La journée commence normalement quand l'un de mes supérieurs me demande d'aller à Carrol dans le bureau des stratèges. Il m’avait dit que c'était pour une des missions des plus importantes. Il fallait donc que j'aille voir Takar Euphaïstace, le stratège des éclaireurs, d’après mon supérieur il faut que je fasse attention  car apparemment il est quelqu’un qui n’aime pas être dérangé. De plus il fallait qu’il me le demande la seule semaine que j'avais de vacances mais bon enfin bref ce sont les ordres. Après 4 minutes j'arrive devant le bureau quand j’ai vu un collègue qui  est placé là devant la porte du bureau et me demande ce que j'ai à faire ici puis je montre mon blason comme quoi je suis en éclaireur du 2ème escadron Charlie. Lorsque je rentre, je ressens comme une froideur que la personne debout devant moi dégage. Je voyais bien que l'homme qui était devant moi n'aimait pas être déranger. Il était là droit et très froid. D’habitude je montre très peu de mes sentiments  alors je fais de même et je reste le plus froid possible puis je me présente :
-Je suis Tristan Natoras et on m'a demandé de venir ici, il paraît que c’est pour une sélection d’une mission des plus importantes monsieur.
J'ai l'habitude de côtoyer des hommes qui  n'aime pas les gens et moi je fais partie des méfiant et timide. J'essaie d'être le plus discret possible ce qui me rends comparable à eux du à ma méfiance poussée.  Mais  je le reste surtout devant une personne d’une aussi grande prestance et de toute façon c'était mon supérieur, qui soit-il je reste droit et à l'écoute. Je  lui pose une question :
- En quoi puis-je vous être utile monsieur ?

L'un de mes supérieurs me propose une partie d'échec, si j'avais cru entendre ça un jour! Mais bon c'est le moment de se démarquer. Je suis nul à ce jeu mais peut-être que j'aurai ma chance cette fois-ci. De plus je joue assez fréquemment avec ma sœur, elle est assez forte et changer d'adversaire va me faire sans doute un peu du bien.

- Oui pourquoi pas ça serait un honneur de faire une partie avec l'un de mes supérieurs.

Répondis-je. Je me doute bien que, un moment ou à un autre, il va me dire : Pourquoi vous êtes rentré dans l'armée ? Un truc du genre. Et paf dans le mille j'avais visé juste. Bon cette fois ci, je ne lui fait pas la réponse cliché. Je n'ai pas gâcher ma journée pour rien alors je lui réponds ce que j'ai sur le cœur.

- Je suis rentré chez les éclaireurs car le seul souvenir que j’ai avant d’être recueilli dans une famille d’accueil a était l’extérieur de la capitale. J’étais seul avec ma petite sœur livré a nous même. Les seuls souvenirs sont les corps de mes parents ensanglanté, et gelée. Le visage de ma petite sœur frigorifiée et paniqué. Encore aujourd’hui je me demande pourquoi je suis vivant avec ma petite sœur, pourquoi le monde si cruel qu’il est nous a sauvé. Pour moi être chez les éclaireur me permet de me souvenir d’où je viens et voila pourquoi j’ai choisie les éclaireurs.

Je me doute qu’il ne va pas apprécier mon histoire si ennuyeuse et si différente. C’est la première fois que je me livre autant à un supérieur et une personne tout simplement. Je réfléchie sans doute trop sur mon passé, sur mon identité. Mais je ne sais pas pourquoi mais l’ambiance qu’il y a dans la pièce me fais me sentir tout bizarre. Il va falloir que je sois plus prudent, on ne sais jamais car bon c’est pas un psy mais un de mes supérieur.  

Comment ça le monde n’est pas cruel ? Il a crée des bêtes horribles quand même. Je ne suis pas d'accord mais bon, mon petit Tristan calme toi, c’est un supérieur. De plus, puisque je suis là finissons ce questionnaire pendant cette partie d’Échec que je vais sûrement perdre en plus. Je sens que cet homme est comme une pieuvre qui attend ses proies et quand il les tient il ne les laisse plus partir. Cette pièce est la cachette et ses questions sont des tentacules tenaces qui visent à montrer qui nous sommes vraiment. Je ne suis pas très à l'aise avec des personnes comme celle-ci. En plus il ose me donner la leçon. Calme, calme. Je souffle un bon coup et je lui répond calmement :


- Peut-être que pour vous le passé n’est pas ce qui vous a forgé mais j’en ai cette impression. Il m’aide à voir ce que je dois faire. Je ne pense donc pas que ce soit un manque d’ambition mais une vision différente. Et je m’impressionne des personnes qui vivent dans le présent. Vraiment !



En quoi j’intéresse les gens ? J’ai une vit qui doit être d’un ennui, la vache. Mon pauvre Tristan je te plains. Voilà ce que je me dis en me regardant dans mon miroir, tous les matins. Et puis depuis peu je repense à la journée que j’ai passé avec cette petite hybride toute mignonne qui s'intéressait à moi. Elle avait une de ces naïveté comme si le monde était beau. Pour moi, enfin, je pense que peut-être sur certaines choses il doit avoir raison, comme sur la cruauté des gens, mais cela je ne lui dirais jamais, par pure fierté. J’essaie de ne pas être un livre ouvert mais cet homme, quand tu es prêt de lui, tu sens une aura malfaisante et tu as l'impression qu’il va te tuer à tout moment si tu ne lui dis pas tout. Je suis sur que tu as beau être la personne la plus forte de la Terre, il te met en bas de la hiérarchie sans que tu le vois. Je trouve que cette image de la pieuvre lui va à ravir. Je suis déjà dans son piège, je suis comme un poisson qui essaye de s’enfuir. Puis je commence enfin à prendre
une pièce, c’est un pion que je place en e4. Son échiquier est incroyablement doré ses pièces blanches sont en quartz blanc et ses pièces noires, je dirais que ses du quartz fumé. J’ai l’impression que chaque cases, chaque pièces et contour du plateau vaut une fortune. Aloï n’en reviendra pas quand je lui dirait sur quoi j’ai joué, elle qui est si fan des échecs.

Une sicilienne évidemment. Bon il faut que je fasse une variante anti-sicilienne, ma sœur m’en a appris une, espérons qu’elle marche. Pour l’instant c’est une sicilienne classique, puisque je vais mettre mon cavalier en f3. Espérons lui tenir tête un petit peu. J’espère que cette partie ne vas pas trop me déconcentrer. Je le regarde en croisant les bras, style le gars ultras confiant alors que bon, réellement dans ma tête c’est un peu la panique à bord. Bon de toute façon ça ne vas pas changer grand-chose cette partie.


Il a raison c’est sûr ! Le passé doit me passer outre mais je n’y arrive pas depuis cet accident, où, c’est deux corps à côté de moi qui sont sûrement mes parents et ceux d’Aloï. En plus je suis le seul à m’en souvenir, en effet ma petite sœur était bien trop petite pour s’en rappeler. Et puis il y a un problème c’est que je me souvient même pas de ma vie d’avant. Suis-je originaire de la capitale ? Ou de terre lointaine ? Ça je ne le sais pas si je me souvenez de mon nom, ou quelle que chose comme ça, ça pourrait m’aider. Mon dieu, qu’es que cela m’énerve ! Toute les nuits, je rêve de cet accident, du coup j’y pense une partie de ma journée, avec ça c’est sur que je ne vais pas avancer comme cela, mais si c’était si simple de passer à autres choses. J’ai , enfin, je croit fait tout mon possible pour passer à autre chose. Les relations amoureuses, mon dieu que je suis maladroit avec les femmes ! Mais aussi aller chez des psychologues et d’autre truc du genre. Mais bon je pense qu’un traumatisme comme cela tu t’en remet pas, enfin je crois. Je pense que la seule solution est de savoir ce qui c’est passé cette nuit là. Et peut-être que là j’arriverai à atteindre mon idéal. En tout cas je m’y force d’y croire. Soudain, alors que j’étais perdu à moitié dans mes pensés, il me posa une question qui m’interpella, car oui avant c’est pas que je n’écoutais pas mais c’est que j’étais plus concentré sur les possibilités de coup aux échec qui pouvais me mettre en avantage ou bien trop perdu dans ma grande réflexion. Mais cette question, comment dois-je répondre ? Comme l’autre coups avec ma grande sincérité que j’ai dans le cœur, ou tourner autour du pot ? Mais bon les devises que l’on ma apprise c’est pour tout rassembler la sincérité. Je vais donc être sincère, et puis qui sait peut-être qu’il pourrait m’aider. Mais en quoi une pieuvre comme lui va bien vouloir m’aider. On ne sait jamais. Qui sais, il est peut-être là, mit par le destin pour m’aider dans ma quête. Et je me doute que tourné autour du pot ne ferait que rallonger la journée qui me semble déjà interminable. Donc je lui dis:




- Oui, j’ai cherché, mais j’ai pas trouvé grands-choses. En même temps je cherche seulement que depuis un peu plus de quatre ans. Dix ans de recherches en plus à l’extérieur de la ville.Comment vous dire que c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.


C’est étrange, j’ai comme une espérance qu’il me vienne en aide au fond. Je ne sais pas vraiment, mais en tout cas, ce Monsieur Euphaïstace, c’est vraiment une rencontre surprenante.

Je suis sûr qu’il veut me déstabiliser avec sa question à la noix. Monsieur le visionnaire ne voit que le présent et le futur. Pourtant je suis sûr que ses questions, ont un certain but. Il a l’air quelqu’un de si curieux et pourtant si réservé. Je me fou à moitié de ce qu’il pense de moi et pourtant c’est le seul supérieur à qui je fais plus attention à mes réponses. Je lui réponds :