Une école où les élèves sont répartit par duo et doivent cohabiter
 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Trop fait ? [Libre]
Luna Astra
Luna Astra
Messages : 49
Jeu 25 Juin - 12:36
« J’en ai peut… Être un peu… Trop.. Fait.. ? »

Orion était au sol, posé sur une flaque rouge, flaque qui sembla prendre du territoire. Le rouge écarlate, celui du sang. Il ne bougeait pas, fixant le ciel attendant calmement que cela passe. Un léger sourire, il n’avait pas le moindre regret, la douleur était tout de même là. Mais Orion avait au moins fait une bonne action, nul ne pourrait dire le contraire, mais l’on ne pouvait deviner ce qu’il c’était passé non plus.


___Une heure avant___


Cela remonte à une petite heure environ. Le jeune homme marchait paisiblement, la matinée était calme, aujourd’hui n’ayant pas cour, Orion avait prévu de se balader. Le grand méchant Orion avait tout de même une réputation, ceux qui ne le connaissaient pas de proche et qui ne savaient que de lui la réputation. Ils chercheraient à l’éviter par sagesse et l’agresser par stupidité. Mais ça on en avait que faire, le jeune étudiant avait juste besoin de prendre l’air et de se détendre. Vêtu d’un t-shirt blanc et d’un jean noir. En chaussure, il avait ses rangers. Des chaussures pratique pour se déplacer. Orion appréciait ce genre de chaussure, de plus si il entrait chez les éclaireurs… Voilà le dessin. Notre jeune homme était déjà prêt à devenir éclaireur et vu son pouvoir, c’était un excellent choix.

Ce fut subitement qu’il entendit un vieux chien aboyer et émettre un cri de douleur, c’était dans une ruelle, Orion s’y dirigea rapidement, ce qu’il vit l’irrita assez rapidement. Alors que trois alcoolos étaient en train de frapper un vieux chien errant, Orion siffla pour attirer l’attention, les trois n’avaient que tourné un regard avant de reposer le leur sur le chien. Un nouveau coup allait être donné, il fallait intervenir et c’est en percutant rapidement le frappeur qu’il se présenta.


« Orion Markan, je vais vous massacrer. »

Les trois alcooliques se mirent à l’insulter, mais les mots ne le touchèrent pas, l’un des deux autres se dirigea vers lui, Orion attrapa le poignet droit du gars et le fit passer en le saisissant au col avec son autre main par dessus lui ! Le dernier partit de la ruelle comme un lâche, Orion ne le prit pas en compte. Le vieux chien ne bougeait pas, peut être effrayé par les hommes ? Chose que notre ami pouvait comprendre. Orion pensa en avoir finit, mais les deux se redressèrent et se jetèrent sur lui. Il sembla faire chaud d’un coup, celui qui lui tenait les bras pouvait s’enflammer… Orion le dégagea rapidement alors que le second c’était retrouvé derrière lui pour lui asséner un coup de pied dans le dos.

« Tu fais moins le malin gamin !
-Je vois, maintenant je vais être un peu plus sérieux les alcoolos. »

Orion envoya un crochet du droit à celui qui était enflammé le mettant K.O littéralement, il se tourna vers l’autre qui allait utiliser son pouvoir, mais il n’en eut pas le temps, le pied d’Orion atteignit la tête de celui ci. K.O. Alors que les deux étaient à terre, Orion alla voir le pauvre chien, ce dernier n’était pas blessé, mais effrayé, c’est là qu’il sentit quelque chose pénétrer dans son corps, une douleur, intense et présente, l’objet se retira et Orion se redressa en se tourna vers celui qui l’avait eut par surprise. Il fut attrapé par deux autres gars alors qu’un troisième jouait avec un couteau.

« Tu tapes nos potes ? Ce chien est à nous on en fait ce que tu veux. Tu piges mon grand ?
-Que dalle. »


Orion se prit un coup de poing dans l’estomac, mais le regard de ce dernier devint sombre, cela fit rire le type l’ayant frappé, mais. Ils n’étaient pas prêt à voir ce qui allait se passer, Orion reçut deux autres coups de couteaux, mais alors qu’il allait être achevé par un troisième, son aura se déploya, dix têtes d’hydre ejectèrent les deux qui le tenaient et celui au couteau fut assez choqué et ordonna à ses camarades de fuir avec les deux autres qui étaient inconscient. Orion c’était laissé tomber au sol.

C’était ce qui c’était passé, le jeune homme allait peut être mourir… Le vieux chien avait prit la fuite lui aussi, laissant Orion seul… Dans son sang pour le moment.
Luna Astra
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 25 Juin - 17:29
L’aurore et ses rayons dorés colorent le ciel aqueux du matin. Dans une vieille tour d’habitation, les logements ont presque tous les fenêtres ouvertes. À travers une de ces ouvertures, une remise transformée en chambre habite un jeune garçon qui enfile un caleçon sale de seulement 2 jours. Il se fait aussi silencieux qu’une souris pour ne pas réveiller le tueur dans la chambre d’à côté. Un pantalon brun écorché et un T-shirt trop grand sont aussi vite attrapé qu’enfilés. Un sourire en coin, il attrape son sac jeté au sol la veille. Se débarrassant des livres encombrant, il n’a besoin qu’une ceinture de corde et le voilà sortant par la fenêtre de son étage. Il doit se presser, s’il veut arriver à temps!

Les cheveux en bataille et l’estomac vide, il s’éloigne de ce « Chez lui » sans un regard en arrière. Après une matinée chargée en fouille de poubelle pout trouver des cannettes et des bouteilles, Antonio a quelque rubis en poche. Dormant en cours et passant la journée seul, il finit par aller vers les mauvais quartiers dès la fin des classes. Il était temps! Perde tous les jours des précieuses heures à lire et apprendre des choses inutiles sont un calvaire. Après avoir pris un mégot de cigarette au sol à moitié entamé, allumé et consommé, le jeune jette le filtre usé une seconde fois. Au moins, sur « ça » il peut encore compter! Toussant, il court vers son objectif.

C’est à Wald qu’il va escalader le premier escalier de service. Enjambant les éclats de vitre et esquivant les adultes qu’il peut entendre ici et là. Ses premières proies sont faciles à trouver. Quelques gars jouant à deviner où est la bille entre trois gobelets Alors que celui qui joue attire toute l’attention il se glisse entre les autres pour leur faire les poches. Il attend que le joueur dégoûté s’éloigne avec ses amis pour aller voir le groupe afin de leur donner 90% des vols.
Antonio n’a plus qu’un rubis de son vol, mais c’est un bon prix pour se faire un nom.

Le garçon est bien content et passera encore deux heures à parcourir les rues afin de se mousser son nom autant qu’il peut : Vol, distraction des victimes, emmener des paquets ou des messages, tout est bon à prendre pour ceux qui débute! Il est un peu stressé parfois, quand les consignes ne sont pas respecté et qu’on l’avise à la dernière minute d’un changement, mais en ayant des bonnes jambes et sachant bien se cacher, il se sauve de bien des maux.

C’est alors qu’il se rendait sur son prochain lieu de « travail » qu’il entend des gens courir. Reconnaissant certains, des saoulons notoires, il s’écarte et les laissent passer. La peur sur leur visage promet quelque chose d’intéressant. Sans hésitation, il monte sur un toit en ruine et prend le chemin d’où venaient les fuyards. En voyant un homme qu’il pense mort dans une flaque de sang, il est bien surpris. Normalement, on ne fuit pas les morts.

Il prend un bâton et s’approche du corps. D’un coup d’œil, il voit que c’est un tas de muscle de combat. La première pensée d’Anto c’est que ce type doit s’entrainer dans un gym pour ne pas avoir gagné contre quelques saoulons et pourtant être battit ainsi sans savoir se battre… ou qu’il n’a vraiment pas de veine de se faire tuer dans ce fond de cul de sac.
Il pique le pied du mort à quelque reprise, son oncle lui a bien montré qu’il ne faut jamais piquer en premier dans l’œil d’une bête qu’on croit morte. Mieux vaut commencer en bas et remonter. Évitant de marcher dans le sang, le gamin remonte et pique sous une plaie. En faisant cela, il voit le sang sortir.

Fronçant les sourcils, il se mord l’intérieur de la joue. Zut, il n’est pas encore mort, le sang coule, ça veut dire que le cœur bat. Regardant autour, il se penche sur l’homme pour lui mettre des petites claques dans le visage. Antonio doit s’assurer de quelque chose avant de le détrousser.

-Hey, toi, t’es condamné ou tu veux encore vivre?

Une question simple, dont les réponses ne sont pas compliquées. Entre deux villes, ceux qui sont condamnés sont laissé là après que la troupe prend ce qu’ils peuvent. C’est triste, mais quand il n’y a rien à faire, mieux vaut continuer la route. Le bâton en main, il regard le visage pour voir si ça va bouger ou si c’est trop grave et… et que les vieux chiens auront ce soir un bon repas.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Luna Astra
Luna Astra
Messages : 49
Jeu 25 Juin - 18:29
La mort allait-elle le prendre ? Lui qui avait l’habitude de se battre avait été un peu trop loin cette fois ci ? Il aurait du user son pouvoir bien avant… Comment allait-il désormais aider la petite vieille proche de l’orphelinat ? Comment les orphelins réagiraient si ils apprenaient sa mort ? Orion avait beau avoir joué le méchant à l’académie, en dehors… Beaucoup de monde avait confiance en lui, malgré son caractère et sa façon d’être. Orion avait toujours été présent pour ceux qui en avaient besoin. Enfin… Quand il était proche. Comment réagirait aussi son binôme ? Ce dernier n’était peut être pas au courant qu’Orion l’était… D’ailleurs, bien qu’il avait déjà affronté son binôme, ça lui ferait chier de mourir sans avoir combattu à ses cotés. Lycoris, si Orion pouvait lui dire que les canards dans le bain était grâce à lui il le ferait. Mais ça c’est seulement si jamais il était sûr de mourir. Hors… Orion sentit quelque chose le tapoter, mais pas de réaction de sa part sur le coup, puis cela vint appuyer sur une de ses plaies. Pour le moment il se savait en vie. Vivre était une chose merveilleuse qu’il ne fallait pas abandonner ! Pour certains.

On lui tapota le visage, sûrement pour voir si jamais il réagirait, mais là… Il n’avait pas de réaction rien. Mais son souffle léger prouvait qu’il était toujours de ce monde ! Orion entendit une voix, cette voix lui demandant si il était condamné ou si il voulait encore vivre. Comment dire que là, Les yeux d’Orion s’ouvrirent et que son aura vint à se faire autour de lui. Quelques têtes en sortirent, les quatre têtes vinrent à se tourner vers le garçon, Orion avait beau être épuisé, il lui resta des forces.


« Je dirais que… C’est pas ça qui m’emportera ! »

Le jeune homme prit une grande inspiration, se relevant dans la douleur, chancelant, le regard de se dernier était déterminer, une volonté sans faille de vivre. Une douleur si intense, il vint à s’appuyer contre le mur, une de ses têtes vint à lui amener une bar de fer assez longue pour lui servir d’appuis. Orion comptait bien se déplacer, bien que cela ne soit pas le meilleur des plans, observant la situation, la sensation de douleurs et les efforts qu’il devait fournir. Il émit un léger rire et prit parole, sa voix était assez faible, mais compréhensible.

« Dis, l’hôpital… C’est par où ? »

Il était clair qu’il ne pouvait pas s’y rendre seul, mais pour une raison personnelle… Orion n’allait pas demander au gaillard de lui filer un coup de main, après tout, cette histoire ne le regardait pas. Mais à la rigueur si il voulait appeler une ambulance, l’idée serait assez intelligente. Et lui n’aurait qu’une chose à faire, attendre. Mais son arrogance n’allait peut être pas bien le prendre. Hors par moment il fallait faire la part des choses, sa vision était trouble, mais il tenait. Mal… Mais il tenait ! Orion avait cette attitude assez têtu sur certains points, la pensée de ne pas mettre les autres en danger primait sur sa propre vie. C’était tellement intéressant à voir, un Orion presque mort et qui s’attachait à la vie, tout en ne voulant pas impliquer qui que ce soit dans l’histoire. Ce type était assez barge après tout. Assez pour pouvoir ensuite retrouver les fautifs et les effrayer d’une puissance que seul lui connaît bien. Sa façon d’être était étrange. Nul ne pouvait saisir vraiment ses objectifs… Mais une chose était sûr, c’était qu’il allait devoir faire attention. Gardant un léger sourire, le jeune homme ajouta.

« Bah… Au pire… Le rouge me va si bien on dirait. »

Orion ria légèrement à sa propre blague et cela faisait énormément mal, hors la douleur, c’était rien. Il avait apprit à la gérer.
Luna Astra
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 25 Juin - 19:26
Penché sur le mort, il commence à voir des morceaux de peau remués. Ah zut! Ce n’est pas un décédé, bon, peut-être qu’Anto’ aurait de la chance ? L’homme était peut-être désespéré et souhaitait la mort, car sa conscience (ou un autre truc des adultes à la con) le faisait trop souffrir pour rester en vie?!

Toutes ses pensées pécuniaires se dissipent comme un doux rêve au moment où on se réveille. Lorsque soudainement, il voit des yeux rouges se rétracter quand les paupières s’ouvrent. Le garçon n’a même pas le temps de se demander de quelles herbes fume le mort, que voilà des têtes monstrueuses sorti de nulle part apparaissent sans crier gare.

La peur lui déchire le ventre, son cœur s’emballe et le sang de ses extrémités quitte leur position pour foncer vers les muscles afin de fuir. Rapidement, il fait un pas en arrière. Grave erreur, car le sang visqueux, sur lequel il vient de mettre le pied, se dérobe sous lui. Il glisse vers l’arrière, perdant son bâton comme sa dignité alors qu’il cogne son cocxis au sol. Le choc le réveille et réalise que l’homme est en train de se lever, que ce qu’il a pris pour des bêtes sauvages semblent « provenir » du mort qui bouge.

Il déglutit et se relève, les pantalons maintenant souillés de sang. Toutefois, son regard n’est pas pour l’état de son habillement, mais sur ce drôle de gugus qui a décidé de se redresser. Anto éprouve une sueur froide en le voyant prendre la barre de fer. Le gamin sait qu’un coup bien placé avec ça, vu la carrure de l’homme, et peut-être qu’il pourra voir son crâne éclaté avant de mourir…. Mais non, autant que cet homme est intimidant, autant au final il utilise l’arme comme une béquille.


- S… S…

C’est une réponse tout à fait valable non? Le mort voulait savoir où était l’hôpital le plus proche. Il est sérieux là? Ils ne sont pas au centre-ville, ils sont à Wald! Y’a même pas un boucher dans le coin, alors encore moins d’hôpital! Le regard brun descend sur les plaies ouvertes et sanguinolente. Ce n’est pas beau ça, il a été poignardé par quoi ce molosse aux pouvoirs de maisons des horreurs? Allez savoir, mais ce n’est pas avec des cure-dents, c’est profond. Jamais il n’aurait assez de sang dans le corps pour marcher une telle distance. Et puisqu’il est évident qu’il n’a pas la capacité de téléportation, c’est mal barré pour cette pomme aux yeux rouges.

- Plus de 6 litres de sang d’ici.

Les calculs mentaux ont d’autres utilités que de compter les rubis et les cargaisons. Décidant de rester à une distance respectable, il n’a pas oublié que c’est les têtes étranges qui ont donné la béquille de fer : ainsi, ces choses ont des capacités matérielles et donc peuvent toucher physiquement. Ce n’est pas que pour faire peur… mieux vaut être prudent avec les bêtes blessés.
Remarquant qu’au sol, le sillon rouge suit le mort, Anto l’écoute mentionner son option sur la couleur rouge. C’est clair! Ce mec manque de sang au cerveau. Jetant un regard autour, le garçon est un peu stressé. Non pas de la présence de sang ou que des gens puissent les voir, mais à cause de la peur plutôt. Il a encore un peu d’adrénaline sous la peau. Il regard le mort s’éloigner et ça en devient absurde!


- Ça coule encore plus quand tu bouges.

Comment ce type peut ne pas le remarquer? Il a oublié de se mettre un système nerveux dans le corps en se levant à matin? Antonio suit en arrière la traînée de sang bien visible et cet homme bien bête. Se disant que c’est à cause du manque de sang, il lève la voix pour s’assurer d’une chose et une unique.

- Tu sais, les ambulances, ça existent. Et si tu veux tant vivre, ça serait une bonne option à considérer.

Le mentionnant, comme si s’était l’évidence même, le garçon observe le mort avancer avec sa béquille de fer et les têtes étranges autour de lui. Il parait que deux têtes vaut mieux qu’une, mais là il y a 5 têtes et aucune ne pense à cela? Antonio a un petit sourire en coin, trouvant cette situation aussi triste que drôle. Cet homme se tue en voulant vivre… Bon, Antonio a beau être jeune il n’est pas assez fou pour forcer un homme de cette stature, malgré la faiblesse apparente, à faire quelque chose qu’il ne veut pas.
Néanmoins, mieux vaut le suivre, afin d’être le premier à le détrousser quand il perdra connaissance. Ils ont un long chemin à faire jusqu’à sortir de Wald, presque 5 kilomètre et cet homme a le ventre ouvert plus ouvert qu'un bordel à Noël …
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Luna Astra
Luna Astra
Messages : 49
Jeu 25 Juin - 19:56
Qui avait-il effrayé ainsi ? Sûrement un jeune garçon vu le timbre de la voix. Il fallait l’admettre, Orion avait un coté assez fou. Mais ça ce n’est qu’un détail, alors que le garçon sembla surpris, il n’avait pas répondu de suite à notre ami. Il répondit peu de temps après en litres de sang, six. Bon… Orion allait peut être y passer, mais d’un soupire il garda le sourire. Il se déplaçait et son sang coulait toujours. Bien que le garçon resta proche, il ne s’approcha pas beaucoup pour autant. De ce point là et vue l’endroit où ils étaient, Orion savait que si le gamin le voulait, il pourrait tenter une attaque pour le rendre inconscient et le détrousser. Oui, hors Orion s’arrêta, il se stoppa net pour ne plus avancer, ni même reculer, la douleur persistante. Peu importe le physique, le sang n’était pas infinis. Il le savait, mais il allait devoir ce contraindre à attendre une ambulance, si l’ambulance voulait bien venir aussi. Qu’importe.

« Dis, tu aimerais choisir ta mort ? Ou que l’on la choisisse à ta place ? »

La voix d’Orion était sérieuse, il prit peine de faire signe au jeune homme d’approcher, de toute manière, notre jeune homme avait fait un choix, ce choix était assez simple, comme il l’avait toujours fait avant. Choisir sa destinée ! Sur lui, il n’avait pas beaucoup d’argent, le seul moyen de communication qu’il avait était sûrement cassé à cause de l’affrontement. Mais il n’était pas en proie au désespoir, loin de là. IL EST LE DESESPOIR !

« J’ai tracé toute ma…. Vie de mes choix… Et ça continuera... »

Il se tourna vers le garçon, sa vision troublée par le manque de sang, il tenait malgré tout à rester éveillé. Face à lui un gamin qui allait peut être lui rire au nez et attendre qu’il tombe pour le détrousser. Wald… Ce quartier ne connaîtra pas la fin d’Orion. Si il devait avoir une fin, ce serait seul et à l’extérieur de tout lieux de vie ! Oui, Orion était quelqu’un qui sa vie pourrait tenir à un fil, il saisirait la moindre chance pour parvenir à ses fins. Son aura disparaissait petit à petit, il fallait qu’il économise ses réserves et il le savait ! Oui, il savait qu’utiliser son pouvoir dans sa condition actuel serait encore plus dangereux.

« Frôler la mort… C’est rien… Au moins… Je vie comme je l’entends et… Je fais ce qui me conviens… Sans dépendre de qui que ce soit… Car j’ai… Ce que l’on peut nommer… La détermination ? Hahaha… »

Ce léger rire, Orion sentait qu’il tomberait dans les dix minutes à venir. Mais mourir, c’était pas dans le programme ! Enfin, pour garder son sérieux, il reprit dans un dernier effort.

« J’ai encore… Des...gens… A aider... Donc… Appel pour moi… Mon nom, Orion… Markan. »

A la fin de cette phrase, il manqua de tomber, s’approchant du mur le plus proche pour rester à tenir debout appuyer contre, si le jeune garçon pouvait l’aider ce serait bien sa veine, mais si c’était quelqu’un de malveillant, ça allait être problématique… Le hic aussi, il n’avait plus un rond sur lui apparemment. Pour le coup ça n’aurait pas eux d’importance, mais bon… Orion allait devoir attendre, il ne pouvait pas vraiment parler plus, économisant ses forces, il se laissa glisser le long du mur pour se retrouver assis les jambes allongées. Le jeune homme avait besoin de soin, mais, fermer les yeux maintenant serait une mauvaise idée.
Luna Astra
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 25 Juin - 20:48
[HRP : Hésite pas à intervenir quand tu veux! Si quelque chose ne te va pas]


Alors qu’Antonio suit le poignardé, il croise les bras derrière la tête. C’est étrange, normalement les personnes pleures, cris ou rage contre le sort quand ils sont dans la position de Mister Red’eyes. Là, cet homme marche et utilise son pouvoir comme s’il n’avait rien. Pourtant, c’est une vraie plaie, Antonio en est certain, alors comment c’est possible qu’il soit encore debout le zigoto ?

Ah, soudainement, l’homme s’arrête. Le garçon se recule de plusieurs pas aussi vite, craignant que cet homme décide à l’amener dans la mort avec lui. Non, voilà que cet inconnu lui pose une question rhétorique. Alors l’ado penche la tête sur le côté, incertain. Observant le regard grave et sérieux. Perplexe, non pas par la question, car la réponse est évidente : « La choisir jusqu’à ce que je n’en ai plus la force », mais plutôt par l’envie de philosophé de cet étrange adulte durant un moment aussi tendu.

Par la suite, Antonio vu qu’il lui faisait signe d’approcher. Aucune chance! L’ado se ferme, méfiant, particulièrement de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Si c’est pour tomber sur quelqu’un qui vole les forces vitales : Non merci! Se faire avoir une fois lui suffit! Il reste en retrait, prêt à esquiver si les têtes viennent à revenir. L’ado a beau être face à un mourant, il pense à lui en premier, la compassion a été retirée de son éducation.

Alors que l’homme parle, parlant encore et encore, mais dont le souffle commence à manquer, l’espèce de créature fantomatique qui l’entourent fini par disparaitre. Antonio se sent mieux d’un coup, car il a moins à surveiller à la fois. Il observe cet homme qui s’accote au mur pour s’asseoir. À la fin, après avoir surement rit de sa situation, le mort donne son nom : Orion Markan.

Les yeux bruns se détournent un instant du mourant pour observer les rues avoisinantes. Non, personne ne vit dans ce coin. C’est plutôt une place pour faire des trucs illégaux plutôt que d’y vivre. À pas lents, retenus, ses vieilles espadrilles rencontrent le sol en direction du blessé. L’homme respire toujours. C’est un coriace à grande gueule, il est bientôt à côté, sauf qu’Anotnio ne prend pas de chacne et lui dit, tout en se penchant à côté de lui.


-Bouge pas, je vais appeler une ambulance pour toi, alors m’attaque pas…

Vif, il se met à lui fouiller les poches. Si Orion le laisse faire, le jeune le soulage de son téléphone portable et de son portefeuille. Il tente d’ouvrir le téléphone, mais remarque que ce dernier est dans un piètre état. Il suppose que l’appareil a subit des coups durant le combat.

- Merde…

Pas le choix, il doit prendre le téléphone que son tuteur lui a donné. Antonio s’assit au sol et remonte la manche de son pantalon jusqu’à pouvoir atteindre le téléphone caché derrière le genou, une des seule place qu’il sait être difficile à voler. Il ouvre le portefeuille tout en regardant Orion. Il lit le nom, confirmant l’identité de l’homme. Ses doigts composent vite le numéro de téléphone des urgences. Il pose l’appareil sur son oreille et entend la voix du répartiteur.


- Envoyez une ambulance Au croisement de Ares Streat et de Falc’. Homme de 18 ans poignardés au ventre et …. Oui, à Wald…. Va te faire foutre !

Il se sent idiot de ne pas y avoir pensé, son tueur lui a bien dit que Wald est hors de beaucoup de limite. Il prend une inspiration serre les dents et se concentre. Il compose à nouveau le numéro des urgences, mais cette fois, il se met à renifler et dit avec des larmes dans la voix :

- Madame! Faut m’aider, mon grand-frère, on s’est fait attaquer. On est a Ares Streat, non au tout début… S’il vous plait! Vite!

Le mensonge était gros, mais après une petite discussion, ça a passé. Il avait menti sur leur position, mais il pourrait déplacer les paramédicaux plus facilement que de convaincre les téléphonistes. Remettant son téléphone en sécurité, il se tourne vers le mort. L’état n’est pas très glorieux.

-Hey, tu meurs pas tout de suite hein ?

Dit-il en chassant les derniers sanglots de sa voix. Il vient casser son bâton dont le diamètre est d’à peine 2 ou 3 centimètres. Puis il met sa main sous le menton de son ainé. Ce geste lui rappelle celui que sa grande-sœur faisait si souvent. Il accote le bâton aux lèvres du macchabée vivant.

-Hm…Tu vas te vider trop vite si on attend, alors mord ça.

S’il ne le fait pas, alors Antonio abandonne rapidement et jettera le bâton sur le sol. Sortant son bien le plus précieux : Son couteau à lame fixe et son briquet, il se met à chauffer le carbonne condensé. Inutile de faire luire le métal, Anotnio a déjà vu et fait ça avant, mais s’était il y a plus de 2 ans. Il a juste besoin de bruler les principales artères et veines qui resurgissent le sang

-Si tu m’attaques, je te l’enfonce. Alors pas de coup en traitre…ça prend 4 secondes.  

Rien de plus lâche que de menacer quelqu’un à bout de force? Sa mère a crevé l’œil d’un soignant en se faisant traiter, car elle avait trop mal. Mieux vaut avertir le patient, l’ado en ait certain. Néanmoins, à force de se concentrer, il sent son nez devenir de plus en plus chatouilleux. Il tente de ne pas trop se focaliser sur cette mauvaise nouvelle.

Lors de l’application du métal dans la plaie, l’odeur de bruler donne mal au cœur à l’ado qui déglutit douloureusement. Retirant ensuite le tout Il retire son chandail et le pose contre la plaie, tout en nouant les bras du chandail sur les côtes de l’homme. Un maux de cœur grandit chez le garçon alors qu’il se redresse. Mentalement, il calcule toujours le temps que l’ambulance va prendre pour arriver… Et c’est pour bientôt.


-Je vais les chercher. Si tu restes en vie, tu auras surement une super infirmière, alors crève pas le poète.

Il ne trouve rien de plus motivant à dire, alors il laisse l’homme contre le mur là et se met à courir pour aller chercher les soignants.

[Je te laisse répondre et j’ouvre si tout est beau pour toi un topic à l’hôpital ?]
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Luna Astra
Luna Astra
Messages : 49
Ven 26 Juin - 0:08
Notre ami faisait tout pour ne pas sombrer dans l’inconscience, il se concentra sur la voix du jeune garçon. Le détrousseur avait certes peur d’être attaqué, mais Orion ne l’aurait pas fait, les maigres forces qui lui restait… Ne le lui permettrait pas. Effectivement le téléphone d’Orion était mort, le jeune garçon sembla en avoir un, dans le fond cela aurait bien surpris Orion si ce dernier n’était pas concentré sur le fait de rester éveillé. Le première appel fut un échec, au bout du fil cela devait être un abruti de première, Orion savait que ce n’était pas évident de venir ici. Mais tout de même ! Ensuite il entendit la seconde méthode, celle du garçon qui a besoin que l’on sauve son frère. Touchant ce mensonge, Orion aurait put réagir en lui ébourriffant les cheveux, mais le fait de ne pas bouger était plus simple pour le moment. Ce geste sera sûrement fait à leur prochaine rencontre. Si Orion le rencontrait de nouveau par la suite. Le jeu d’acteur du garçon avait réussit, si seulement Orion pouvait bouger plus qu’il le fallait…

Mourir… Ce n’était pas dans le programme. Orion ne pouvait que poser son regard vers la position du garçon, les choses devenaient de plus en plus flou. Beaucoup auraient sombré dans l’inconscience, mais pas lui ! Alors que le garçon sembla avoir une idée, notre jeune homme suivit ses instructions, mordant le bout de bois, avec la force qui lui restait cela n’allait pas être évident… Alors qu’il lui demanda de ne pas attaqué, en temps normal Orion aurait rigolé en disant qu’attaquait quelqu’un qui lui vient en aide serait suicidaire vu la situation. Oui, notre ami le savait. Le métal chauffé qui vint à la rencontre de la plaie fut douloureux, de nouveau, cette douleur le faisait comprendre qu’il n’était pas encore mort, bonne nouvelle. Bien que quelques larmes s’échappèrent, c’était bien plus que naturel que le corps réagisse ainsi. Mais venant du grand gaillard, pas un son.

Le jeune ado sortie une phrase qui aurait fait claquer une barre à Orion. Les infirmières avaient l’habitude de le voir. Orion avait la réputation d’un bagarreur, quelqu’un qui va régulièrement à l’hôpital. Autant pour lui que pour accompagner des personnes âgés qui ont du mal à se déplacer. D’un coté on le réprimanderait, mais derrière on comprendrait qu’il n’a pas agit par pur envie de violence. Derrière tout ça, un vieux chien qui c’était fait battre avait put se sauver, mais pour combien de temps ? Il ne pouvait le savoir. N’entendant plus la voix du gamin, Orion chercha un son auquel s’accrocher, le silence se faisait pesant, sa vision s’assombrit, bien que ses pensées fusèrent pour essayer de rester éveiller, il sombra peu à peu dans l’inconscience. Respirant encore, lentement, mais toujours vivant, certains pourraient dire qu’il est pire qu’un cafard. Oui… Orion était le pire des cafards.


[Bouyah, oui ça me convient parfaitement ! Go l'hôpital maintenant ! Héhé. Et je pense que ce sujet peut être clos désormais.]
Luna Astra
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Ven 26 Juin - 4:17
Suite ici : Clic ici et on y va! Trop fait ? [Libre] 3814111967
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: