrière le brancard jusqu’à ce qu’un agent de sécurité l’attrape et l'emmène de côté. Il joue un peu la comédie, juste ce qu’il faut, pour être en concordance avec son mensonge au téléphone. Grâce au portefeuille volés, Anotnio donne nom et date de naissance, tout ce qu’on lui demande sur le costo au bide percé. De toute façon, il suspecte que cet homme soit connu dans cet hôpital, car le numéro de dossier une infirmière le reconnait et peut donner son numéro de dossier juste après un coup d’oeil à la tronche du molosse. Il apprend que l’homme poignardé est parti en chirurgie d’urgence et que les inhalothérapeute les rejoindront sur place.

Devant mentir ou faisant semblant d’être traumatisé par l’attaque de son frère, il esquive les questions délicates. Après avoir dû répéter aux policiers les mêmes choses, ces derniers l’avisent qu’ils viendront le lendemain matin pour la déposition d’Orion. Anto’ se promet d’être parti avant ce moment-là.

Quand il sait finalement dans quelle chambre son “grand frère chéri” va aller, Antonio avait déjà le sac à moitié plein de nourritures piqués à la cantine, d’accessoire médicaux facile à écouler et même de biens personnels dans les chambres de patient sur des étages, mais jamais dans la même section de chambre! Ça serait trop suspect. Il eut chaud quelque fois peur de se faire attraper, mais par chance, il semblerait qu’Orion ait une bonne réputation, car on lui accordait le bénéfice du doute, comme s’il devait être un bon garçon. Héhé, c’est pratique ça!

Il rejoint la chambre du rafistolé à peine 15 minutes après que ce dernier ne soit arrivé dans sa chambre. Une infirmière semblait ajuster l’intraveineuse. Elle conseille alors Antonio de rentrer chez lui, selon elle Orion ne se réveillera pas avant le matin. Prétextant d’avoir eu peur pour la vie du blessé, le personnel infirmier accepte de le laisser dans la chambre pour la nuit. On lui accorde même une couverture de plus. Antonio est surpris de la légèreté de la couverture. C’est tellement mince qu’il pense à un mouchoir! Arnaque!

S’il a une chance de ne pas retourner chez son tuteur, il ne la manquerai pas! Une fois seul, il se tourne vers Orion… Non, impossible qu’il se réveille après la chirurgie si tôt. Alors Antonio s’approche et voit qu’il a ces tabliers d’hôpital qui s’ouvrent. Il sourit et cherche alors sur le lit à roulette. Bingo! Il trouve tous les biens d’Orion. Antonio s’assit au sol et commence à tout inspecter pour voir ce qui peut avoir de la valeur… mais rien. Il préfère les bijoux, montres, portefeuilles, téléphone, etc. trouvés dans les autres chambres


-Tsss, t’as rien.

Au moins, avec ce qu’il a dans son sac, sa journée ne sera pas une perte total! Hey, son tuteur avait raison: Aide ton prochain et tu en seras plus riche. Antonio a un léger rire en s’amusant à détourner les mots du tuteur dans sa tête. Il Se met à enlever toutes les puces de localisations des téléphones et les mets dans un boîtier en cage de faraday pour qu’on ne les retrouve pas. Deuxième pochette à l’intérieur du sac. Juste à côté de la pochette cachée par un double fond pour mettre tout ce qui est pièce d’identité. Ce genre de carte bleu se revend très cher à des faussaires.

La faim se met à grogner, alors Antonio va à la fenêtre et sur son rebord s’accote pour manger énergiquement ce qu’il a pris. Chips, barre-tendre, fruits et muffins qui n’ont pas été assez surveillés se font dévorés. Poussant quelques rots à cause de la vitesse d’ingestion, il avale goulument l’eau d’une bouteille. Sur ses épaules, la couverture mince remplace le chandail trempés de sang qu’il a décidé de ne pas remettre. Il continue de s'empiffrer durant plusieurs minutes de suite. Craignant qu’on ne découvre le vol et qu’on cherche le voleur dans la chambre 251 de l’unité de médecin post-chirurgie ! Par chance, les chambres n’ont ni micro ou caméra. À peine un coin aussi grand qu’un placard qui se fait appeler “salle de bain”, alors qu’il n’y a qu’une toilette et un évier.
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Luna Astra
Luna Astra
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Sam 27 Juin - 18:45
Face à lui, une hydre. La vision qu’il avait sur son pouvoir qui sembla calme pour le moment, en effet, Orion avait apprit à visionner son pouvoir dans son sommeil, une chose qui pouvait paraître étrange, mais… Face à l’hydre il sembla rassuré, cette situation lui rappela son binôme qui parlait à son pouvoir. Orion avait un excellent contrôle de ce dernier, connaissant les limites et jusque quand il pouvait l’utiliser sans problème. Qu’importe, si la mort était son propre pouvoir, il la contrôlerait pour ne pas mourir et sortir de cette situation. Mais peut on vraiment lutter contre cette dernière ? Bonne question.

Son hydre se dissipa, notre ami revit rapidement l’affrontement qu’il avait eut, les coups reçus et donné. Une fois de plus il avait été trop clément. Bah, dans tous les cas, si ils n’étaient pas attrapés par la police, ils y seront mené par Orion avec son effroyable pouvoir. Rare devaient être les gens aimant voir Orion en action avec son hydre. Lycoris son binôme lui, il adorait le pouvoir d’Orion, en même temps… Le sien avait une similitude, mais leur affrontement dans le bain avait été intéressant et très amusant aussi. Orion avait put voir quelqu’un qui savait se battre un minimum, certes il était un peu bête, mais… Il était loin d’être quelqu’un de méchant.

Durant ce temps, il entendit une voix qui disait qu’il n’avait rien, en même temps, Orion ne prenait pas de fortune quand il allait dans des endroits assez compliqués. Enfin… C’était rare de le voir avec de la monnaie. Ce qu’Orion pouvait avoir sur lui en dehors de ses papiers, c’était peut être sa carte fidélité à un fast food. Bien entendu, personne n’irait la lui voler ! Car, cela n’avait aucune valeur monétaire. Enfin, notre ami qui n’avait plus la douleur, sûrement grâce à la morphine ou autre chose… Entreprit une tentative d’ouvrir les yeux, son regard était sur le plafond, ne se redressant point sur l’instant, il prit peine de répondre malgré une voix sûrement dû à la fatigue et la médicamentation…


« L’argent… C’est juste… Un truc discriminatoire... »

Cette réponse était simple, naturel et bien entendu signé Orion. Ce dernier essaya de comprendre et voir si le gamin avait des problèmes, bah… Si il ne voulait pas en parler il n’en parlerait pas, hors l’honnête Orion avait quelque chose à dire.

« Si un jour… Tu as… Besoin… N’hésite pas. »

Loin d’être plein aux as, Orion avait toujours eut un coté qui pouvait écoeuré certains, la bienveillance. Certes quand il agissait avec des airs de méchants, l’on ne pouvait pas vraiment la voir, mais Orion était bien quelqu’un de naturellement bienveillant. Bah, si jamais ses parents venaient le voir ici, il devrait trouver une excuse pour la présence du jeune ado. A ce sujet, Orion avait même des choses qui pourraient dire, mais il prit peine de partager au moins une chose.

« Ma famille… A toujours… Peur de… Moi… Au fait… Tu te nommes… Comment ? »

Ils ne c’étaient pas présentés correctement. Orion avait donné son identité, en vérité il n’aurait pas donné son nom de famille à des gens en qui ils n’auraient réellement pas put faire confiance, même en cas de dernière nécessité. Orion tourna son regard, toujours le sourire vers le jeune garçon. Garçon sur qui il ne pouvait mettre de nom pour le moment, ce dernier, pouvait prendre Orion comme un fou, cela n’était que sans importance. Encore actuellement, Orion luttait, sa volonté… Il fallait y aller pour le faire flancher, mais bon. Là il avait réussit à s’éveiller grâce à cette dernière, mais aussi au fait que les antidouleurs, il connaissait à force… La douleur n’était plus vraiment là, mais Orion si jamais il devait bouger, il sentirait sûrement ces dernières. Pour le moment, son corps devait récupérer et il le savait.
Luna Astra
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Sam 27 Juin - 19:47
Finissant d’engloutir son troisième paquet de chips, manquant de s’étouffer, rotant pour se libérer l’œsophage, il ne remarque pas que l’homme s’éveille. Quand il entend les premiers mots, il relève la tête. Surpris, il ne comprend pas ce charabia. « L’argent c’est discriminatoire ». Antonio est d’accord, mais se dit qu’Orion doit être sous les effets des drogues et ne pas réaliser ce qu’il dit. Il range les sachets dans son sac, laisse ce dernier contre la fenêtre à moitié ouverte et s’approche.

Il regarde le mec dans le lit, il voit finalement que les yeux semblent vouloir s’ouvrir. Il va pour parler, mais alors que le non-mort-de-justesse lui dit être prêt à l’aider. Antonio a un rire moqueur. Souriant, la situation le fait bien rire, car en ce moment, c’est l’hospitalisé qui semble avoir eu le plus grand besoin dernièrement.
Pas un seul instant, Antonio ne considère pas l’aide comme réel ou intéressante. Il se hisse sur le lit, venant poser ses fesses au niveau du genou d’Orion. Le toisant de haut, sans la moindre pitié pour la plaie ou pour la douleur du patient. La pitié? Non, aucune idée c’est quoi.

Et encore, voilà qu’au lieu de reprendre des forces et se laisser endormir par les narcotiques, l’homme parle à nouveau. Cette fois, une partie est intéressante et la seconde prend du temps de réflexion. Ainsi, le garçon lui répond comme s’il n’avait pas compris :


- Si j’avais un frère aussi bête que toi, comme ta famille j’aurais peur. Vouloir marcher jusqu’au centre-ville alors que ton tommy vomi du sang… Pff.

Donnant l’apparence d’être irrité, par la « détermination » de son ainé, il y a une note de dérision dans les mots du jeune. Le « Tommy » étant une expression légèrement enfantine pour parler du ventre. Antonio a bien compris qu’Orion vient de lui confier que les gens ont normalement peur DE lui et non pas POUR lui… mais le garçon ne se pense pas psy ou capable de consoler qui que ce soit de ce genre de trouble… Au contraire, si on avait peur de lui, il serait plus respecter qu’il ne l’est présentement.

En se pointant le visage, il dit sans hésitation.


-Tu peux m’appeler Tayson.

Qui est un nom qu’il considère bien plus « Cool » et « Fort » pour un gars de ville… Jugeant que son prénom d’origine est celui d’un nomade, pas d’un sédentaire. Laissant voler cette information, il toise le gars dans le lit. Lui demandant quelque chose qu’il a remarqué sans comprendre. Il s’est fait des hypothèses et des histoires pendant plusieurs heures et maintenant il voulait savoir la réponse.

- Comment ça se fait qu’ils te connaissent ici? Y’a toutes les infirmières qui se sont inquiété, t’es un gigolo ou un truc comme ça?

L’appond et le sérieux de la voix, les yeux curieux et l’oreille attentive fait comprendre qu’Antonio… Ou plutôt Tayson est sérieux dans sa question.
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Luna Astra
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Sam 27 Juin - 22:36
Le blessé sentit la douleur le traverser rapidement, mais à coté de ce qu’il avait ressentit avant, ce n’était rien. Rien du tout, il n’allait pas utiliser son pouvoir pour le soulever et mettre sur le sol calmement. Il pourrait mais ce serait une dépense inutile en énergie. Et dans l’hôpital, il ne tenait pas à irriter le personnel qui avait déjà fort à faire. Bien que le gamin le toisait de haut, Orion n’en avait pas grand-chose à faire, on pouvait le juger, l’insulter… Il n’en avait que faire. Orion était un véritable combattant. Honorable, juste et honnête. Même si en dehors il se montrait comme si c’était lui le grand vilain de l’histoire. Après tout il fallait bien que les gens s’améliorent et s’entendent pour se liguer contre lui. Ou progresser tout simplement et atteindre un autre niveau ! C’était ainsi qu’Orion voyait la chose. Pour son binôme il avait déjà projeté des idées. Par exemple, lui voler ses canards en plastique dans le grand bain de l’académie, ou dire qu’il brûlerait toutes les fleurs qu’il verrait. Même si il mentait sur ça, il le ferait pour que son binôme progresse. Enfin… Là le jeune homme se mit à parla en déclarant que si il avait un frère aussi bête que lui, bah ce serait normal d’avoir peur. Mais Orion n’avait jamais de contact avec ses parents, ses derniers pouvaient penser ce qu’ils désiraient. Pour lui, tant qu’ils vont bien c’est mieux ainsi. Par rapport au ventre, Orion pouvait reconnaître qu’il en avait fait trop, cette remarque aurait put le faire rire remarquez… Mais cela ne fut pas un rire qui sortit, juste son sourire qui resta. Et de là, le jeune garçon donna son prénom, Tayson. Tayson… Bah facile à retenir, Orion n’allait pas avoir de problème sur ce point !

Pour la question qui arriva, le jeune garçon était surpris qu’il soit connut ici. Oui c’était pas la première fois qu’il venait à l’hôpital, mais là pour des coups de couteaux… C’était une première. Bah, il aurait put dire oui sur le fait du gigolo, mais ce serait mentir. Mais par où commencer, par où ? Bah, Tayson ne le croirait peut être pas, mais Orion allait la faire court.


« Je suis… Abonné… J’ai l’habitude… De me prendre des coups… Et d’en rendre dans le cas de la nécessité… Mais si je vois que… Quelqu’un a été blessé… Je m’occupe des cons… Bref… Je massacre le plus fort… Pour aider les victimes… A fuir… Sans… Récompense... »

Cela pouvait paraître idiot, mais bon. Orion avait toujours la voix fatigué, c’était déjà pas mal d’effort pour ce résumé, si seulement il pouvait se lever, rester trop longtemps n’était pas dans ses projets, en vérité, il avait déjà prévu des plans de fuite rien que là. Premièrement… Faire en sorte de ne plus être sous morphine et deuxièmement partir simplement. Là était la première idée. Mais quand il y repensa à ses plaies, il se disait qu’attendre une semaine serait plus intelligent. Et c’est sûrement ce qu’il allait faire, après tout… Il sortait d’une mauvaise situation.

« J’espère que… Mon binôme… Ne fera pas de…. Connerie... »

Pensée pour Lycoris, ce dernier qui était particulier, Orion se sentait être le seul à pouvoir le canaliser, mais à voir aussi au travers de ce dernier entre autre. Là pour le moment, il resta le regard fixé sur Tayson, bah… Les infirmières n’allaient peut être pas tarder, si une infirmière passait par là, Tayson aurait peut être plus d’explication sur les venues à l’hôpital d’Orion, souvent c’était dû à des coups reçut. Il y avait déjà passé une nuit suite à une bagarre violente, aussi pour des brûlure pendant un combat contre un pyromane… Le palmarès d’Orion devait être intéressant. On pouvait le réprimander, mais les actions d’Orion malgré tout étaient justifiées ! Et si seulement il pouvait aller prendre l’air… Rester allonger, c’était chiant.
Luna Astra
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Sam 27 Juin - 23:14
Antonio le toise, mais pas pour le juger ou se moquer. Il essaie seulement de mesure qui est à côté de lui. S’il a eu peur au début, surtout par surprise et parce que ce mec était tout de même un inconnu, maintenant, il a beaucoup moins peur. Toutefois, la manière de pensée d’Orion est trop loin de tout ce qu’a connu Antonio jusqu’ici pour comprendre les motivations chevalières.

Bouche bée, la mâchoire lui en tombe, lorsqu’il entend qu’Orion joue au protecteur de la veuve et l’orphelin. Pour lui, à ce moment, Markan qui possède un pouvoir des plus utile que celle de matérialiser des assistants pour combattre (ou se donner un tuyau de fer, mais soyons réaliste, ils ne font pas que ça), perd son talent à ces bases besognes!


- Sans récompense?! Même robin des bois il faisant pas ça sans rien empocher! Mais pourquoi ??

D’accord, il ne devrait pas le demander et dire seulement des actes nobles, courageux et remplis de bonté… MAIS ?! Mais??
Non, la pensée d’Antonio n’arrive pas à aller plus loin que cela. Il vient se gratter la nuque, tout en continuant de regarder l’homme dans le lit. Il se sent presque malaisé, car c’est trop loin des valeurs qu’il connait. Surtout qu’Orion n’est pas faible! Au contraire, c’est un balaise! Il pourrait avoir un avenir lui!


- Les gens comme toi, vous êtes tous des mystères.


Parlant en général des sédentaires qui semblent avoir exacerbé cette sentimentalité à aider un inconnu. D’accord, il y a des règles de vie commune, oui, mais ce que fait Orion n’est pas trop? Antonio se pensait dans la catégorie « gentil » en lui appelant l’ambulance : Même s’il a maintenant son sac à moitié plein d’objet volés dans les chambres.
Toutefois, il comprend la seconde réplique. Il a vu aux papiers d’identité de l’hospitalisé, dont la carte de l’école.


- Ha ha, c’est mignon, tu te soucis de ton ami ? Et si je l’appelais pour qu’il vienne te faire une petite visite ?

Qu’il y a-t-il de mal à cela? S’il se soucis de son ami, c’est qu’il s'agit d’un compagnon… à moins que ce binôme ne soit un autre de ces faibles qu’Orion veut sauver? Il tente de s’imaginer à quoi cet homme peut ressembler…. Et la seule idée qui lui vient en tête est le garçon « classique » que l’Ex-nomade voit souvent à l’école : Des mecs qui veulent se prouver devant les autres et ne savent pas ce qu’ils veulent dans la vie.
Croisant les jambes en tailleurs et devant se tourner sur le côté pour regarder le malade, Antonio apprécie le confort du matelas


- Alors c’est pour ça que tu as fini comme ça? Tu – BOUWA- voulais « massacrer les plus forts » pour secourir les faibles ?

Tout en parlant, il baille ouvertement, puis reprend sa phrase. Ayant cavalé partout aujourd’hui, il a les jambes lourdes et après avoir autant mangé, il commence à somnoler, mais hors de question de s’endormir tout de suite.
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Luna Astra
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Sam 27 Juin - 23:56
Le choc devait être énorme pour Tayson, Orion ne cherchait pas la récompense ultime ! Il faisait cela car il avait une vision du monde différente des gens. Seulement personne ne pourrait le comprendre. Alors pourquoi ? Orion ne connaissant pas vraiment le jeune adolescent allait tout de même à s’y risquer en lui répondant sur une voix où l’on pouvait sentir une confiance en soi et une honnêteté incroyable.

« C’est simple… La frustration… l’impuissance… Si on se laisse… Ronger par… Ces sensations, si tu les bats… Tu progresseras forcément… Mais… Si on ne… Fait pas… l’effort… Alors autant… Vouloir vaincre… Le grand méchant... »

Ce n’était pas trop complexe de parler, sa voix allait revenir petit à petit et il le savait ! Dans sa tête Orion savait ce qu’il disait, ce qu’il faisait. Expliquer le fonctionnement dans cet état était peut être pas la meilleure idée, mais il se devait d’essayer. Dire cela n’allait peut être pas aider le garçon à avancer, mais si ce dernier le désirait, il y parviendrait. Suite à cela, Tayson déclara que les gens comme lui étaient des mystères, hors… Orion devait être le pire.

« Pas vraiment… On a tous… Un coté égoïste… Le mien, c’est de jouer le méchant… Pour que les autres veuillent… Me surpasser. Et mon binôme… Est quelqu’un… D’un peu niais... »

Bon au moins il répondit à la question sur son ami, Lycoris et Orion devaient être le binôme le plus étrange. Mais Orion savait que cela pouvait faire d’eux les plus dangereux. Hors il ne voulait pas traîner son ami dans son sillage de rôle de vilain. Mais bon, Tayson connaissait désormais le petit secret, enfin… Peut être que laisser tomber le masque pendant un moment pourrait lui permettre de mieux récupérer sans avoir à se méfier d’une attaque surprise pendant qu’il sera en un état comme celui ci. D’ailleurs, le jeune garçon sembla apprécier le confort du matelas, bah… Il avait raison, autant en profiter. Il parla et bailla en milieux de phrase, c’était amusant ça, il devait être épuisé… Orion aller tout de même lui répondre.

« C’est pour ça… Aider les plus faibles… C’est un peu être… Leur lumière… Mais ce n’est qu’éphémère… Si ils deviennent fort à leurs tour… Ils aideront les autres. Si… ce n’est pas… Le cas… La lumière les brûlera… Ce n’est qu’une image... »

Ne pouvant vraiment pas trop bouger, Orion aller tourner le regard vers le plafond. Pour ensuite déclarer d’une voix calme.

« Je lutte depuis longtemps… Que ce soit contre des connards… Ou moi même. »

Il y avait pas mal de choses que l’on pouvait tenter de comprendre ou d’imaginer, Orion avait sa façon d’être, avoir fait ce choix était tout à fait logique pour lui, il avait déjà prit en compte si jamais il aurait put réellement mourir. Mais là ce serait impressionnant. Voir Orion mourir… Bah souffrant aux portes de la mort ok. Mais vraiment mort, il ne compta pas l’être.
Luna Astra
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Dim 28 Juin - 0:35
Ainsi, la réponse est « La frustration, l’impuissance. Si on se laisse ronger par ces sensations, si tu les bats, tu progresseras forcément, mais si on ne fait pas l’effort, alors autant vouloir vaincre le grand méchant » Est-ce que cela a du sens? Surement… dans la tête d’Orion, car dans celle de l’ado, il a du mal à comprendre. Toutefois, depuis tout à l’heure, il remarque que ces mots semblent importants pour l’homme. Alors il accepte qu’ils soient importants et que peut-être le gars qui fait peur à sa famille ait besoin de les dire. Alors d’accord, Antonio peut écouter, surtout qu’il a une récompense en venant ici!

- Jouer les méchants pour que les autres te surpassent? Ha ha ha… Ouais, y’a pas que ton binôme qui doit être niait… mais y’a rien de mal de l’être, je suppose.


Ça fait un peu mal à entendre, mais le garçon préfère ne rien laisser transparaitre. C’est sans doute facile à dire pour un gars comme l’hospitalisé qu’il suffit de le vouloir pour devenir plus fort… Un gars apte à matérialisé avec un corps qui a accepté de se développer pour le combat. Anto n’a ni la génétique physique, ni métaphysique pour même un jour espéré tenir plus de 15 seconds dans un combat contre l’homme blessé. Bah, peut-être s’il attend sur le lit de mort, mais l’instinct du voleur murmure que même à moitié crevé, la dépouille ne se laisserait pas prendre la moindre seconde de vie.

La suite, Antonio est entièrement perdu. Restant muet, faisant des grands yeux. Ignorant même l’association trop littéraire de l’espoir et de la lumière, il n’ose pas le demander. Ne voulant pas passer encore une fois pour l’idiot de service… Alors il ne dit rien et se moque mentalement de lui-même. Orion parle bien, si on oublie qu’il n’a pas de souffle. C’est visiblement un homme cultivé, talentueux avec des principes de vie (bizarres) et moraux.
Le brun relève un de ses genoux et accote son menton dessus pour se reposer sa tête lourde, alors qu’il fait des efforts pour comprendre. Donc la lumière serait quelque chose de bon et de mauvais à la fois? Une petite voix malfaisante lui riant à l’oreille comme quoi il est con, stupide, qu’il n’appartient pas à ce monde.
En toute réponse, Antonio a un grand sourire et dit alors, pour avouer sa faiblesse face à un tel champ lexicale.


-Une image, hm? Tu en utilises beaucoup, tu dois avoir des bonnes notes en philosophie. T’es le premier de ta classe toi, non ?

Toutefois, il cesse de rire quand il entend la suite qui a plus de sens. Ressemblant à quelque chose que là il a appris dans son enfance. Ses yeux brillent, d’un éclat joyeux et les fusettes se creusent.

-Casser la gueule des gens que t’aime pas ou qui te fond chier… Ouais, ça c’est quelque chose que je peux comprendre ! T’as du en avoir un tas d’amusant !


Excité par l’idée, oubliant sa propre situation, il s’imagine à nouveau les combats épiques qu’il a entendu citer dans son enfance. Néanmoins, la compréhension des mots d’Orion finit là, car à nouveau ce drôle d’énergumène parle une fois encore de quelque chose qui n’est pas visible aisément.

- Se combattre toi-même ? Tu veux te faire du mal?

Sans malice et surtout avec aucune inquiétude pour Orion, il fait une déduction logique de manière illogique, car il enchaine rapidement en demandant.

- C’est parce que les autres ont eu peur de toi avant que tu ne veux pas essayer de changer les choses en les laissant croire que t’es « Le grand méchant » ?

Il ne faut pas croire qu’être pauvre en éducation fait qu’on soit stupide… Élevé au milieu d’une troupe qui chaque jour peut mourir, un enfant apprend par mimétisme et voit des choses qu’on peut rarement trouver ailleurs. Dont certains, ne venant que faire un seul et dernier trajet, mais étant le premier à se proposer pour attaquer les bêtes de l’extérieur.
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Luna Astra
Luna Astra
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Dim 28 Juin - 10:14
Rester ainsi allonger… A parler… C’était calme, un calme qu’Orion avait rarement, il fallait l’admettre. Même si on pouvait profiter de cette situation pour l’embêter ou lui faire un peu mal, il n’en avait que faire, car il sortira plus fort encore. Ce genre d’expérience peut changer une personne, Orion ne faisait pas exception à la règle, de plus… Même si lui n’avait pas d’arme, même si il n’avait pas besoin d’arme, la prochaine fois il ne se laissera plus avoir comme ça lui était arrivé. Tayson lui répondit que son binôme ne devait pas être le seul à être niait, bon ok… Orion ria légèrement, malgré une douleur qui se présenta, mais le jeune garçon avait raison, il ne pouvait que le reconnaître et acquiesça simplement, c’était amusant. Orion trouvait ça amusant oui ! Être niait montrait que l’on était soit stupide, soit bon. Et sur ce point Orion pouvait entrer dans la deuxième case, loin d’être stupide, loin d’être méchant réellement.

Sur un autre point, fermant un court instant les yeux, le jeune garçon trouvait qu’Orion utilisa beaucoup de métaphores. Ce n’était pas faux, ensuite pour ce qui était de ses notes en philo, il n’y avait jamais fais attention, par contre pour le premier de classe, il n’avait pas grand-chose à dire. Orion sur la majorité des matières devait être dans la moyenne. On pouvait penser ce que l’on voulait, il y avait deux matières où il s’en sortait sans vraiment d’effort en réalité…. Pourquoi ? Depuis petit il s’entraîne autant par son pouvoir que physiquement.


« Je ne pense pas… Être premier de classe... »

Ensuite, l’on passa sur le cassage de gueule. Orion en avait vu des tonnes, mais vraiment… Divers types de personnes, divers pouvoirs… Oui, l’on pouvait dire qu’il en avait vu des amusants, mais aussi des ridicules, il fallait bien de tout types de personnes pour faire un monde non ? Orion entrait dans la catégorie « Boss » si l’on était dans un jeu, mais pas le boss final, celui que l’on voit en mi route et qui est bien compliqué. Sur se point il se permis de répondre.

« Si tu veux… Je te raconterais… Certains de mes combats. »

La phrase suivante de Tayson, pourquoi se faire du mal ? Bon il n’avait pas du saisir, mais quelle importance ? Pas grand-chose car Orion rouvrant les yeux répondit à cela.

« Mon pouvoir… Aurait pu me dévorer, vraiment… Si je n’avais pas mon mental… Et voir même le physique… J’aurais été rongé voir dévorer par ce dernier... S’entraîner c’était pour moi important. »

Oui, il commença à pouvoir parler un peu mieux sans faire de pauses trop longue, encore une prouesse d’Orion, la volonté d’un guerrier… Orion pouvait changer les choses d’après Tayson, mais si il le faisait, la vie serait moins amusante ! Plus personne ne viendrait l’affronter… Il n’y aurait plus d’intention de vouloir travailler en équipe pour se débarrasser de lui ! Et il n’aurait plus de bagarre à raconter à ceux que ça pourrait intéresser. Sur ce point, notre ami devait rester ce que l’on croyait qu’il était ! Bah, Orion prit donc la peine de répondre.

« Ce serait moins intéressant... »

Suite à quoi Orion ferma les yeux pour reprendre.

« Désolé… Mais je vais dormir. Besoin de récupérer. »
Luna Astra
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Dim 28 Juin - 17:31
Antonio ne lui coupe pas la parole. Il voit bien qu’il est difficile de parler. Il pense néanmoins à appuyer sur la poche de soluté, afin de soulager un peu plus le blessé, mais ne le fait pas. Il l’écoute lui parler et il est surpris de penser au fait que le pouvoir pouvait « dévorer » l’utilisateur. Au moins, ça serait chouette à voir, si s’était un pouvoir aussi impressionnant.

Il rit néanmoins quand il entend que de jouer les gentils seraient moins intéressant que de jouer « Le grand méchant ». Son rire est frac et directe, mais il cesse en voyant que l’homme voulait dormir.


- Fait donc ça. Je vais veiller, alors t’as pas à t’en faire.


Il n’a pas l’intention de quitter le lit. Cette fausse promesse n’a aucun engagement… Antonio ne pourrait pas faire face aux agresseurs habituels que combat Orion. C’est trop confortable comparé aux chaises de plastique de 10 d’âge. Il attendra un moment et quand il remarque une respiration lente et profonde, il pense qu’Orion dort. Antonio quitte le lit et va vers le téléphone de la chambre. Décrochant le combiné, il le pose à son oreille tout en pianotant sur les numéros.

Quand il entend la voix mécanique du choix de réponse, il appuie jusqu’à atteindre la chambre d’Orion. Il laisse alors un message pour le binôme dont il ne connait rien d’autre que le fait que Markan semble se soucier de lui.

- Écoute bien, Ton copain Orion Markan a été envoyé à l’hôpital. Si tu n’veux pas que je finisse son cas, t’es mieux de passer ici avant que je m’en occupe. Chambre 251 et vient seul.


Il raccroche et retourne sur le lit pour s’allonger de travers du lit, au niveau des pieds. Dans les chariots de transport, tout le monde dort avec tout le monde, comme une pile de chat. Alors, sans le moindre mal, il s’endort.




--- Quelques heures plus tard ---



Une infirmière entre dans la chambre, il est très tôt. Elle vient simplement contrôler pour s’assurer que son patient va bien. Antonio se fait disputé pour être resté ici. On le fait sortir de la chambre, puis une fois au poste des infirmières, alors qu’on lui demande de donner son nom, pour appeler ses parents, il dit simplement « Grande ourse Markan » et s’en va à la première ouverture. Cavalant avec son sac remplis d’objet volé. Il quitte l’hôpital et se dit qu’il n’entendra surement plus jamais parler de ce gars. Il espère que robin des bois aura appris qu’il ne faut pas amener la moral chez les damnés de Wald
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