Une école où les élèves sont répartit par duo et doivent cohabiter
 
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Collaboration forcée [PV Kaen]
Shouta Ooganemochi
Shouta Ooganemochi
Messages : 37
Localisation : Avec Stacy
Sam 13 Juin - 10:27
Collaboration Forcée
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école lui avait enfin attribuer un camarade de chambre. Par chance ça semblait être une demoiselle et non un homme. La collaboration avec un un homme aurait été plus compliqué car généralement ça finissait en concours de celui qui était le plus viril.

Shouta n'aimait pas la violence et il se retrouvait à devoir mettre un mec ko juste pour lui prouver que c'était pas parce qu'il avait un joli visage et était un gosse de riche qu'il s'avait pas se défendre. Les filles c'étaient mieux car non seulement il pouvait les draguer mais en plus leur simple présence suffisait à rendre jalouse Stacy.

Il n'avait pas eu beaucoup d'information sur la nouvelle venue et il n'avait pas non plus chercher en avoir véritablement. Si elle était jolie c'était encore mieux mais si elle ne l'était pas il supporterai sa présence comme il aurait supporté n'importe qui d'autres.

Il n'aimait pas devoir partager sa chambre mais c'était souvent les règles dans les écoles et il avait appris à faire avec sans pour autant adoré. Il était généralement un bon camarade de chambre une fois qu'ils avaient mis au point des règles de savoir vivres.

Shouta restait énervant et ça arrivait souvent que son partenaire de chambré se retrouve à dormir sur le seuil parce qu'il était occupé à s'envoyer en l'air avec des lycéennes car même lorsqu'il était collégien il n'avait que très rarement eu des rapports avec des collégiennes mais bon ça arrivait pas non plus toutes les semaines donc ses camarades de chambres lui pardonnait souvent.

Pour ce qui était de la répartition de la chambre. Shouta avait déjà pris possession de tout les placards disponible. Il y avait 2 bureau mais les deux étaient également occuper par pas mal de petits appareil. Réveil, auto-cuiseur, bouilloire et il y avait bien sur une partie des affaires de maquillages de Stacy. Elle avait laissait traîner d'ailleurs d'autres trucs ici et là.

La chambre était en ordre mais on pouvait voir que la pièce avait littéralement été envahie par le jeune homme et au dessus du lit de Kaen, ou en tout cas le futur lit, il y avait même déjà un écran plat. On l'avait prévenu un peu avant la rentrée de sa chambre et il avait eu le temps de faire quelques aménagement, à ses frais bien sur, dans la chambre pour que se soit un peu plus confortable. Il avait garder bien sur l'aspect primaire de la pièce mais son lit était clairement plus luxueux et plus confortable que celui de Kaen. Pareil pour sa chaise de bureau et il avait même fait changer la moquette contrairement aux autres chambres.

Bref Kaen était assez veinarde car leurs chambres étaient luxueuses par apports aux autres mais son colocataire était un peu envahissant. Certains appareil était normalement pas permis cependant la direction semblait fermer les yeux. C'était un autre avantage pour Kaen qui pouvait apporter des trucs interdit également dans la chambre.


Tout ça pour dire que si sa colocataire voulait trouver un endroit pour vider sa valise elle allait avoir du mal car il n'y avait plus vraiment de place dans les tiroirs et que Shouta même s'il avait été prévenu n'avait pas pris la peine de libéré un peu de place pour elle.
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Shouta Ooganemochi
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Kaen
Kaen
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Localisation : Au soleil
Sam 13 Juin - 13:25


♫ Disturb the sound of silence♫

La chaleur de l’astre solaire monte de plus en plus haut dans le ciel couleur de l’été quand les nuages préfèrent faire profil bas devant sa puissance foudroyante. Les oiseaux chantent et communiquent leur joie en des langages incompréhensibles à l’ouïe humaine. Les fleurs multicolores pullulent à travers tout le parc en un paysage époustouflant de beauté. L’herbe verdoyante semble à peine se froisser sous la douceur de ses pas légers, aussi tendres que ceux d’une plume venant la caresser de leurs ondes chatoyantes.

Au milieu de ce tableau digne des plus grands noms de la peinture, une fine silhouette se distingue. Vêtue d’un haut clair laissant ses épaules découvertes, ses manches courtes lui permettent de supporter cette tentative caniculaire d’annihiler le doux sourire de ses lèvres rosées. Une jupe à tartan aux tons orangés et gris tombe sur ses cuisses fines et ses jambes aériennes ne faisant aucun bruit sur le gazon lui chatouillant sa peau bronzée. Ses longs cheveux d’un roux flamboyant chute en une cascade hypnotique jusqu’à ses reins avec élégance. Sur son visage aux traits bien dessinés se terrent deux grands yeux couleur de l’or capable d’ensorceler quiconque les croise en compagnie de son sourire symbole de l’innocence.

Des écouteurs dans les oreilles, elle s’assoit aux pieds d’un arbre majestueux recouvrant partiellement les cieux de ses feuilles entremêlées dans une harmonie parfaite. Les douces notes se diffusant en son esprit, elle entrouvre son sac pour en ressortir un carnet et un crayon. Les signes écrits et les dessins recouvrent rapidement les pages en des schémas incompréhensibles aux âmes non-initiées. Voilà à peine quelques jours qu’elle est arrivée en cet étrange endroit et apparemment elle doit attendre que la direction lui attribue une personne avec laquelle elle devra s’allier pour le reste de sa scolarité. Ne pouvant pas encore se rendre en cours à cause de son dossier incomplet, elle laisse passer le temps dans ses occupations favorites, sachant parfaitement qu’elle devra retourner en classe tôt ou tard après presque six ans d’absence.Les minutes s’égrainent au même rythme que son stylo courant sur son manuscrit alors que ses pensées sont transportées dans un lointain infini.

-Ah Kaen, je te trouve enfin. Nous t’avons trouvé un binôme !

Peut-être pas si loin qu’elle ne l’aurait voulu apparemment. Niveau tranquillité d’esprit, elle n’est pas encore au point à en croire la voix féminine l’obligeant à retirer ses écouteurs. Son attention portée sur l’adulte, celle-ci répète ses propos et en première réponse, l’adolescente se contente d’acquiescer. Chargée de la renseigner du mieux possible, l’employée débite ses connaissances en évitant soigneusement de trop se noyer dans les pupilles dorées de son interlocutrice silencieuse.

-Il se nomme Shouta Ooganemochi, il est en seconde comme toi et est ici depuis quelques semaines. Je vais te conduire à sa chambre, enfin votre logement commun désormais.

L’espace d’un instant, la jeune fille délivre la surveillante de l’hypnose naturelle de ses pupilles alors qu’elle papillonne des paupières à l’information reçue. La direction l’avait bien informée qu’elle serait en binôme avec soit un homme ou une femme mais elle n’a pas dû bien évoqué cet aspect intime de la chose en incluant une colocation. Une légère grimace sur les lèvres à l’idée de vivre aussi étroitement avec un mâle, espèce dont elle n’a connu que la violence à l’exception de son père, elle lâche un léger soupir avant de hocher docilement la tête. Se levant, elle ramasse ses affaires et suit l’inconnue venant de tourner les talons. Récupérant ses quelques vêtements et autres effets personnels dans la pièce attribuée aux arrivées toutes récentes, elle ne prononce toujours pas un mot. Un nœud au ventre, elle s’achemine vers les dortoirs sur les traces de l’étrangère. Arrivées devant une élégante porte de bois, elle le lui indique d’un signe de tête avant d’abaisser la poignée après un rapide tour de clé dans la serrure.

-Voilà, c’est ici. Je te laisse t’installer, Shouta est en cours et reviendra d’ici le début de soirée, je suppose. Je te donne également un double des clefs. Je te souhaite une bonne journée, Kaen.


Retrouvant spontanément sa langue, l’adolescente la remercie vivement en inclinant le torse et en faisant chanter sa douce voix. Se retrouvant seule, elle pénètre dans la pièce et un soupir découragé franchit le seuil de ses lèvres. Si elle ignore concrètement à quoi ressemble son colocataire, elle comprend rapidement qu’il est du genre à étaler ses affaires absolument partout, seul le matelas de son futur lit semblant avoir été épargné par son squattage. Les deux placards redoublent de vêtements, divers objets sont posés sur les bureaux dans un bazar organisé propre à son binôme. Un écran plat géant est même installé au-dessus de son oreiller à elle. Une flamme presque pareille à celle colorant ses cheveux vient illuminer son regard. Il aime la technologie et bénéficie visiblement d’argent au vu du luxe repéré ici et là ? Parfait, il risque d’avoir une surprise si jamais il ose protester contre son initiative. Elle a du travail devant elle et des heures avant son retour, c’est parti…

Abattant le boulot avec courage, elle dégage les habits de la seconde armoire pour les ranger dans la première, celle la plus proche du lit de son colocataire. En faisant de même avec son bureau, elle repartage la chambre avec égalité avant de pouvoir parsemer ses propres effets personnels dans le coin lui étant légalement réservé. Dégageant même l’écran plat, elle le branche sur le mur à côté du matelas où dort le jeune homme inconnu. N’ayant aucun problème à manipuler les fils et autres manutentions nécessaires à ce genre d’installation, il ne pourra pas dire que sa télévision ne fonctionne plus…sauf si elle en décide autrement mais c’est une autre histoire.

Ses affaires enfin classées et la chambre respirant un meilleur partage de l’espace, elle s’occupe de faire son lit avant de pouvoir s’allonger dessus, un roman à la main. Il est environ 16h30 lorsque une envie titille ses entrailles et elle se lève sans hésiter. Un téléphone de haute technologie posé sur son bureau, elle manipule habilement les touches tactiles pour qu’une douce mélodie ne s’en extirpe. Les notes attrapent un rythme aux sonorités médiévales bien connues des fans des séries télévisées où chaque épisode génère violence et suspense. Si elle n’a jamais voulu passer son temps à regarder cette prétendue idée de génie, elle en apprécie néanmoins le générique. Ses bras et ses jambes se délient avec grâce tandis qu’elle ferme les yeux pour mieux s’imprégner de ses mouvements. Enchaînant les pas dans une parfaite maîtrise, chaque geste semble vouloir raconter une histoire dans un accent de légèreté intense. La moquette sous ses pieds nus parait vouloir entrer en osmose avec elle tant elle y resplendit dans sa chorégraphie improvisée.

Si seulement elle pouvait danser jusqu’à la fin des temps et que son esprit parte dans un ailleurs où les rêves prennent vie. Danse tant que tu le peux encore, petite flamme, avant de te brûler les doigts.
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Kaen
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Shouta Ooganemochi
Shouta Ooganemochi
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Localisation : Avec Stacy
Sam 13 Juin - 14:52
Collaboration Forcée
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houta avait été en cours comme le voulait son statut d'étudiant. Il préférait ne pas assister aux cours néanmoins il devait faire acte de présence une fois de temps en temps histoire d'avoir le taux de présence requis pour passer dans l'année supérieur.

Il avait donc passé une bonne partie de sa journée à lire un roman pendant le cours ou faire la sieste. Au début, les profs l'avaient assez réprimandé pour son attitude mais bien vite ils l'avaient laisser tranquille. Premièrement parce que ça ne changeait absolument rien à son attitude et donc c'était une perte de temps pour eux et pour les autres étudiants.

Ensuite parce que les rares fois ou il allait au tableau, il arrivait sans aucun problème à faire les exercices qu'on lui demandait. Il en profitait même pour faire un one man show en expliquant comment il était arriver à ce résultat là. Bref il faisait pratiquement le cours à la place du prof.

Puisqu'il n'était pas du genre bruyant, les profs le laissaient donc faire ce qu'il voulait tant que ses notes suivaient. Shouta détestait l'école mais pour reprendre l'entreprise familiale il allait certainement devoir passé encore pas mal d'année sur les bancs de l'école.

Après selon ce qu'il avait entendu dire, à l'université la présence n'était pas forcement le plus important. Certains étudiants ne montrait leurs têtes que durant les examens et c'était le genre de taux de présence qu'il souhaitait atteindre.

La journée du jeune homme avait donc été assez tranquille entre les cours barbants et son temps de midi avec son amie d'enfance. Les cours finissait à 17h mais aujourd'hui il avait club de natation en plus. Il aimait bien les cours de natation car il pouvait regarder les jeunes filles en maillot de bain.

Shouta n'avait pas un niveau exceptionnelle dans ce domaine là mais restait dans les meilleur du club. Il pourrait être le meilleur ou avoir un niveau olympique s'il s'investissait à 100% dans son club mais c'était pas son genre de fournir un effort. C'était un peu l'inconvénient d'être un gamin pourri gâté on apprenait pas vraiment à faire des efforts.

Shouta ne rejoignit donc sa chambre que vers 20h après avoir été manger avec Stacy. Lorsqu'il rentra dans sa chambre, il put admiré le carnage qui avait été fait. Le jeune homme soupira un peu et fit passé son regard de gauche à droite de la pièce. La nouvelle venue avait sans l'ombre d'un remords toucher à ses affaires.

Dans la pratique si elle avait même détruit l'écran plat il n'en avait que faire puisqu'il suffisait de quelques rubis pour le remplacer. Il n'y avait pas grands chose de vraiment coûteux dans la pièces puisqu'il n'y en avait même pas pour 10 000 rubis mais bon c'était plus le manque d'éducation de Kaen qui le déprimait.

En théorie, la chambre devait être mise à 50/50 mais c'était la théorie pas vraiment la pratique. Il y avait toujours une base de négociation, un commun accord et un certain savoir vivre. On l'avait prévenu assez tardivement qu'il allait avoir un retardataire dans sa chambre. On lui avait dis de pas prendre trop ses aises parce qu'il ne serait pas seul mais c'était pas une raison pour prendre la moitié de la pièce comme ça.

-Tu dois être Kaen je présume. C'est pas très sympathique d'avoir toucher à mes affaires sans mon autorisation. Je t'aurai fait de la place si tu me l'avais demandé je ne suis pas un monstre.

Le jeune homme d'un mètres 80 avait pas pris un ton agressif, il n'avait pas pris un ton pour autant poli non plus. C'était plus un ton profondément las mais ça restait plus que correct. La demoiselle avait de la chance d'être tomber sur lui et pas sa meilleure amie.

Stacy aurait clairement piqué une crise et on l'aurait entendu à l'autre bout de l'académie. Lui n'aimait pas qu'on touche à ses affaires mais restait assez calme. Il était plutôt du genre à demander un dédommagement en échange. On n'allait pas contre sa nature de marchand.

Le jeune homme continua d'observer la pièce pour essayer de voir ou était passer ses affaires et surtout si rien de précieux n'avait été voler ou endommager. Il avait les moyens mais ça ne faisait pas de lui quelqu'un de fortement dépensiers ou plutôt il préférait ne pas avoir a remplacer un objet qui lui appartenait s'il en voyait encore de l’utiliser.

Il connaissait pas l'adolescente et il préférait ne pas se retrouver avec une cleptomane. Pour la première fois, il porta véritablement son regard sur colocataire. Il n'avait pas de regard lubrique ou méfiant mais c'était plus le regard du commerçant. Il observait la nouvelle comme pour savoir si elle était digne d'intérêt. Il évaluait la valeur qu'elle pouvait avoir et le temps qu'il pouvait lui consacrer.
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Shouta Ooganemochi
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Kaen
Kaen
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Sam 13 Juin - 16:08


♫ I can see your pride ♫

Après bien du temps à avoir déménagé et réaménagé les affaires de l’étudiant ayant largement outrepassé les frontières implicites de la chambre, la jeune femme peut enfin songer à elle. Entreposant ses effets personnels dans une armoire vide et le bureau soigné, elle ignore combien de tours la pendule a pu faire avant qu’elle ne s’écroule sur le lit, un roman prenant son attention.

S’évadant dans les mots, elle songe à tous ses rêves écrits ou dessinés par bien des esprits. Tournant la dernière page de son épais livre, elle le remet en place dans sa petite bibliothèque qu’elle a aménagée du côté de son lit. Une fougueuse envie de danser lui nouant le ventre, elle assouvit son puissant désir à même la moquette acceptant ses pas légers avec plaisir. Les notes aux sons médiévaux emplissent la pièce tandis que ses bras et jambes s’harmonisent dans une chorégraphie divine. Tout son corps mince semble aussi léger qu’une étoile venue briller sur scène.

Lorsque ses muscles cèdent enfin à l’épuisement, les aiguilles de sa montre se rapprochent des vingt heures. Poussant un léger soupir, elle file rapidement aux bains pour se laver avant de renfiler ses habits clairs et revenir à la chambre. Croquant une pomme tout en prenant diverses notes à son bureau, un léger bruit en direction de la porte lui fait lever les yeux.
Elle avise la fine silhouette venant de pénétrer dans la pièce. Ses courts cheveux blonds dorés aux reflets châtains et son regard noisette ont certainement de quoi faire tourner les têtes mais quelque chose en lui instaure immédiatement la méfiance pour l’adolescente. Ce n’est pas son apparence vestimentaire, un simple haut rayé surmonté d’une veste de cuir noir, qui lui ordonne cet étrange sentiment comme un instinct venu des profondeurs de son passé.

-Tu dois être Kaen je présume. Ce n’est pas très sympathique d'avoir touché à mes affaires sans mon autorisation. Je t'aurai fait de la place si tu me l'avais demandé je ne suis pas un monstre.


Son ton mi- agressif mi sarcastique éveille instantanément l’un de ses sourcils venant s’arquer vers le haut. C’est donc ça…Son arrogance suinte par tous les pores de sa peau. Sa connaissance de faits subjectifs vis-à-vis de lui-même ne passe pas par les chemins de la modestie. Se levant de son bureau, elle incline très légèrement la tête en guise de salut alors que sa voix chantante résonne dans une mélodie proche du divin.

-Je suppose tout autant que tu es mon colocataire, Shouta si j’ai bien retenu ce que m’a dit la surveillante. Enchantée de te rencontrer.

Arguant par bien plus de politesses que lui, Passant la pièce au peigne fin pour y déceler le mécontentement du garçon, à savoir qu’elle a osé déplacer ses affaires pour mieux répartir la chambre, elle ne cesse d’arborer cette sensation d’ironie cachée derrière son doux regard. Papillonnant des paupières avec une innocence non-feinte, un rictus ironique perce à l’orée de ses lèvres délicates tandis qu’elle répond avec candeur.

-Il est tout aussi poli de s’étaler partout en ne laissant quasiment aucune place à l’autre si je comprends bien ? Je devais ranger mes affaires, je n’ai fait que reprendre les meubles mis à ma disposition tout en rangeant tes effets personnels. J’ignorais à quel moment tu rentrais qui plus est, je ne pouvais décemment attendre quand il m’a été demandé d’aménager absolument aujourd’hui. Je suis sincèrement navrée d’avoir eu à agir ainsi mais sans personne ici, j’ai dû prendre mes propres décisions avant de pouvoir m’installer ici comme il me l’a été ordonné.


Sa défense s’érige parfaitement en retournant les reproches du jeune homme contre lui sans qu’elle y perde une once de politesse. Alors qu’elle s’apprête à se retourner, quelque chose attire son attention. L’adolescent continue de surveiller les alentours en vérifiant chacun de ses objets mais ce n’est pas son comportement suspicieux qui tend violemment ses muscles alors que tout son instinct se met en branle.

Ses yeux noisette d’or la dévisagent dans une attitude presque malsaine. Si depuis sa puberté, elle sait que bien des regards pervers peuvent se poser sur ses formes, elle ne peut accuser son colocataire de s’adonner à ce petit jeu dégoûtant. Non, c’est limite pire. Si bien des hommes ont pu la déshabiller mentalement et l’aborder comme des chiens sur un morceau de viande, le lycéen l’observe comme une simple marchandise devant laquelle hésiter au supermarché. Un léger déglutis traversant sa gorge et son corps parcouru d’un bref frisson, ne supportant pas ce type de métamorphose psychologique, elle s’arme de courage en serrant brièvement les poings. Un sourire innocent étirant ses traits fins sur son visage bronzé, elle lance sa sincérité avec une certaine désinvolture.

-Si tu as des questions, je préfère que tu me les poses directement plutôt que de m’observer ainsi, ce n’est pas très sympathique. Je te remercie.

Du haut de sa grande taille, elle reprend habilement ses propres mots pour les ériger en son avantage. Toujours polie, il ne peut lui reprocher d’être cruelle avec lui ou d’imiter sa propre arrogance tant elle respire la courtoisie et la candeur. Ses grands yeux couleur de l’or attrapant ceux de l’adolescent, il pourrait bien s’y noyer s’il ne prend pas garde tant ils décèlent une forme d’hypnose des plus ensorcelantes.

Le libérant de sa transe visuelle, elle attrape le carnet sur son bureau accompagné d’un crayon de charbon. Manipulant parfaitement l’objet, elle croque en quelques secondes le portrait de son colocataire dans un mélange d’ombre et de luminosité des plus maîtrisés. Même sans couleur, le dessin recèle tout son talent et montre le moindre détail de la silhouette masculine en face d’elle. Sa tenue y est même peinte avec précision et il lui faut moins de deux minutes pour s’acquitter de son travail improvisé.

-Oh pardon, je reprends une vieille habitude d’enfance, les gens m’ont souvent demandé de les croquer. Visiblement, ça laisse des traces.

Utilisant un vocabulaire propre à celui du milieu artistique, elle n’y rajoute aucun sous-entendu. Son innocence l’empêche même d’y déceler le plus petit détournement dit intime ou sexuel. Si le verbe mentionner laisse penser à des crocs dansant sur une peau nue ou des morsures alimentaires, l’adolescente ne lui connait que le sens propre au dessin. Arrachant délicatement la feuille de son carnet, elle la pose sur son bureau avec l’intention de la ranger plus tard.

Politesse et personnification de l’innocence d’un côté pour un mâle élevé dans l’assurance et l’arrogance de l’autre, tous les signes sont là pour peindre une rencontre des plus inhabituelles.
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Kaen
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Shouta Ooganemochi
Shouta Ooganemochi
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Localisation : Avec Stacy
Sam 13 Juin - 18:45
Collaboration Forcée
HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifL'excuse de la technomancienne était donc simplement de faire ce qu'on lui avait demander. Un peu facile comme excuse surtout que l'école lui avait dis de commencer à s'installer et surement de défaire ses affaires comme on lui avait dis mais ils n'avaient pas vraiment préciser un délai non plus.

A l'écouter on lui avait mis un fusil au niveau de la tempe et on l'avait obligée à déplacer les affaires du jeune homme pour installer les siennes. Il était certes important de suivre les règles en société mais la c'était plus de la docilité c'était abusif. Shouta ne trouvait pas un mot pour définir le comportement soumis de sa parasite.

-Si tes instructions étaient les mêmes que les miennes. On t'a dis je te laisse t'installer et découvrir ta nouvelle chambre. J'espère que tu t'y sentira bien. Personne a préciser que tout devait être fait aujourd'hui enfin tu avais droit à la moitié de la chambre je suppose qu'on peut considéré que tu n'as fait que prendre ce qui était à toi.

Shouta n'était pas du genre rancunier et sa nouvelle camarade ne semblait pas méchante. Elle serait difficile à vivre par moment car un peu bizarre mais il aurait pu tomber sur pire que ça. Au moins il était pas tomber sur une Eros.

L'adolescent ne prit pas la peine de relever non plus qu'on ne l'avait prévenu qu'hier soir ou peut-être avant hier soir qu'il y allait avoir un nouvel occupant dans la pièce. En sachant qu'on était vendredi, il n'aurait pas eu le temps de ranger la chambre pour lui laisser de la place. Il avait plutôt envisager faire ça avec son nouveau colocataire durant le week-end en négociant comme un marchand de tapis pour obtenir au minimum 75% de la pièce.

Au vu de tout les changements, la demoiselle devait y avoir passer une bonne partie de la journée au au moins une bonne partie de l'après midi. Shouta lui avait une vie social, des cours et était membre de 2 clubs, il n'aurait pas eu le temps de le faire même si dans son cas c'était aucune envie de le faire néanmoins ça l'ennuyait de se faire juger par une demi portion qui ne le connaissait absolument pas.

Le dessin ne le dérangeait pas. L'attitude de Kaen beaucoup plus en réalité. Il détestait les gens qui se faisait passer pour ce qu'ils n'étaient pas. En gros depuis qu'il était arrivé, il s'était fait calomnié par la châtaigne en justifiant qu'elle était totalement innocente et qu'elle était dans son plein droit. Elle jouait les innocentes mais une partie de son attitude était tourner sur la séduction.

Aucun risque que cela puisse marché sur lui malheureusement pour elle. Elle avait du faire cela toute sa vie, jouer les innocentes, jouer jeunes filles fragiles qui faisait semblant de ne pas savoir qu'elle avait du charme mais ce genre de numéro ne prenait pas sur quelqu'un comme Shouta.

La première raison c'était que la petite était un 6 ou 7 sur 10 ce qui était pas mal mais qu'il était constamment en contact avec un 10. Aussi attirante qu'elle pouvait l'être, ses charmes s'en retrouvait fortement réduit et il était certains que beaucoup de monde aurait pu se perdre dans ses yeux assez magnifique d'ailleurs mais Shouta avait mieux à faire que s'y perdre.

La seconde c'était que depuis qu'il était gamin il pouvait avoir toutes les filles qu'il voulait donc il était pas vraiment du genre à tomber à la renverse devant une fille. C'était même plutôt l'inverse et il avait eu quelques aventures avec des jeunes femmes qui pouvait rivalisé largement avec la beauté de Stacy donc qui surpassait énormément Kaen.

La troisième et dernière raison c'était qu'il n'était pas vraiment dans les bonnes dispositions pour la trouver attirante. Le jeune homme était au courant qu'il était censer cohabité avec elle mais il avait toujours eu du mal avec le fait que la personne se pense chez elle. Il partageait certes la chambre mais dans l'esprit de Shouta c'était la sienne et Kaen était juste la pour faire joli et dormir dans la pièce. Rien a voir avec son sexe, elle aurait été un homme ça aurait été pareil. Ce sentiment a été renforcer parce qu'elle était une retardataire.

Il n'y aurait eu aucun problème s'ils avaient emménager en même temps mais c'était pas le cas à l'heure actuelle. Elle était arrivée en retard pour une raison obscur et donc avait perdu son droit de légitimité sur la chambre. Elle était donc passer de camarade de classe à juste parasite en arrivant en retard.

-Pas de soucis pour le dessin. C'est pas mal mais j'ai déjà vu mieux. Je peux savoir ou tu as mis la montre que j'avais laisser sur "ton" bureau? Je ne la vois pas sur mon bureau. Elle vaut 50 000 rubis donc m’ennuierai un peu de la perdre.

Ce qui l'ennuie surtout c'était que c'était un cadeau d'anniversaire de Stacy. Il l'avait en réalité jamais mise pour pas l’abîmée. Elle était facilement repérable c'était une montre noire absolument magnifique et en plus elle était dans un petit cube en verre pour bien la mettre en valeur. Il était possible qu'elle l'ai mis dans un tiroir du bureau ou qu'elle est simplement entasser tout sur son bureau et donc que sa précieuse montre soit recouverte par ses affaires mais ne pas l'avoir vu en rentrant dans la pièce le rendait un peu nerveux.

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Shouta Ooganemochi
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Kaen
Kaen
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Localisation : Au soleil
Sam 13 Juin - 20:00


♫ Summer is a curse or a blessing ? ♫

Les mots sonnant comme des ordres remontent à la surface de sa mémoire alors qu’elle papillonne doucement des paupières avec une innocence naturelle. La direction lui avait pourtant bien mentionné qu’elle devait emménager rapidement une fois une chambre lui étant attribuée. Aucun mal ou désir malveillant ne perle en ses gestes et actions, sa candeur l’empêchant d’y apposer la moindre note négative. Toute sa vie a été érigée pour qu’elle croit les propos lui étant adressés sans apprendre à décortiquer les possibles sous-entendus.

-Si tes instructions étaient les mêmes que les miennes. On t'a dit je te laisse t'installer et découvrir ta nouvelle chambre. J'espère que tu t'y sentiras bien. Personne a précisé que tout devait être fait aujourd'hui enfin tu avais droit à la moitié de la chambre je suppose qu'on peut considérer que tu n'as fait que prendre ce qui était à toi.

Cillant des yeux dans un réflexe de peine sincère, elle penche la tête sur le côté avec ingénuité, cherchant dans le flot de ses souvenirs ses préceptes d’éducation ayant pu faillir. Elle se souvient que la surveillante lui avait recommandé de clairement ranger ses affaires dès qu’elle aurait son logement afin qu’elle puisse se rendre en classe au plus tôt. Personne ne lui avait dit de ne pas réagir face à une chambre quelque peu désordonnée, son instinct lui avait simplement ordonné de ranger comme elle l’aurait fait dans une maison neuve. Les joues roses, elle joint ses doigts avant d’incliner la tête et une partie du torse dans un geste d’excuses, sa voix mélodieuse signant sa franchise naïve.

-Je suis vraiment navrée si je t’ai dérangé, ce n’était absolument pas mon intention. On m’a dit de m’installer dans la moitié de la chambre pour que j’aille en cours dès demain. J’ai pensé que ça te plairait d’avoir un logement rangé et nettoyé, je suis désolée.

Si le jeune homme a pu avoir le moindre doute quant à la vérité de son comportement, ses soupçons peuvent immédiatement s’effacer devant l’adolescente aux longs cheveux roux. Elle ne joue pas la comédie de la candeur, elle est réellement et profondément innocente. Peut-être manque t-elle de notions de sociabilité de par son histoire mais une chose lui est certaine, elle est incapable de surfer avec la malignité et la ruse. Son sourire et sa douceur sont aussi vrais que le feu flamboyant de ses cheveux.

Attrapant une feuille de son carnet dans un réflexe étrange, elle croque le portrait de son camarade, son crayon en charbon courant sur le papier en des gestes précis. Le moindre détail de ses traits y est dessiné tout comme la précision de ses vêtements ou points repérables de son corps. Plongeant dans ses pensées, elle ne s’aperçoit de sa mauvaise habitude que bien trop tard. Rougissante, elle s’excuse de nouveau, son ingénuité naturelle passant dans la roseur de son visage.

-Pas de soucis pour le dessin. C'est pas mal mais j'ai déjà vu mieux. Je peux savoir où tu as mis la montre que j'avais laissée sur "ton" bureau? Je ne la vois pas sur mon bureau. Elle vaut 50 000 rubis donc m’ennuierai un peu de la perdre.


L’image de la pendule de poignet à la teinte noire enfermée dans un cube de verre revient à ses souvenirs. En voulant réaménager son propre bureau, c’est le premier objet sur lequel ses yeux d’or se sont posés. Si elle n’a aucune conscience financière des choses, la beauté de la chose avait suffi à la rendre prudente quant à sa manipulation. Les joues toujours dans une couleur rosé, elle hoche la tête, ses lèvres délicates s’érigeant en un sourire aussi candide que son cœur.

-Oui, je me souviens de cette montre. Elle est tellement jolie que j’ai eu peur de la briser en la rangeant si jamais je l’oubliais quelque part. Je l’ai tout de suite mis dans le tiroir de ta table de chevet afin qu’elle soit protégée. Je suis navrée si ça t’a dérangé, j’ai préféré la placer en lieu sûr.


La jeune femme n’évoque même pas l’aspect coûteux de l’objet en dépit de la précision chiffrée de son colocataire. Ayant dû apprendre à survivre seule depuis l’âge de dix ans, elle n’a plus du tout idée du monde matériel qui l’entoure et encore moins des nombres barbares pouvant s’y accrocher. Bien sûr, elle a parfois dû mettre son pouvoir à contribution afin de pouvoir manger ou s’acheter un vêtement neuf mais ses propres prix de vente sont si dérisoires aux yeux des opportunistes tant elle ignore toutes les bases du commerce. Elle-même ne dispose d’aucun souvenir précieux, elle n’a même pas pu emmener une photo de ses parents lorsqu’elle a été chassée de sa communauté à coups de pierres. Une fois certaine que le garçon a pu vérifier la présence effective de sa montre dans le tiroir désigné, une idée commence à germer dans son esprit. Toujours d’une timidité désarmante et d’une innocence absolument pas hypocrite tant elle suinte le naturel, elle adresse un tendre sourire à son colocataire.

-Je ne voudrais pas que notre binôme parte sur de mauvaises bases puisque nous devons collaborer sur les prochaines années. Tout d’abord, je tiens à m’excuser si mon comportement te parait gênant ou autres, mes liens sociaux sont quasiment inexistants depuis des années si bien que je manque de pratique. Ensuite, puis-je te proposer de sortir quelque part ? Il serait profitable de mieux apprendre à nous connaitre après tout si nous devons évoluer en duo pendant notre scolarité. Enfin, peut-être pas ce soir puisqu’il est tard…à moins que tu ne connaisses un endroit sympathique ? Je n’ai pas du tout de connaissances dans ce domaine.

Papillonnant des paupières, son visage et ses mots sont une personnification de l’innocence. Réellement peinée à l’idée d’avoir pu blesser quiconque de par son attitude et une sociabilité mal développée, sa douceur ferait fondre le cœur du pire des bourreaux. Maitrisant habilement les mots, elle est d’une politesse exquise en dépit de ses maladresses sociales. Joignant ses doigts qu’elle incline en même temps que sa tête dans un geste de salut respectueux universel, sa voix mélodieuse où suinte la plus grande tendresse résonne de nouveau dans l’atmosphère chatoyante.

-Permets-moi de t’inviter quand tu le voudras, je m’en remets à toi. Je ne connais pas bien ce monde, j’espère le découvrir en ta compagnie. Peut-être pourrions-nous aussi nous mettre d'accord sur des règles si cela te tient à coeur.

Plus de doute, elle se morfond dans la candeur tant elle l’incarne dans toute sa splendeur. Incapable de la moindre poussière de malveillance, elle se charge même d’une culpabilité n’ayant pas lieu d’être. Si le Diable voulait s’incarner en elle, il en serait immédiatement rejetée tant son âme transpire l’innocence et la politesse. Aussi délicate qu’une poupée de verre, elle ne peut penser à mal, son cœur irrémédiablement tournée vers l’entraide et la solidarité. Les compromis semblent faire partie de sa nature, ne percevant même pas les possibles ions négatifs venant recouvrir les autres d’une partielle obscurité.

Petite flamme, tu ne peux pas te brûler les doigts alors jette-toi à l’eau…

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Kaen
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Shouta Ooganemochi
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Sam 13 Juin - 20:59
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HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifC'était excessivement facile de faire plier Kaen en vérité. Bien plus facile que ce que Shouta aurait cru au premier abord. En fait, il y avait de forte chance que l'adolescente sous tout aussi peureuse que l'était la renarde mais elle avait beaucoup moins de fierté.

Elle ne tiendrait donc jamais tête à Shouta bien longtemps et maintenant qu'il savait cela leur relation allait être jusqu'à la fin de leur scolarité une relation de dominant et de dominé. Il ne serait pas cruel avec la jeune demoiselle car c'était pas son style mais il ne la considérera jamais contre son égal ou encore moins comme une rivale.

Il y avait peu de chance que ça en soit une pour lui ou pour sa meilleure amie mais le faite qu'elle soit un véritable paillasson rendait les choses facile pour lui cependant il craignait un peu de ce que sa meilleure amie allait lui faire. Il n'était pas attaché à Kaen mais restait son binôme et donc il avait une certaines responsabilité envers elle.

-C'est gentil de le proposer ma petite Kaen mais si tu tiens vraiment à faire une sortie mon éducation m'oblige à devoir t'invité. Je suis un gentleman et si je vais en rendez-vous avec une demoiselle c'est moi qui invite surtout que, ne le prends pas mal, tu n'as pas les moyens de m'inviter là ou je l'habitude de me rendre.

Shouta n'avait pas vérifier les dires de la technomancienne. Elle n'avait aucune raison de lui mentir et de toute façon elle faisait une bien piètre menteuse de toute façon. Elle avait évoqué la première les règles qu'il fallait mettre en place et ça lui allait parfaitement car sans aucune règle leur relation allait vite se dégrader rapidement.

Le jeune homme sorti un téléphone de sa poche et alla chercher dans ses photos. Il afficha l'image d'une magnifique hybride et se contenta simplement de montré la photo à sa camarade de chambre. Il valait mieux tout de suite qu'elle reconnaisse Stacy pour éviter de se faire insulter directement.

-C'est Stacy belheart. Ma meilleur amie et mon amie d'enfance. Je la connais depuis que je suis né et certaines de ses affaires étaient dans la chambre. Elle possède une clé de la chambre également car depuis qu'on est petit je lui ai toujours donné un double même si je voulais je pourrais pas la récupéré mais si tu veux essayer de reprendre la clé bon courage.

Le jeune homme laissa encore l'image de Stacy au yeux de sa coloc quelques instants histoire que la renarde se grave dans sa mémoire. Si Kaen avait trouver Shouta agressif, dur à vivre, égoïste, arrogant et pénible c'était simplement parce qu'elle avait pas encore rencontré Stacy.

Pourtant ses qualificatifs étaient dans la catégorie qualité de Stacy et pas ses défauts donc il valait mieux pas que ce petit chaton apeuré se mettent le renard à dos car elle se ferrait tailler en pièces. Shouta n'avait encore expliqué aucune règle et comptait pas faire une liste non plus. Il allait énoncer juste des choses qui lui semblait couler de source et qui était plus là pour protéger Kaen que véritablement lui rendre service.

-Je n'ai pas de soucis avec ton dessin mais évite de faire ce genre de chose devant Stacy c'est le genre de chose qui la rend agressive. Je te conseille fortement donc de détruire ton dessin ou de toujours le garder sur toi car si tu le cache dans la chambre elle le trouvera et tu vas passé un très mauvais quart d'heures. Quand je parle de détruire je parle pas juste de le déchiré et de le mettre dans la poubelle je parle bien de le déchiré, de le passer à la déchiqueteuse jusqu'à ce qu'on puisse plus voir ce que c'était ou encore mieux de le brûler.

C'était un peu prêt tout ce qui lui venait à l'esprit pour l'instant. Shouta n'avait pas vraiment été très douer pour fixé des règles puisque depuis qu'il était petit il faisait un peu tout ce qu'il voulait. Rien n'y personne ne lui avait jamais empêcher de faire absolument tout ce qu'il voulait et donc quand on avait la mentalité de : "je veux un truc, je le prends" c'était un peu compliqué de fixé des règles.

-Je suis pas très bon pour fixé des règles mais si tu as des idées je t'écoute et on pourra en discuter. Il faut juste qu'on se mettent d'accord sur le signal qu'on doit afficher sur la porte lorsqu'on ramènera un personne du sexe opposé ou du même sexe je sais pas tes préférences. Juste pour éviter tomber sur une situation gênante si tu vois ce que je veux dire.

Il espérait vraiment qu'elle voyait ce qu'elle voulait dire. Il avait pas envie de devoir réexpliqué ce genre de chose encore une fois. Il avait déjà eu énormément de mal la première fois qu'il avait du expliqué ce genre de chose à Stacy pour qu'elle comprenne sans pour autant qu'elle perte sa candeur et son innocence. Après au vu de l'attitude de l'adolescente, il était bon pour devoir réexpliquer pourquoi il faut ce genre de signal.

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Sam 13 Juin - 22:22


♫ You give love a bad name ♫

Si l’innocence de la jeune femme l’empêche de percevoir la malveillance autour d’elle et qu’elle porte sur ses frêles épaules le poids de beaucoup trop de culpabilités inutiles, elle n’est pas pour autant dénuée d’un minimum d’amour propre. Ne voyant aucun intérêt à une fierté excessive au point de partir dans la vantardise, son orgueil se résume plus à savoir faire part de ses opinions sans pour autant vriller dans l’insolence. Son calme et sa grande douceur la protègent en tout temps des conflits venant polluer inutilement le cœur.

Sa candeur se lie avec un certain instinct de survie développé au fil des années à se sentir traquée par diverses créatures et brigands opportunistes. Tout en elle lui hurle que le jeune homme compte de faire d’elle une dominée silencieuse et une dose de courage vient envelopper son esprit telle une flamme vivifiante la ramenant à la vie. Portant haut sa foi en l’égalité des femmes et des hommes, elle sait que sa sociabilité lui fait encore défaut.
Lui proposant de sortir en sa compagnie afin d’en apprendre plus l’un sur l’autre et établir une véritable relation de binôme avec le minimum de respect, sa politesse excessive en tête, elle attend patiemment sa réponse. Laquelle ne tarde pas à venir et lui octroie un sourcil arqué de surprise.

-C'est gentil de le proposer ma petite Kaen mais si tu tiens vraiment à faire une sortie mon éducation m'oblige à devoir t'inviter. Je suis un gentleman et si je vais en rendez-vous avec une demoiselle c'est moi qui invite surtout que, ne le prends pas mal, tu n'as pas les moyens de m'inviter là où je l'habitude de me rendre.

Les joues roses, elle penche le crâne sur le côté à la recherche d’une compréhension des propos du jeune homme. C’est donc ainsi qu’il fonctionne ? Comme c’est étrange…Elle ne se souvient plus beaucoup du visage de ses parents mais elle sait que chacun et chacune payait de leur côté lors de leurs sorties. Redressant le torse, elle secoue la tête pour se justifier de sa voix mélodieuse.

-Euh je…J’ai de l’argent, tu sais ? Je peux en avoir à ma guise et si tu tiens absolument à payer ta part, laisse-moi me charger de la mienne, je t’en prie. Je ne sais pas ce que signifie le « gentleman » dont tu parles mais comprends que je ne tiens pas à dépendre financièrement de quelqu’un. J’ignore où tu as l’habitude d’aller mais tu n’as pas à t’inquiéter de mon paiement.

Espérant qu’il ait l’empathie pour sa demande, sa peau reprend peau à peu sa couleur originelle qu’est le naturellement halé par le soleil. Ne précisant pas de quelle manière elle peut gagner sa vie, pouvant largement devenir plus riche que lui si seulement elle le désirait, elle se contente de continuer de sourire. Son ingénuité lui interdisant de mentir, elle n’en a aucune raison qui plus est, l’adolescent ne peut réellement lui opposer grande résistance sur ce point. Il a bien dû comprendre que seule la vérité et la sincérité, aussi maladroite puisse-elle être socialement, sortent de sa bouche.

Lui demandant s’il souhaite évoquer des règles au sein de leur colocation pour le bien-être de leur binôme, elle penche de nouveau la tête sur le côté tandis qu’il extirpe un téléphone dernière génération de sa poche. Lui affichant l’image photographiée d’une jeune femme aux longs cheveux blonds clairs et au regard légèrement rougeoyant, elle l’observe sans mot dire, des points d’interrogations dans ses yeux d’or. Remarquant ses étranges oreilles de fourrure, le questionnement se lit davantage sur son visage comme perdue dans sa propre incompréhension du monde.

En dehors de ce détail des plus uniques, l’inconnue présente une minceur similaire à la sienne, peut-être danse t-elle aussi ? À la différence que l’étrange fait montre de plus de formes généreuses quand l’étudiante rousse semble littéralement des plus amaigrie sous ses vêtements. Depuis quand n’a-t-elle pas mangé à sa faim, trop occupée à survivre tout en distribuant solidarité et sourires autour d’elle ?  

-C'est Stacy belheart. Ma meilleure amie et mon amie d'enfance. Je la connais depuis que je suis né et certaines de ses affaires étaient dans la chambre. Elle possède une clé de la chambre également car depuis qu'on est petit je lui ai toujours donné un double même si je voulais je ne pourrais pas la récupéré mais si tu veux essayer de reprendre la clé bon courage.


Enregistrant l’information en même temps que la photographie, elle acquiesce au mot du garçon. Secouant la tête, ses mains s’agitant comme dans un signe de négation, un tendre sourire revient planer sur ses lèvres délicates.

-Oh, ne t’en fais pas. Je n’ai pas l’intention de me mettre à dos ton amie, je ne toucherais plus tes affaires si c’est cela qui l’inquiète. Tant que tu en fais de même avec les miennes, ça devrait aller.


Ayant encore quelques secondes la photographie sous le nez, elle imprime en sa mémoire les derniers détails avant de hocher la tête. Rangeant son téléphone, l’étudiant semble se rappeler des règles évoquées précédemment et reprend la parole pour en lier une seconde.

-Je n'ai pas de soucis avec ton dessin mais évite de faire ce genre de chose devant Stacy c'est le genre de chose qui la rend agressive. Je te conseille fortement donc de détruire ton dessin ou de toujours le garder sur toi car si tu le cache dans la chambre elle le trouvera et tu vas passer un très mauvais quart d'heures. Quand je parle de détruire je ne parle pas juste de le déchiré et de le mettre dans la poubelle je parle bien de le déchiré, de le passer à la déchiqueteuse jusqu'à ce qu'on puisse plus voir ce que c'était ou encore mieux de le brûler.

Écarquillant ses yeux dorés dans un tableau de surprise, une légère rougeur revient prendre possession de ses joues. Papillonnant des paupières comme pour s’extirper d’un mauvais rêve, elle tourne la tête en direction de son bureau. Y avisant toujours la présence de sa feuille, elle la prend entre ses doigts fins et regarde son dessin avec tristesse comme pour espérer y déceler les reproches qui lui seraient apportés en dehors de son style artistique.

-Mais je…Je n’ai pas fait ça pour rendre agressif quiconque, je ne comprends pas. Ce n’est qu’un croquis comme j’ai eu l’habitude d’en faire, personne ne m’a dit que c’était négatif. Enfin, si tel est ton souhait, je dois avoir un objet de ce genre dans le coin, attends.

Tournant les talons, elle se dirige du côté de son lit le plus proche de la porte inaccessible au regard du prénommé Shouta. S’agenouillant, elle y ouvre un large tiroir pour sembler fouiller à l’intérieur. Certaine qu’il ne peut percevoir ses actions, une douce lueur éclaire son index au creux du meuble. Une imprimante broyeuse se matérialise dans un dessin de perfection avant qu’elle ne l’attrape et ne le soulève comme si de rien n’était.

-Je me disais bien que je devais avoir un tel objet dans mes affaires, j’écris et schématise beaucoup sur des feuilles mais je ne peux, hélas, tout garder.


Non pas que l’adolescente soit une fieffée menteuse, son âme candide incapable d’un tel fait mais elle a tant entendu être une sorcière au sein de son village natal que déceler le vrai du faux lui est encore difficile. Son pouvoir est maudit, elle le sait, on lui a dit et même hurlé dessus, comment pourrait-elle ne pas y croire ? Autant que son camarade ne soit pas au courant de cette étrange magie, peut-être agirait-il comme les hommes l’ayant chassée à coups de pierre s’il apprenait pareille chose ?

Mettant l’appareil en marche dans un son perforant, elle regarde son croquis une dernière fois en poussant un léger soupir, le chagrin au cœur. Ne comprenant pas toujours les émotions dominant ce monde, elle laisse sa petite œuvre d’art aux dents acérées de la machine non sans un pincement violent à l’âme. Une fois sûre que l’office est rempli, elle replace l’invention dans son tiroir en apparence quand la réalité est tout autre. Son doigt étincelle brièvement de nouveau sans que son colocataire ne puisse le voir et la mangeuse de papier disparait aussi vite qu’elle est venue. Se relevant, ses oreilles perçoivent de nouveau la voix de l’étudiant aux étranges idées.

- Je ne suis pas très bon pour fixer des règles mais si tu as des idées je t'écoute et on pourra en discuter. Il faut juste qu'on se mette d'accord sur le signal qu'on doit afficher sur la porte lorsqu'on ramènera un personne du sexe opposé ou du même sexe, je ne sais pas tes préférences. Juste pour éviter tomber sur une situation gênante si tu vois ce que je veux dire.

Cillant des paupières à un rythme rapide, des dizaines de points d’interrogations commencent à naître dans son regard couleur métal précieux. Penchant la tête sur le côté, elle cherche en sa mémoire les significations de tels propos sans y trouver autrement que du vide tant son innocence lui voile sa perception de ce qui l’entoure. Une situation gênante ? Qu’essaye t-il de lui dire ? Existe-t-il des sens implicite sous son discours ? Les joues légèrement rougies, elle secoue la tête dans sa candeur habituelle.

-Je..Je ne comprends pas, je suis désolée. Une chambre est faite pour dormir, non ? Pourquoi voudrais-tu que j’y invite des gens ? Pourquoi un signal ? Tu n’as pas la clé avec toi ?

Consciente de sa naïveté profonde, la jeune fille espère qu’en fréquentant son binôme, elle arrivera à acquérir du caractère et une meilleure sociabilité. Son cœur la pousse toujours à aider les autres mais cela ne doit pas se faire en la piétinant, elle se souvient encore des paroles de sa mère. Elle a droit au respect comme tout le monde et la solidarité ne peut s’effectuer en s’oubliant soi-même dans l’histoire. Après tout, elle existe elle aussi même si elle a tendance à ne pas toujours s’en rappeler.

Commençant à récupérer des minuscules grains de personnalité dans celle du garçon, elle est déterminée à changer même si cela s’avère plus difficile que prévu avec sa timidité malmenée par le harcèlement dont elle a été victime au sein de son village. Non pas qu’elle ignore concrètement les techniques reproductives de l’être humain, après tout elle sait lire et a tenté de s’éduquer comme elle le pouvait ces six dernières années. Seulement, son innocence la protège de tout ce genre de pensées comme désireuse de ne pas la souiller. Elle a beau avoir conscience que les terriens et terriennes se rapprochent physiquement pour procréer, elle est bien trop pure pour y penser en première fatalité au moindre sous-entendu.

En tant que femme en devenir, elle a dû apprendre à gérer la survenue de ses premières règles seule et pour ce faire, il a bien fallu se renseigner à travers les livres ou les ordinateurs quand son pouvoir lui en créait un. Elle a pu apprendre le nom de ses organes génitaux et le fonctionnement du cycle féminin afin de ne plus paniquer en se voyant perdre du sang tous les mois. Ses connaissances sont des plus élevées dans les choses concrètes, elle cache une immense culture générale dans tous les domaines mais sa candeur ne fait pas encore le lien entre son savoir et le concret sous-entendu. Une autre préoccupation lui revenant à l’esprit, elle en fait part à son compagnon de chambrée.

-Avec tout ça, je ne sais même plus quel jour nous sommes et encore moins l’heure, visiblement ma montre s’est arrêtée. Veux-tu que nous sortions maintenant ? Je ne tiens pas à moisir dans cette chambre, j’ai une envie folle de me dégourdir les jambes, pas toi ? C’est l’occasion idéale pour nous découvrir après tout.



Prenant plus l’initiative, heureux présent de la personnalité de son camarade bien malgré lui et elle-même, elle commence à s’affirmer, quoique encore timide et maladroite dans ses interactions. Arrivant à régler la mini-pendule sur son poignet à l’aide du temps affiché sur le réveil du jeune homme, elle s’avise du tic-tac rassurant. Commençant à réunir ses affaires dans un sac en bandoulière rouge, elle vérifie consciemment qu’elle n’oublie rien avant de se tourner vers l’étudiant, un doux sourire sur les lèvres.

Toujours pas brûlée, petite flamme ? Le destin se montre généreux, ce soir…

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Kaen
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Shouta Ooganemochi
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Sam 13 Juin - 23:34
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HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifKaen avait refuser son invitation à payer. C'était pas grave, elle pouvait payer si elle le souhaitait mais Shouta se formalisait pas pour ça. Si elle changeait d'avis entre temps il n'aurait aucun soucis à payer pour elle. La jeune demoiselle se formalisait trop pour ce genre de chose. Il payait parce qu'il avait les moyens et qu'il savait absolument pas quoi faire de son argent de poche. Il n'y avait aucun sous entendus dans sa demande et il fallait pas y voir un piège ou une astuce. C'était pas parce qu'il lui payait à manger une fois de temps en temps qu'elle lui appartenait ou qu'il se servirait de ce repas comme menace par la suite.

Le refus surpris un peu le jeune homme par contre son absence de compréhension était fortement prévisible. Après vu l'âge et vu les cours qu'ils avaient reçu elle devait avoir une vague idée de ce qu'il pouvait se passer mais elle devait pas faire le rapprochement. Sur ce point là elle était assez similaire à sa meilleure amie.

Pour Stacy, Shouta n'allait pas prendre le temps de décrire plus que ça la personnalité de la renarde. L’archiduchesse était une véritable petite tornade et de toute façon à un moment ou un autre les deux adolescentes allait se rencontrer et Kaen pourrait se faire elle-même une idée de la personnalité de sa "rivale".

-On est vendredi soir. On a donc pas cours demain puisqu'on est le week-end et pour l'heure je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est et je te dirais bien que ça me préoccupe pas plus que ça mais oui on peut aller prendre un peu l'air si tu le souhaite.

Pendant le trajet Shouta expliqua correctement le concept de code sur la porte. Lui n'avait aucun complexe et n'avait aucune honte à ce qu'on admire son corps. Il n'était pas vraiment pudique mais il savait très bien que certaines personnes l'était et c'était pour évité que Kaen le retrouve nu ou en train d'avoir des rapports qu'il fallait un code. Il précisa quand même que c'était dans le cas ou elle se retrouverait dans la même situation.

Il n'avait aucune pudeur mais il n'avait pas besoin non plus de préciser qu'il se baladerai pas nu dans la chambre. C'était un truc qui coulait de source et c'était nullement parce que Stacy pouvait rentré à ce moment là. La renarde était innocente mais elle avait déjà tout vu donc c'était pas pour elle qui faisait un effort mais plus pour la châtaigne.

-Puisque tu veux qu'on fasse connaissance autant discuter sur le chemin. C'est quoi ton pouvoir?

La technomancienne allait devoir s'habituer à cette question. Dans l'école tout le monde en avait un et pour certaines personnes comme Shouta même deux. Dans cette école c'était l'une des questions qui revenait le plus souvent. Pour la plupart des gens c'était une question du même niveau que de demandé la couleur préféré des gens.
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Kaen
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Dim 14 Juin - 12:22


♫ Money money money ♫

Consciente de bien des possibilités de son don, en dépit des mots empoisonnés lancés à son encontre, la jeune femme refuse l’invitation du jeune homme lui proposant de régler sa sortie. Si elle n’a pas idée de la valeur marchande des choses de par sa vie sauvage de ces six dernières années, elle connait encore le principe de vendre et d’acheter par pur instinct de survie. Heureuse de la compréhension de son camarade, ne se formalisant pas sur sa réponse négative, elle lui adresse un doux sourire reconnaissant. Si elle ne voit pas l’intérêt de s’ériger une fierté excessive au point de tomber dans la prétention la plus pure, elle a toutefois un minimum d’amour propre pour refuser qu’une personne, mâle ou femelle, ne lui paye quelque chose.

Prenant courageusement l’initiative en dépit de sa maladresse sociale lui nouant encore le ventre, elle propose de sortir avec son camarade afin d’apprendre à mieux se connaître. Constant l’arrêt momentané de sa montre, elle en règle l’heure en se servant du réveil posé sur la table de nuit de son compagnon de chambrée. S’assurant du tic-tac rassurant, prouvant le bon fonctionnement de son appareil, ses oreilles perçoivent la voix du jeune homme répondant à son idée.

-On est vendredi soir. On a donc pas cours demain puisqu'on est le week-end et pour l'heure je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est et je te dirais bien que ça me préoccupe pas plus que ça mais oui on peut aller prendre un peu l'air si tu le souhaite.

Il est donc si tard dans la semaine ? Elle vit recluse du monde depuis tellement longtemps qu’elle a perdu toutes notions de jours et mois s’écoulant inexorablement. Écarquillant légèrement ses yeux dorés sous le coup de la surprise, ses joues attrapent une tendre rougeur coupable.

-Mince, j’ignorais totalement quel jour nous étions. Il est vrai que j’aurais pu t’attendre pour ranger tes affaires, je m’excuse encore une fois. Je n’ai plus idée du temps qui passe, j’ai même loupé mes derniers anniversaires.

Tenant encore une fois à se justifier de son exil de la société, son innocence ne peut être feinte tant elle respire la pureté. Attrapant son sac en bandoulière rouge, elle y range quelques effets personnels comme son portefeuille, son téléphone, des mouchoirs et les clés de la chambre. Sortant de la pièce, le jeune homme sur ses talons, elle s’applique à verrouiller la serrure commune avant de le suivre à travers les dédales de couloirs de l’école.

L’écoutant lui expliquer la raison de sa volonté à instaurer un code sur la porte, son visage vire au cramoisi alors que son esprit, pas du tout prêt, se reçoit un uppercut d’images des plus désagréables et intimidantes. Rougissante jusqu’aux oreilles à l’idée d’apercevoir une quelconque notion de nudité au sein de leur logement, elle secoue la tête comme pour espérer chasser les fleuves de son imagination commençant à dessiner des tableaux un peu trop concrets à son goût.

-Euh je…Je n’avais aucune idée de ça…J’ai parfois vu des films où les gens parlant d’hôtels, ce n’est pas possible de s’arranger comme ça au lieu de prendre la chambre ? Si je dors encore une fois dehors, je…je pourrais redevenir…disons une survivante et je n’ai pas envie de revivre des nuits pareilles. Si tu as quelqu’un, essaye d’aller ailleurs, je t’en prie. Je ne veux pas que tu vois celle que…j’étais avant et dormir dehors ferait ressurgir de vieilles angoisses. Je dois m’habituer à être dans une chambre, ce n’est pas évident pour moi mais tout vaut mieux que là où j’ai vécu.

De véritables mystères se dissimulent sous cette cascade de cheveux roux flambloyants. Qu’a-t-elle pu vivre l’adolescente pour se déconnecter de la société à ce point et être paniquée à l’idée de se retrouver enfermée dehors. Les images de son passé crépitent en flash dans son esprit et elle serre les poings en secouant la tête dans l’espoir de les chasser. Seulement, elle ne peut cacher le bref éclat de larmes effrayées menaçant le coin de ses paupières dorées. Quelque chose la terrifie, c’est certain et ce n’est pas un jeu pour elle. S’enfermant dans ses pensées, elle sursaute brièvement lorsque son camarade rompt l’instant de silence.

-Puisque tu veux qu'on fasse connaissance autant discuter sur le chemin. C'est quoi ton pouvoir?


Sa peau bronzée ayant à peine récupéré à la normale, sa pauvre propriétaire en rosit de nouveau. Jetant un coup d’œil autour d’elle comme de peur que sa question n’ait été entendue, ses doigts jouent nerveusement entre eux sans qu’elle n’arrive à répondre de suite. Les insultes et mots empoisonnés courent encore en ses souvenirs, la rage perlant au bout des pierres lancées vers elle tandis qu’elle fuyait un désastre sans nom. La direction lui a pourtant dit que le monde alentour est habitué aux manifestations de ce genre mais ayant grandi dans un endroit farouchement pour la « normalité », elle peine encore à se détacher de ce mode de pensée. Poussant un léger soupir, elle consent à répondre dans un murmure encore timide.

-Le plus simple est que je te montre, l’expliquer n’a pas vraiment de sens.

Fermant les yeux, une douce énergie violacée commence à tourner autour d’elle dans une vague apaisante. Le bout de ses doigts s’illuminent d’une légèreté sans fards et la normalité bascule dans toute sa splendeur. Une machine à arcade, un téléphone, un appareil MP3, une télévision, un ordinateur, une plaque à induction, une imprimante et autres objets électriques de composition technologique se matérialisent dans l’atmosphère. Flottant doucement comme en perte de gravité, il suffit qu’elle bouge une phalange pour que tous suivent instantanément le mouvement désiré. Les machines semblent littéralement prendre vie sous sa maîtrise, les écrans s’allument pour diffuser jeux ou films quelconques quand l’électroménager s’emballe à tenter de lui faciliter l’existence. Se tournant vers son camarade, son regard d’or où brille désormais une flamme brûlante de puissance se pose sur lui, un sourire partagé entre la culpabilité et la tendresse s’étirant sur ses lèvres.

-Je pense que tu as compris, je suis une sorte de magicienne de la technologie. Que ce soit électrique, à piles, avec un moteur ou autres composants techniques, tout ce qui a été inventé par l’être humain m’est accessible. Je peux les faire apparaître ou disparaître à volonté tout comme les amplifier, les renforcer, en fabriquer à l’infini sans coût financier, craquer tous les plus puissants ordinateurs et les codes armées du monde. Les capacités sont si étendues que je n’aurais assez d’une vie pour le découvrir.

Ce que sa profonde naïveté du monde qui l’entoure semble lui dissimuler, c’est surtout une possible ascension sociale fulgurante si elle le désirait. Pouvoir vendre sans subir de pertes ou de dépôts financiers initiaux à la création, un rêve pour les magnats des affaires mais une pensée inaccessible à son innocence pour elle. Si son pouvoir prend une ampleur monstre, elle serait apte à contrôler tous les avions, bateaux et autres moyens de transports du monde et deviendrait d’une richesse quasiment inégalable. Elle ne dépenserait rien en frais de personnel ou de fabrication mais heureusement elle n’a pas de tels rêves de grandeur. Pour autant, d’autres les ont eu à sa place.

-Bien que découvert sur le tard, ce pouvoir intéresse apparemment même si je ne comprends pas pourquoi. Certains ont déjà essayé de me tuer ou de m’arracher ma magie, c’est vraiment étrange puisqu’on m’a dit que la société vit avec ce genre de choses en permanence.


Son ingénuité la dispense de faire le lien entre ses extraordinaires possibilités et la noirceur de l’ambition de bien des âmes prêtes à tout pour s’en emparer. Douce et solidaire, il est clairvoyant que son passé lui a fait perdre le sens des réalités et du côté sombre de la nature humaine. Refermant les doigts, les divers appareils autour d’elle se dématérialisent aussi vite qu’ils sont venus, une fine fumée blanchâtre prouvant à peine la trace de leur furtive existence.

-Euh, je ne sais pas si c’est poli ou pas de demander ça mais…peux-tu me dire quel est ton don, s’il te plait ? Si c’est indiscret, n’hésite pas à me le dire, je comprendrai.


Son respect couplé à sa culpabilité de mal faire dans un monde civilisé qu’elle a fui si longtemps explique encore ses maladresses sociales et sa timidité presque excessive. Les joues rouges, elle ignore même si elle a le droit d’interroger son camarade tant l’instinct de survie a tendance à prendre le dessus. Bienveillante, elle se souvient encore des prémices de l’éducation donnée par ses parents avec les interactions basiques mais ces six dernières années, elle n’a eu guère pu pratiquer cet art.

Continue de grandir, petite flamme, tu finiras bien par te brûler comme autrefois.
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Shouta Ooganemochi
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Dim 14 Juin - 14:40
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HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifUn pouvoir pratique ou fortement embettant en fonction de quel côté on se situe. La famille de Shouta n'avait pas vraiment à craindre la concurrence et Kaen n'était pas une grosse menace. De nos jours tout était un peu technologique mais le pouvoir de la jeune fille restait étrange voir carrément injuste pour le monde du commerce.

Pas étonnant que certains soit tenter de la supprimer ou de s'en faire une alliés. Pour Shouta tant qu'elle se servait pas de son pouvoir pour s'enrichir il la laisserai tranquille. Il n'avait rien contre elle mais il ne la laisserai pas non plus faire n'importe quoi avec son pouvoir surtout si ça pouvait mettre en péril son héritage. Stacy s'en foutait un peu elle de ce genre de pouvoir car même sans trop de richesse elle restait noble mais la famille de shouta sans son argent n'était plus rien.

Le pouvoir de la jeune fille était certes un peu injuste mais il devait avoir ses limites comme tout les autres pouvoirs. Elle devait certainement pas être capable de crée des marchandises durant 8h d'affilées comme le ferait une vrai usine. Les pouvoirs de matérialisation était parmi les plus voraces en énergie selon les rumeurs mais Shouta comprenait pourquoi elle était rechercher. Si elle pouvait faire ce genre de chose avec n'importe quoi de technologique même pour des choses massive alors elle pouvait crée et revendre un avion à partir de rien ce qui faisait d'énormes profit.

Shouta par contre ne comprenait pas trop ce qu'elle voulait dire sur le tard. Au vu de ses propos ça faisait des années qu'elle se faisait solliciter pour ses pouvoirs donc difficile d'appeler un pouvoir sur le tard alors qu'on en connais l'existence depuis plusieurs années. En tout cas ses pouvoirs semblaient être moins tardif que ceux de Shouta.

-Mes pouvoirs n'ont rien de bien intéressant. C'était peut-être des pouvoirs utiles il y a des centaines d'années mais de nos jours mes capacités n'ont aucun intérêt. Je possède comme capacité la célérité et selon l'école j'ai également une capacité passive. Etre capable de se déplacer à 70km/h peut être intéressant à première vue mais la plupart des moyens de locomotion en sont capable et vont même plus vite et pour la maîtrise accéléré des armes ça ne me sert à rien vu que je n'ai aucune intention de me battre.


Shouta ne diminuait pas ses capacités pour mettre celle de son binome en valeur ou il ne cherchait pas à lui faire comprendre que son pouvoir aurait pu être beaucoup moins utile. Il donnait simplement son ressenti sur ses propres capacités. Il ne voyait pas son pouvoir ni comme un don ni comme une malédiction.

Il n'avait jamais vraiment voulu avoir de pouvoir jusqu'à ce que Stacy rejoigne l'académie. Ses pouvoirs étaient plus un ticket d'entrée pour pouvoir rester avec Stacy qu'une véritable envie de les développer. Il était sur qu'avec de l'entrainement il pourrait certainement se déplacer extrêmement vite et avec un coup en énergie réduit mais il avait mieux à faire que s’entraîner.

La maîtrise des armes c'était bon lorsqu'on était un soldat à la période médiéval mais avec les missiles et les fusils ça rendait ce genre de capacité fortement obsolète. Il aurait préféré une capacité qui le rendait irrésistible auprès des gens ça c'était utile ou une capacité comme celle de Kaen pour devenir encore plus riche mais le destin avait pas vraiment voulu le gâté niveau pouvoir.

Après il n'était pas comme certaines personnes de l'académie qui avait besoin d'un pouvoir puissant pour pouvoir être sur d'intégré l'armée et sortir leur famille de la misère. Il était suffisamment aisé pour pouvoir s'en sortir même si son pouvoir avait été ridiculement faible et idiot genre la capacité de transformer l'eau plate en eau gazeuse.

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Shouta Ooganemochi
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Kaen
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Lun 15 Juin - 0:00


♫ Written in the stars ♫

La technomancie est l’art de s’allier à la technique et à la technologie tout en conservant une parfaite maîtrise sur les machines sans qu’elles n’engendrent le moindre coût financier. Un gigantesque rêve pour bien des magnats des affaires ne songeant qu’à gagner du temps quitte à y perdre en personnel qualifié se contient dans les mains douces d’une adolescente presque comme les autres. Si la logistique des usines et autres fabrications dévoreuses d’énergie et d’argent pouvait s’effacer, la fosse entre l’inégale répartition des richesses du monde ne ferait que grandir sans que cela les émeuve plus que ça. Que ne feraient-ils pas pour tenir entre leurs doigts gras plus de billets et autres objets précieux ?

La rumeur de la matérialisation d’un songe aussi dangereux a commencé à circuler entre les différentes puissances du monde. Au cours des six dernières années, la jeune fille cumule plus de tentatives de corruption ou d’assassinats que sur ses dix doigts cumulés. Combien ont même eu l’audace de lui proposer une adoption pleine et entière en échange de ses services ? D’autres se gênaient moins pour lui avouer leur envie de la voir entre quatre planches. Peu importe leurs motivations, tous ont eu de gros ennuis avec leurs appareils entourant perpétuellement le monde. Beaucoup ont dû dépenser des millions pour tout restaurer quand ils auraient simplement pu les utiliser à meilleur escient que d’essayer de détruire une jeune femme n’ayant même pas demandé à naître.

Capable de matérialiser tous les objets inventés par l’être humain à volonté, elle restait une terrienne avec ses forces et ses faiblesses. Voraces en énergie, les plus gros appareils lui demanderaient des heures de magie quasiment continues mais le fait de pouvoir matérialiser d’énormes machines à partir de rien sans le moindre centime dépensé plait beaucoup aux pires requins des affaires. Certains n’hésiteraient pas à en faire une esclave magique à leurs services si seulement ils arrivaient à l’enlever mais toutes tentatives échouent face à ses techniques défensives des plus catastrophiques pour leur empire. Ayant vu beaucoup de leurs concurrents ruinés, ayant perdu tous leurs appareils dans une vague de destruction massive, les plus réfléchis se contentent de ne rien tenter à son encontre. Les esprits subtils ont bien compris qu’entre son innocence et son pacifisme, elle ne représente aucun danger pour leurs contrats. Elle ne fait que survivre, pas s’enrichir à outrances comme eux. Le goût d’une bile nauséeuse remontant à sa gorge à la pensée de ses souvenirs, elle secoue la tête dans l’espoir de les chasser.

Sa maladresse sociable et sa timidité face à des contextes mal développés au cours de sa vie en solitaire opèrent de nouveau. Interrogeant son camarade sur ses propres capacités, elle ne peut empêcher ses joues habituellement bronzées de rosir. S’attribuant encore une culpabilité inutile, à savoir ici si poser la question est polie ou non, elle attend patiemment la réponse. Ses yeux d’or se perdant dans la contemplation des étoiles durant quelques instants, elle sursaute légèrement lorsque le jeune homme prend la parole.

-Mes pouvoirs n'ont rien de bien intéressant. C'était peut-être des pouvoirs utiles il y a des centaines d'années mais de nos jours mes capacités n'ont aucun intérêt. Je possède comme capacité la célérité et selon l'école j'ai également une capacité passive. Etre capable de se déplacer à 70km/h peut être intéressant à première vue mais la plupart des moyens de locomotion en sont capable et vont même plus vite et pour la maîtrise accélérée des armes ça ne me sert à rien vu que je n'ai aucune intention de me battre.

Cherchant au creux de sa mémoire la définition du mot célérité, ses connaissances littéraires lui permettent d’extorquer qu’il s’agit plus ou moins d’un synonyme de rapidité et de promptitude à exécuter quelque chose en vitesse. Souvent utilisé dans le domaine de transport, le terme se rapporte également au module de la vitesse d’un mobile. En physique, les scientifiques s’accordent à l’employer pour signaler la vélocité de propagation d’un phénomène ondulatoire. Penchant la tête sur le côté, elle semble réfléchir aux avantages de telles capacités pour le jeune homme.

S’il énonce simplement des faits, sans joie ou rancœur quelconque, il ne semble pas follement enthousiaste à l’idée de posséder un don. Peut-être lui sert-il seulement à pouvoir vivre avec la jeune homme qu’il lui a montré sur son téléphone ? Après tout, l’adolescente peut le comprendre au fond. Elle a toujours grandi dans un environnement farouchement anti-surnaturel si bien que se rendre compte de votre différence peut être un véritable choc et vite considérée comme une malédiction. Sans son pouvoir, elle serait encore avec ses parents et verrait toujours leurs doux sourires lui soufflant mille encouragements affectueux.

Son cœur tendre lui murmurant qu’elle ne peut risquer de voir une forme de tristesse ou regret quelconque venir noyer son compagnon de chambrée, elle relève son regard couleur de l’or sur lui. Les mots glissant avec douceur en un son mélodieux, son innocence profonde se matérialise sur son visage naturellement brûlé par le soleil.

-Ton pouvoir est pourtant des plus pertinents à mon sens. Tu peux te déplacer bien plus vite qu’une autre personne, avec ou sans magie. Tu ne dépends pas de choses ou de quiconque comme je peux le faire, tu ne comptes que sur toi. Cette forme d’indépendance est des plus admirables, tu n’as pas besoin d’un appareil ou de personnel pour courir à cette vitesse. Peut-être que pour toi, il n’est guère utile vu notre époque technique mais je me souviens que ma mère me disait que rien n’arrive sans raison. Si le destin a voulu que tu naisses ainsi, ce n’est pas pour rien, la réponse viendra tôt ou tard.


Est-ce sa naïveté qui lui confère ce doux optimisme quand visiblement sa propre histoire est bien plus sombre que la lumière dégagée par ses propos ? Elle est comme le jour s’opposant à la nuit, aussi brillante et chaleureuse pour lui permette de se lever chaque matin en conservant son éternel sourire. Beaucoup d’êtres auraient sombré dans la folie et la démence en vivant son passé mais peut-être puisse-t-elle sa source d’énergie dans la grandeur infinie de son cœur la poussant toujours à apporter aide et solidarité aux personnes dans le besoin. Ses yeux d’ambre se perdant de nouveau dans le lourd manteau des cieux étoilés, une question lui vient naturellement à l’esprit alors qu’elle penche la tête sur le côté dans son observation rêveuse.

-Dis-moi…Je sais que nous sommes jeunes et que tu bénéficies visiblement de moyens colossaux mais…as-tu songé à ce que tu aimerais faire plus tard ? Je parle de ton désir à toi, pas de celui possiblement instauré autour de toi et construit de façon artificielle. Si tu veux me répondre, oublies tes richesses et autres, fais comme s'ils n’existaient pas juste l’espace d’un instant. Pense à ce que tu voudrais du plus profond de ton cœur. Je comprendrais que tu ne veuilles pas me raconter, je suis juste curieuse des pensées des personnes de mon âge.

S’allongeant sur l’herbe, les bras derrière la tête, elle migre au pays infini des étoiles comme à la recherche désespérée d’un signe brillant dans les ténèbres. Bien enfermé au fond de son esprit et de ses espoirs, son songe recommence à battre depuis quelques jours et revient envahir ses pensées. Pourrait-elle seulement oser en rêver avec sa magie maudite, en a-t-elle le droit ou n’est qu’une cruelle illusion de plus.

Rêve, petite flamme, tant que le feu ne s’éteint pas.
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Shouta Ooganemochi
Shouta Ooganemochi
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Lun 15 Juin - 18:41
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HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifLe jeune écouta ce que lui disait son binome mais se contenta simplement de hausser les épaules lorsqu'elle lui parla de ses fantastiques capacités et du destin formidables qu'il pouvait accomplir.

-Oui je pourrais mais c'est beaucoup plus fatiguant et puis richard mon chauffeur particulier perdrait son travail. Je ne compte pas renvoyer une partie de mon personnel juste parce que je peux me passer de ce dernier parce que j'ai certaines capacités.

La justification de penser à son employé était peut-être un peu trop abusive mais pour le reste il n'avait pas menti. Il avait été assisté et entouré toute sa vie et il comptais pas commencer à faire des efforts juste parce que son pouvoir aurait permis à son chauffeur d'avoir plus de temps libre.

Comme tout les riches Shouta ne faisait que les efforts obligatoire et pas le reste. Etre indépendant, pouvoir utiliser ses pouvoirs pour obtenir la liberté et les autres insinuations dans le genre c'était une juste et méconnaissance des gens. Certes c'était valable pour ceux qui avait du mal à se payer le bus et qui trouvait le pouvoir pratique pour faire des économies mais Shouta pourrait même venir en jet tout les jours que ça ne modifierait quasiment pas la situation financière de sa famille.

-Tu pose pas vraiment la question à la bonne personne. J'ai été riche toute ma vie et encore le terme riche est encore très très loin de la vérité. Sur cette planète il n'y a aucune famille plus riche que la mienne alors imaginé un monde ou je ne serai pas riche est déjà bien compliqué pour moi et puis je suis pas comme ceux qui sont riche mais pas trop. Je suis riche à ne plus savoir quoi faire de mon argent. Je suis riche au point que même en allant d'usine en usine pour vérifier que mon personnel se sent comme dans une grande famille et donc que je passe mon temps à me promener je deviens encore plus riche. Pourquoi je voudrait une autre vie ou une autre chose? Ma richesse me permet de faire absolument tout ce que je veux. Si je veux passé le reste de ma vie à profiter du soleil sur la plage je peux. Si je veux passé mon existence à aider des orphelins je peux. Bref je suis peut-être le seul dans cette école à véritablement pouvoir faire ce que je veux une fois que j'aurai mon diplôme alors j'ai pas besoin d'imaginer.


C'était un long monologue mais ça reflétait vraiment la situation et la pensée de Shouta. Ses parents voulait qu'il reprenne l'entreprise familiale mais même eux ne faisait pas vraiment grand chose à part visité les usines. Signé quelques contrats et faire acte de présence à certaines réunion obligatoire. Il a déjà assisté à un conseil avec son père et ce dernier s'était contenter de fumer un cigare durant toute la réunion en regardant une série sur sa tablette.

Les procédures misent en place était bonnes et valables depuis des décennies voir des siècles. La famille de Shouta avait juste à attendre pour récupéré encore plus d'argent. Ils investissaient certes dans les nouvelles technologies et autres et s'assurait de rester à la pointe et numéro 1 dans tout les domaines mais même ça il l'avait délégué. Les ooganemochi ne se prétendait pas être des génies dans un domaine particulier ou même parfait dans tous les domaines.

Ils étaient simplement eux et était juste suffisamment dégourdi et intelligent pour savoir saisir une opportunités et surtout comme ils étaient plus riches que tout le monde ils pouvaient se permettre de parfois se tromper. Certaines entreprise ne se lançait pas parce que ça coûtait chère et risquait de tout perdre mais c'était pas le cas de la famille de Shouta. Certes ils avaient eu quelques revers par moment mais rien qui soit inquiétant.


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Shouta Ooganemochi
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Kaen
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Lun 15 Juin - 22:22


♫ Just dance ♫

La sincérité sortant du cœur de l’adolescente n’a d’égal que son sourire bienveillant et son optimisme à toutes épreuves. Quand son binôme se contente d’énoncer des faits sans y voir grand-chose derrière, elle trouve des bienfaits. Fervente croyante en la théorie comme quoi rien n’arrive par hasard et que tout inconvénient peut devenir une force, elle fait part de ses pensées à son camarade.

Si la célérité semble être un déplacement presque banal comparé aux merveilles technologiques du monde, son pouvoir lui permet pourtant une autonomie que les autres n’ont pas. Quand le reste de la population dépend d’appareils, d’horaires et autres contraintes, lui est encore en capacité de se débrouiller. Elle-même survit grâce aux machines procurées par son don, elle aimerait s’en passer. Se remémorant les paroles de sa mère, elle prétend que les naissances ne sont pas le fruit du hasard mais que les existences arrivent et se meurent pour des raisons bien précises dont la solution se trouvera au cours de la vie.

-Oui je pourrais mais c'est beaucoup plus fatiguant et puis Richard mon chauffeur particulier perdrait son travail. Je ne compte pas renvoyer une partie de mon personnel juste parce que je peux me passer de ce dernier parce que j'ai certaines capacités.


Son argument concernant l’employé de sa famille est sans doute pertinent mais dénué d’une certaine franchise. Il est clairvoyant que le garçon a grandi dans un environnement luxueux où il n’a rien à faire si ce n’est en profiter. Une forme d’assistanat en permanence ? Une telle dépendance aux autres peut être des plus dangereux, peut-être la leçon lui viendrait-elle plus tard. Haussant à son tour les épaules, un triste soupir s’échappe de sa gorge tandis qu’elle ferme le regard.

-Peut-être que ça vient du fait que j’ai dû apprendre à survivre seule et à lutter tous les jours en ne comptant sur moi-même mais…je crois que je n’aimerais pas être assistée ainsi. J’ai besoin d’accomplir les choses pour me dire que j’ai réussi. Si j’atteins mon rêve le plus cher, je voudrais que ce soit parce que j’ai tout fait pour et non pas par moyens financiers et humains autre que moi.

Née dans un environnement évidemment bien moins riche que son binôme, la jeune femme possède pourtant un idéal des plus prometteurs. Libre de décider de sa destinée, de croire en ses rêves et de marcher dans ce sens, elle brille d’un espoir peu commun aux êtres humains. Dommage que des ombres tentent de tout détruire par désir d’égoïsme monstrueux. Une expression de vive déception traverse ses yeux couleur de l’or alors qu’elle marque de nouveau un soupir rempli de chagrin.  

-Certaines familles, que la tienne connait sans doute, m’ont déjà proposé de m’adopter en échange de quelques services avec mon pouvoir et j’y aurai gagné leur nom pour réussir. J’ai toujours refusé, je ne veux pas dépendre de ça. Je n’aurais pas réussi pour moi mais parce qu’il y a eu des pressions derrière. De toutes façons, j’ai oublié mon nom de famille original, je n’en souhaite pas un nouveau.


D’autres interrogations subsistent autour du mystère entourant en permanence la magicienne de la technologie. Qu’a-t-elle pu vivre pour perdre la moitié de son identité, à savoir son patronyme en ne conservant que son prénom ? Une survie en solitaire ? Quelle histoire se greffe à son âme pour qu’elle en arrive à ce point ?

S’allongeant sur le sol, les mains derrière la tête, elle se perd dans le splendide spectacle de la nuit étoilée. Les constellations se reflètent à même ses pupilles dorées comme pour espérer s’imprégner de leur brillance respective. Sa question résonne innocemment dans l’atmosphère en une demande sonnant presque comme absurde pour le jeune homme. Penser à ses rêves est une chose, y enlever l’argent dont il dispose à volonté en est une autre au vu de sa réponse en monologue.

-Tu ne poses pas vraiment la question à la bonne personne. J'ai été riche toute ma vie et encore le terme riche est encore très très loin de la vérité. Sur cette planète il n'y a aucune famille plus riche que la mienne alors imaginé un monde ou je ne serai pas riche est déjà bien compliqué pour moi et puis je suis pas comme ceux qui sont riche mais pas trop. Je suis riche à ne plus savoir quoi faire de mon argent. Je suis riche au point que même en allant d'usine en usine pour vérifier que mon personnel se sent comme dans une grande famille et donc que je passe mon temps à me promener je deviens encore plus riche. Pourquoi je voudrait une autre vie ou une autre chose? Ma richesse me permet de faire absolument tout ce que je veux. Si je veux passer le reste de ma vie à profiter du soleil sur la plage je peux. Si je veux passer mon existence à aider des orphelins je peux. Bref je suis peut-être le seul dans cette école à véritablement pouvoir faire ce que je veux une fois que j'aurai mon diplôme alors j'ai pas besoin d'imaginer.

L’écoutant avec sérieux, un doux sourire se plante sur le visage de l’adolescente. Evidemment, il avait pris l’aspect financier en compte sans avoir considéré le véritable sens de son interrogation. Secouant la tête, elle se redresse lentement en perdant son regard dans les cieux.

-En fait, je voulais connaitre ton vœu le plus cher et je ne te parle pas d’argent dans cet idéal. Je suppose que tu es l’héritier de ta famille mais si tu n’avais pas ce rôle construit sur mesure pour toi, que voudrais-tu faire réellement ? Par exemple, devenir médecin, astronaute, créateur de design ou que sais-je encore. Ce que tu souhaites, toi, au plus profond de ton cœur et pas les désirs influencés par ton environnement familial.


Se rallongeant sur l’herbe verdoyante, elle se laisse aspirer par la beauté de la nuit dans un sourire éclatant. Son imagination lui fait dessiner diverses formes à travers les étoiles sans que ce soit celles liées à l’astrologie et autres sciences dites divinatoires. Leur brillance étincelle dans ses propre iris comme une formidable flamme de volonté.

-Sais-tu à quoi je pense en voyant cette splendeur ? Qu’un jour, je serais une étoile…une danseuse étoile et plus encore…J’ai appris en autodidacte toutes les danses de ce monde, j’ai envie de monter mes chorégraphies sur scène et d’y danser sans m’arrêter. J’aimerais que les gens me reconnaissent pour ça et le cœur que j’y mets, pas pour mon pouvoir. Il parait qu’il existe des personnes ayant une « oreille absolue » concernant la musique, je fais un peu ça concernant la danse. Je vois les pas une fois et je les reproduis aussitôt, il parait que j’ai commencé toute seule alors que je marchais à peine. Mes parents avaient laissé la télévision en fond et selon ma mère, j’ai instantanément imité le clip que je voyais.


Les souvenirs d’une enfance bien trop jeune pour s’en rappeler de façon consciente lui peignent un doux sourire. En sa mémoire, les visages du couple lui ayant donné la vie s’effacent peu à peu mais jamais les chorégraphies qu’elle a pu y entreposer au fur et à mesure de ses visionnages et autres démonstrations. Ses idées s’impriment en ses pensées et une mise en scène commence même à s’y orchestrer avec un naturel déconcertant.

-Je rêve que je ne sois plus la maudite à la technologie comme on me l’a déjà fait comprendre, je voudrais être véritablement moi. Kaen, la danseuse et chorégraphe, je ferais tout pour y arriver sans que mon pouvoir ne serve de monnaie d’échanges si j’ose parler ainsi.


Son songe résonne comme une forme d’ironie. Il est dit que les ballets et spectacles de danse dégagent une telle cascade d’émotions qu’elle saisit tous les cœurs. Qu’une lycéenne au don matérialiste et à la sorcellerie naturelle puisse vouloir user d’une telle magie immatérielle a de quoi donner le sourire. Les étoiles brillent dans ses yeux d’or quand elle évoque la danse tant sa passion l’habite avec une énergie dévorante.

Un idéal difficile à atteindre mais qui rêve peut déchirer l’impossible pour qu’il devienne possible. Il suffit d’y croire, petite flamme. Crois en toi et tu pourras briller aussi fort que le plus puissant des feux. Tu n’as plus peur de te brûler désormais, tu es en sécurité en ce lieu magique.

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Shouta Ooganemochi
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Mer 17 Juin - 19:26
Collaboration Forcée
HeartfeltDistinctGuernseycow-size_restricted.gifLa réponse de la jeune fille ne plut pas au jeune héritier. Déjà parce que le monologue de cette dernière était trop long. Il n'avait pas vraiment envie de connaitre ses espoirs et ses rêves. L'intéressait pas vraiment ce genre de chose.

C'était son binome mais il n'avait pas l'intention d'être son super pote ou un truc du genre. Il avait plus l'intention d'entretenir de bon rapport avec elle mais sans plus. Ils ne venait pas du même univers et c'était plus qu'évident. Il n'avait ni le temps, ni la patience de lui apprendre comment se comporter en société. Elle avait qu'à apprendre avec ses camarades de classes ce genre de chose lui avait bien mieux à faire que cela.

-Tu aimes pas ton pouvoir c'est bien dommage mais ni toi ni moi pouvons changer ça. Ensuite Pourquoi ce que je veux faire est forcement un métier? Tu sembles me dire que j'ai pas compris la question mais je pense que tu as pas compris ma réponse donc je vais faire plus simple. Mon objectif est de profité un maximum de la vie et de faire absolument tout ce qui me plait.

Il avait un peu l'impression de se parler avec une personne qui ne pouvait pas comprendre son point de vue. Il avait l'impression de parler à l'institutrice et d'être John lennon. Cette histoire l'avait marqué parce que Kaen l'institutrice avait des idées reçue sur la bonne réponse et comme la réponse différait de la question alors la personne avait rien compris.

john lennon avait un point commun. Ils avaient compris "la vie" et faisait ce qui était en leurs pouvoir pour en profiter. Ca semblait être une abération pour certaines personnes mais en même temps c'étaient leurs problèmes. Shouta n'avait pas besoin de se préoccuper de son futur, il pouvait vivre dans l'instant présent et apprécier ses derniers.

Il était jeune et comptait bien profité de sa jeunesse. Il n'était pas dans le cas ou s'il ne faisait pas des efforts maintenant il n'aurait pas une bonne bourse ou un bon métier plus tard. Il n'avait pas à prendre en considération ce genre de chose futile.


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Shouta Ooganemochi
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