Petite citation

Votre personnage

Physique

Sans être petit, Noah n’est pas très grand. Il n’est pas non plus particulièrement musclé, ce qui est un mystère quand on considère tout le temps qu’il passe à se bagarrer. En général, avec sa silhouette mince, il se fond très bien dans la masse.

Ses traits doux et ses cheveux châtain pourraient lui donner un air de petit garçon innocent, mais ce n’est pas vraiment le cas. Il faut dire qu’il n’a pas exactement l’attitude qui avec. Entre les sourires sarcastiques et la posture presque toujours agressive, il ne passe souvent pas pour quelqu’un de sympa.

En général, il se fout un peu de son apparence, et ça se voit. Il est habillé un peu n’importe comment, toujours de manière très simple. On voit bien qu’il a juste pris les premiers habits qui lui sont passés sous la main.

Caractère

Toujours entrain de préparer un mauvais coup, Noah est quelqu’un de très rancunier et jaloux. S’il en veut à quelqu’un, il se vengera, souvent en sur régissant totalement sans s’en rendre compte. Allié au fait qu’il en vient très facilement aux mains quand il est en colère, ça lui a vite valu une assez mauvaise réputation.

De plus, même quand il n’est ni en colère ni entrain de se venger, il est toujours occupé à provoquer les autres, à essayer de les énerver. ça vaut autant pour les professeurs que pour les autres élèves, tous les gens qu’il ne connaît pas extrêmement bien. Même s’il sait que ça ne le mènera à rien, il ne peut pas s’en empêcher.

Quand il commence enfin à faire confiance à quelqu’un, il devient moins agressif et peut même se montrer sympa. Il devient alors un garçon intelligent, bien qu’impulsif et n’ayant aucun contrôle sur ses émotions.

Histoire

Noah est né et a grandi dans une ambiance familiale un peu particulière. Sa mère, Cynthia, avait rencontré son père dans un bar. Simple serveuse jeune et naïve, elle s’était laissée séduire par les promesses de mariage et de vie de luxe à la capitale. L’homme était marié, mais ce n’était qu’un détail. De toute façon, il disait qu’il quitterait sa femme pour elle.

Ils ne se connaissaient que depuis quelques mois quand elle a appris qu’elle était enceinte. Elle était très heureuse et se voyait déjà élever son fils avec lui. Les gens autour d’elle la prévinrent qu’il ne resterait pas avec elle, qu’il jouait la comédie et qu’elle ne devrait pas garder l’enfant, mais elle n’écoutait pas.

Quelque mois plus tard, Noah est né. L’homme lui dit qu’il avait engagé la procédure de divorce avec sa femme, mais que ça allait probablement s’éterniser. Ce n’était pas vrai, mais s’il voulait que Cynthia le croit encore, il fallait au moins ça. Il comptait bien rester dans cette situation où il profitait des deux femmes jusqu’à ce qu’il se lasse de la mère de Noah et qu’il décide d’aller trouver mieux.

Alors que Noah avait deux ans, rien n’avait vraiment changé, à part que Cynthia commençait à en avoir marre. Elle finit par décider qu’elle allait prendre les choses en main. Sans demander l’avis du principal concerné, elle écrivit une lettre à la femme du père de Noah pour lui expliquer qui toute la situation. Comme ça, ils n’auraient plus à se cacher.

Ça ne manqua pas. Le soir-même, il se fit mettre à la porte par sa femme. Dans les semaines qui suivirent, lui et Cynthia déménagèrent à la capitale, probablement plus pour fuir son ex-femme qu’autre chose.

Pendant quelques mois, ils vécurent effectivement tous les trois dans un appartement spacieux de Carrol. Mais très vite, l’homme se lassa. Il lui fallait un moyen d’éloigner Cynthia sans la quitter pour autant. Il voulait pouvoir revenir profiter d’elle une fois de temps en temps. Il voulait savoir qu’elle l'attendait, qu’elle l’espérait.

Alors il lui dit que le divorce avait enfin été conclu, à distance. Que son ex-femme l’avait ruiné. Qu’il allait partir, le temps de se refaire et qu’en attendant, il ne reviendrait que de temps en temps. Sur ce, il la laissa.

Effectivement, le temps passa, et il se mit à rendre visite de moins en moins souvent. Cynthia avait de son côté de plus en plus de mal à s’en sortir, surtout financièrement. Elle enchaînait les petits boulots mal payés sans arriver à trouver quoi que ce soit de stable.

Plus le temps passait, plus ça empirait. Mais elle refusait d’arrêter de croire que le père de Noah reviendrait s’installer avec eux et les sauveraient dès qu’il le pourrait. Même si c’était évident que ça n’arriverait jamais, elle ne pouvait pas s’empêcher d’espérer.

Mais au bout d’un moment, l’espoir ne fut plus suffisant pour contrer la réalité. Alors elle se mit à alterner boulot, antidépresseurs et alcool pour éviter d’y réfléchir. Il reviendrait, elle en était certaine.

Ça, allié à une conclusion simple : tout était de la faute de l’ex-femme. De la Belheart. Il lui fallait un responsable pour sa situation, quelqu’un à dénoncer, et ce fut la première personne à qui elle pensa. Si elle ne l’avait pas ruiné, le père de Noah serait encore avec eux. Ils auraient de l’argent, et ils seraient heureux. Tout était de sa faute.

Elle se mit à répéter ça tellement souvent que ça finit évidemment par déteindre sur son fils. Noah, qui était déjà un enfant turbulent et prompt à se bagarrer, se mit à haïr la Belheart autant que sa mère.

Quand, quelques années plus tard, une lettre arriva pour annoncer que Noah était admissible à l’académie, le garçon voulut d’abord refuser. Il ne voulait pas laisser sa mère seule. Mais elle finit bien par le convaincre, puis-ce qu’il y entra à contrecœur.