Bon, arriver à un certain stade on pouvait plus réellement parler de poisse, mais juste de talent. En essayant de jouer de la guitare Lio avait rencontré Elvin, en essayant de se reposer, il avait rencontré Sora en essayant de s’entrainer il avait trouvé son frère, en essayant de faire du tri dans sa tête il était tombé sur l’autre pédiluve, et en voulant essayer d’apprendre à prendre le train, il avait trouvé l’autre… en toute logique aucune chance qu’il ai juste la paix aujourd’hui. Même si la plupart de ceux qu’il avait rencontré étaient cool bien sûr, il aimait beaucoup jouer avec eux mais quand même … il avait besoin de faire du tri bordel. Surtout qu’avec son coloc s’était mission impossible, il partait sur 1000 idées à la fois.
Déjà. La punition s’était achevée il y a peu, donc il avait de nouveau le droit de s’entrainer avec tout le monde. Seulement pour que la punition serve le prof avait doubler la ration d’exercice histoire que tout soit bien plus douloureux pour ceux qui avaient subits.
Alors mercredi, jour de piscine. On aurait pu penser qu’il aurait été le premier a craqué puisqu’il ne s’était pas entrainé depuis un moment, et non, un de ses camarades avait craqué et ses dons s’étaient emballés, du coup il avait projeté des espèces de pics de cuivre dans toutes les directions. Lio avait pu faire une bulle de glace autour de lui qui en avait retenu la plupart manque de chance comme il était le seul à être rester pour protéger les autres… bas une des piques lui avait traversé l’épaule… Résultat, un petit soldat a la crinière glacée attendait dans l’infirmerie que l’infirmier se ramène.
- Il m’a dit de venir, je suis venu.
Il ne s’était pas embêté, puisqu’il avait une douleur lancinante dans l’épaule, il s’était allongé sur un lit, un pied remonté dessus sans enlever ses bouts, trop chiant à enlever, les yeux fermés. Le sang ne coulait plus, il avait gelé la plaie et dit à son prof qu’il allait bien et que ça guérirait vite mais on lavait contraint quand même à aller à l’infirmerie alors que celui qui avait craqué n’avait rien eut d’autre à faire que rentré à sa chambre, s’était juste injuste. S’était donc avec les cheveux détachés et dégoulinants encore de l’eau chlorée dans laquelle ils s’entrainent que le bleu se laissait aller à toutes sortes de pensées. Ah s’il s’écoutait, et s’il n’avait pas mal dans le bras il se ferait une bonne sieste là.
Est-ce que Cymri pourrait dormir ? lui il n’y arrivait pas même si là il aurait aimer, pas en pleine journée, en fait ... il avait envie de repartir… s’était chiant d’être là. Ouai il allait se tirer et puis il se ferait un bandage a l’arrache, comme d’habitude.
-M’as pas dit de rester.
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Mar 29 Oct - 23:39
J'ai bobo fais moi un bisou qui guéri
Il forme une sorte de petit récipient avec ses deux mains, laissant l’eau du robinet s’y engouffrer… il jette ensuite l’eau contre son visage, geste qui lui arracha une grimace à cause du froid de l’eau : mais qu’est-ce que ça faisait du bien. Ça l’avait un peu plus réveillé. Même s’il avait déjà pris sa tasse de café matinale. Il était là, juste en caleçon dans sa chambre : il était presque en retard. Une serviette douce lui essuya le visage. Aoharu avait perdu trente minute à rester au lit. La flemme de se lever. Il n'avait même pas prit sa douche. Non, juste cette petite toilette, du déodorant et ça suffirait. De toute façon, l'odeur de la clope cacherait la misère. D'ailleurs, il venait de s'en allumer une. Oui, il fumait à l'intérieur.
Il finissait de préparer son sac, l était agacé… il avait mal dormi cette nuit. Encore un foutu cauchemar.
Il prit sa moto. Lançant sa cigarette au sol, il l'écrasa en enfilant son casque et... c'était parti. Il regardait le paysage passer devant ses yeux, un paysage morose, toujours identique, le même depuis des années, et ce trajet quotidien depuis maintenant un an.
L’heure passait. Il était pour une fois en retard. Et encore une clope. Bon, il eut le droit à un petit sermon. Bien sûr que non, ça ne lui arrivait pas d’habitude, c’était même sûrement la première (ou deuxième) fois. Haru soupira. Il aura sûrement beaucoup de paperasse en retard, et qui sait combien d'élève vont encore vouloir venir sécher les cours à l'infirmerie...
Aoharu baille, il marche lentement dans les couloirs, avant d'arriver à l'infirmerie, il avait presque envie de fumer dans le parc, mais bon : interdit.
Il arrive à son bureau.
- Monsieur ! Monsieur !
Ah non. Voilà qu’on l’interpelle. Un nouveau sécheur ? Haru ne lui indique même pas la salle d'auscultation, il se lève et lui donne un médicament, le pauvre chou avait mal à la tête. Ah bon. Il le renvoie dans sa classe, s'il pensait se reposer, c'est raté, Aoharu savait très bien qu'il feintait, vu à quel point il était énergique. Puis là, il n’a pas envie de s’embêter. Du sérieux ? Si, il en fait preuve, mais là, tout de suite, Haru était fatigué, il avait des courbatures dû à son sommeil agité... D'ailleurs, il irait bien dormi un peu. Il s'arrête et prend sa tête dans ses mains. Il n’a pas prit ses cachets, Haru sentait une crise arriver. Où est-ce dans sa tête?. Riant presque de sa propre condition, se trouvant lui-même pitoyable. Puis il entend quelqu'un arriver, quelqu'un s'installer dans l'espace de repos… Tss. Encore un morpion... Alors il se relève difficilement… et il sort, ouvrant la pièce il tombe nez à nez avec un garçon aux cheveux bleus. Tiens, il a quelque chose à l'épaule. Ok, là ça à l'air un peu important. Il soupire.
- Bon, qu'est ce qu'il t'arrive à toi ?
Il l'écoute à moitié et lui fait signe. Il faut qu'il le suive, il va l'emmener en salle d'auscultation... Haru s'étira légèrement après avoir ouvert la porte, il va le laisser s'installer, lui, il va chercher une feuille de renseignement pour tout noter et pouvoir remplir son dossier informatiquement.
- Avant toutes choses, ton nom, prénom et classe ?
Et la politesse ? Partie en fumée comme ses cigarettes !
ft. Lio Galen by Citron
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Mer 30 Oct - 0:50
…
Le bleu était prêt à filer, il était même parti pour le faire à la base, il mentirait à son prof et lui dirait qu’il avait vu l’infirmier, avec des antis douleurs et de la glace sur le bras ça devrais passer … puis la douleur … on se fait à tout. Bref, direction la sortie seulement, au moment ou il se tirait, une porte s’ouvrit et quand il se tourna pour voir de quoi il s’agissait… ben il tombé sur un inconnu. Un beau gosse aux cheveux nacrés, avec deux yeux superbes et clairement un caractère pourrit, pas besoin de parler s’était écris sur sa tronche.
-à moi ?
Le bleu allait lui dire qu’il s’était planté de salle mais bon, quitte à être là ….
-J’étais en plein gang bang avec des licornes et des lions de mer se sont ajouter à la bande seulement quand les chiwawas les ont vu ils ont adopté des dominos norvégiens qui avaient tous de grandes queues touffues comme tous les norvégiens et dans cette belle partouse on s’est dit « quel dommage n’y a pas assez de crabe farci pour la Suisse. »
Et le pire c’est qu’il avait clairement la preuve que l’autre n’en avait pas écouté un mot, il lui disait juste de venir derrière lui. Franchement, là il avait plus envie de se barrer…. Son premier plan n’était pas si mauvais que ça Cymri pourrait peut-être le soigner un peu ?
Est-ce que l’autre allait le laisser se barrer ? Quoi que, il pourrait être utile au fond, pour un léger détail.
-Après toute chose, c’est la seconde question Doc.
Toujours être un tit con, toujours !
-Lio, Galen.
Pas moyen qu’il s’installe, il partit directement au bureau.
-Mon prof m’a forcé à venir, faites-lui un mot pour lui dire que mon bras va guérir vite.
Clairement en face il était de mauvais poil et de son coté son bras lui faisait mal …envie de se tirer.
- un bisou sur le bobo et je peux me casser.
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Mer 30 Oct - 14:44
J'ai bobo fais moi un bisou qui guéri
IAh. Il avait affaire à un rigolo… Aoharu soupira. A vrai dire, il écoutait plus ou moins les gens en diagonale, et là, il se foutait clairement de sa gueule. Super, un clown. Ah c’est morveux qui se prennent pour plus fort qu’ils ne le sont. Enfin, ça c’est aussi son problème à Haru. Non parce qu’il peut critiquer un gamin, mais dans le fond… il ne fait pas mieux. Et puis, c’est lui qui a choisi ce métier.
Il avait bien noté son nom et son prénom. Il venait de voir que le garçon ne l’écoutait pas… Il haussa les épaules, après tout, s’il voulait partir, qu’il parte.
- Penses à ton boulot Haru pensa-t-il avant de serrer les dents.
Ouais, non pas qu’il n’aurait pas de mal à retrouver un boulot par la suite mais… bon, il fallait quand même subvenir à ses besoins et le bénévolat à l’hosto, c’était pas ce qui allait le nourrir. Puis, il y a sûrement des petits qui ont vraiment besoin. Allez, courage. Du coup, s’il voulait jouer sur ce terrain, Haru allait le suivre, il retourna donc dans le bureau, zappant totalement ce qu’il avait dit. Aoharu l’attrapa par l’épaule et lui tordit légèrement pour voir les dégâts de glace. Lui faire mal ? Ah oui, il n’y avait pas pensé. Qu’importe. Dans ce geste, Haru pouvait entendre facilement des craquements… Ouais, c’était pas si grave que ça. La glace, ça craque.
- Bon, que tu partes ou non, moi j’m’en fou complétement. Vu les dégâts… si tu veux perdre ton bras dans les heures qui viennent, ça me regardes pas. J’peux te faire ton mot et tu peux dégager. dit-il en appuyant à nouveau sur son épaule avant de le lâcher, sinon, tu fermes gentiment ta gueule et tu me suis.
Ah voilà, le lapinou allait se mettre en colère. Non, juste qu’il ne voulait pas perdre son temps, après tout, il n’a pas le droit de forcer les élèves ! Utiliser un petit mensonge ? Pourquoi pas, si ça pouvait lui faire fermer sa bouche. Donc c’était vite vu pour le médecin : soit il l’écoutait et il le soignait, soit il faisait son petit con et il partait. Haru, lui, n’avait aucune culpabilité à le laisser repartir comme ça. D’ailleurs, Haru s’était dirigé vers son bureau, prêt à lui faire son mot pour qu’il sorte de sa vue. Mais bon, il espérait tout de même que le garçon soit « intelligent » et qu’il se laisse faire.
- Soit tu continues à jouer les gamins, et tu restes ici plus longtemps, soit tu me laisses faire et tu seras vite parti.
Aoharu planta ses yeux rouges dans le regard du garçon, comme s’il lui disait : « A toi le choix ».
ft. Lio Galen by Citron
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Mer 30 Oct - 16:45
…
Être un p’tit con, c’est bien, être un p’tit con pas blesser, c’est mieux.
Voilà qui allait probablement devenir une des références fétiches au bonhomme. Il aurait pu se tiré, et laisser l’autre signaler son départ sans soin mais son prof allait lui casser les noix et l’air de rien il tenait un peu a cette partie de lui. D’un autre coté l’infirmier qui el laisse partir voir même l’y pousse par sa mauvaise humeur, s’était plus ou moins une faute partagée non ? et puis en partant il avait aussi l’option de se faire chouchouter par Sora ou Elvin, quoi que, Sora essayerait encore de trouver une faille dans sa cuirasse…. Nan en fait Cymri restait la meilleure des options enfin jusqu’ cet instant ou toutes ses pensées se tournèrent vers …
Enfoiré de bâtard de fils de ta mère le chiwawa des iles du pacifique nord. Péripatétichienne des bas quartiers couverts de MST qui se fait passer pour un infirmier.
Et beaucoup d’autres douceurs qui passèrent par son esprit alors qu’en dehors il avait cessé les dents, les poings et avait retenu de peu un geste qui aurait pu être pris comme une agression. Enfin en théorie, éventré quelqu’un et accrocher ses boyaux dans tous son bureau puis accrocher sa tête sur une pique et faire le tour de l’école avec en marche militaire en chantant a tue-tête « ding dong the wiked witch is dead » ça peut éventuellement être pris comme une toute petite agression.
Le bleu pris une profonde inspiration, et fit montre toute l’étendue de sa retenue de soldat. Alors que la glace qu’il avait formé dans sa plaie s’était fendue ajoutant des éclats dans sa blessures et laissant a nouveau couler son sang le long de son bras….
-Intéressant point de vue, quand on sait que j’avais moins de dégâts avant de venir me faire soigner.
Alors qu’il pressait de nouveau sur la plaie la glace forma un pic qui transperça sa main, ne fallait pas déconner non plus, la patience avait ses limites.
-C’est pas mon genre.
La célèbre règle militaire « si t’es pas d’accord le mieux c’est que tu fermes ta gueule »
-Mon papa m’as toujours dit de pas suivre les types louches et lunatiques qui cherchent a me faire mal dès la première rencontre.
Il avait un peu de mal à l’appliqué là, serais ce due au sang qui goutait au sol ? possible. -ça doit être handicapant au quotidien.
Plus vraiment le choix maintenant, il avait forcé la glace à fondre vu qu’elle avait fait plus de dégâts que le métal en étant brisée directement a l’intérieur de son bras…. Putain d’infirmier.
-D’être une girouette.
S’il l’avait eu le choix, il se serait barré, et son regard plein de dédain devrait suffire à l’infirmier pour comprendre la chose, mais dans l’état actuel des choses, s’il se baladait dans l’école avec un bras en sang on allait lui prendre la tête et ça le gonflerait vite. Il parti donc dans la salle dans laquelle il s’était allongé, l’esprit de contradiction au maximum de ses capacités et s’assis sur le lit, c’était le mieux qu’on tirerais de lui après l’avoir pris à rebrousse-poil à ce point.
-fait ton taf mon lapin, comme ça je m’en vais et toi tu peux t’enfiler toutes les carottes que tu trouves, ça te détendra.
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Mer 6 Nov - 20:03
J'ai bobo fais moi un bisou qui guéri
A vrai dire, les paroles du garçon ne faisait ni chaud ni froid à notre infirmier. Ou peut-être un peu, il se disait juste qu’il serait tellement mieux assis dans un bar à fumer ou à jouer aux fléchettes. Attends, il n’aime pas trop ça les bars plein de vieux crasseux. Bon, alors chez lui peut-être. Non, voir ces petits cons gâcher leur vie, ou faire les imbéciles, c’était assez agaçant, mais bon, qui était-il pour juger. Surtout qu’il jugeait mal, ou sur une première impression.
Le médecin écoutait à moitié ses blablas, il s’était affairé dans son petit cabinet l’infirmier, il prenait des gans, des patchs, il prenait du désinfectant et puis, hop : un petit kit de cicatrisation. Il avait mis tout ça sur un petit chariot roulant…
- Bon, je vais nettoyer tout ça.
Aoharu mit alors ses gants rapidement puis il prit ses compresses. Il commençait d'abord par nettoyer le sang, il s'occuperait du reste après. Compresses, désinfectant, il n'y avait pas tant de sang que ça mais bon, un bon nettoyage n'a jamais fait de mal à personne.
- Tu me dis si ça fait mal... demanda-t-il, concentré sur son travail.
ft. Lio Galen by Citron
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Sam 9 Nov - 13:00
…
Comment décrire la suite… bah de façon simple.
Après avoir dais disparaitre la glace, qui grâce a monsieur je me la joue, avait fait encore plus de dégâts dans l’épaule que le métal lui-même, le bleu avait été obliger de déconnecter. Pourquoi ? Comment ? Et bien rien de plus simple, en général personne n’aime voir son propre sang couler et puisque pas mal de vaisseaux avaient subits les humeurs de l’autre, il saignait bien. La douleur anesthésiée par le coté glacé du garçon était maintenant bien plus forte du fait qu’il avait quand même un trou dans l’épaule. Et enfin, la compagnie en ce genre de situation état quand même relativement importante pour penser à autre chose.
En d’autres mots il y avait carton plein du côté du bleu.
De fait, en bon soldat prêt a supporté de la torture d’où qu’elle vienne, il s’était mentalement échappé. Aucune idée de comment il avait appris à faire ça, son papa et sa maman lui avaient dit qu’il le faisait depuis tout petit quand il se faisait vraiment mal… tant mieux au fond ça lui évitait de se taper des situations comme celle-là.
Les yeux ouverts, les traits figés sur une expression pleine de sérénité, la main en pression constante sur son épaule dégoulinante de sang pour ralentir la chute du précieux liquide, le bleu attendait. Dans son esprit, il était chez lui, avec les siens, il présentait Cymri a ses parents et tout se passait bien dans la chaleur douce de son foyer. Tout le monde riait, Elvin et Sora, présents aussi étaient d’un rouge vif alors que Lio s’amusait à parler de tout un tas de sujets qu’il savait lui-même manier comme des armes avec la plus grande des facilités. Et Lycoris faisait des colliers de fleurs avec le bouquet que papa avait offert à maman… ce qui faisait râler l’homme et rire la femme.
Tout son petit monde tournait bien, allait droit, il n’y avait ni pédiluve cassant les noisettes de tout le monde, ni connard … le calme … le bonheur de la famille et d’une situation douce et calme. Dehors on aurait put lui faire n’importe quoi, la douleur dans son épaule était tout a fait anecdotique maintenant, elle était présente dans son songe, mais sourde, effacée par le flot d’émotion qu’il faisait passer par-dessus tout ça.
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Mer 13 Nov - 23:36
J'ai bobo fais moi un bisou qui guéri
En tout cas, il y a une chose qu’on ne pouvait pas enlever à Haru… il s’appliquait au travail. D’accord, peut-être pas sur le côté relationnel ou émotionnel, là, c’était plutôt une armoire à glace mais, sur le côté concret, manuel et la tâche à réaliser, il était plutôt bon. Même très bon. Il n’avait peut-être pas la douceur nécessaire ceci dit. A part avec les enfants, les petits. Ah là, c’était un vrai nounours… manque de bol, Lio n’était pas un enfant, et en plus c’était ce qu’Aoharu définissait comme : « un parfait petit con ». Tant mieux si ça l’amuse d’être comme ça, des baffes, il allait souvent s’en manger s’il voulait être dans l’armée. Enfin, sûrement. Il en sait rien lui. Et il s’en était pris lui aussi, et beaucoup plus s’il n’avait pas changé.
Mais revenons à nos moutons, enfin, à notre lion plutôt. Il était là assis. Bizarrement, ou plutôt heureusement, il ne disait rien. Vu son cirque de tout à l’heure, Aoharu s’attendait à ce qu’il fasse la chochotte, qu’il le critique ou qu’il… l’insulte ? A vrai dire, il eut un petit sourire presque sadique. Mais ce n’est pas pour autant qu’il allait s’amuser à lui faire davantage mal, du moins tant qu’il restait muet comme ça. L’infirmier venait de retirer tout corps étrangers en Lio, que ça soit bactérie ou autres, il avait bien nettoyé comme il fallait, même le bras du garçon était propre comme un sous neuf ! Il était plutôt fier de lui.
Il finissait par lui refermer la plaie grâce à des petits strips de suture. Il avait mis de la gaz imbibée de produit, pour au final lui faire un grand pansement résistant à l’eau. Il s’écarta alors et poqua doucement le front du garçon, comme pour « le réveiller ».
- C’est fini. dit-il sèchement en enlevant ses gants et en emmenant toutes les compresses de sang à la poubelle.
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