Vous ne saurez jamais ce qui ce cache sous mon masque

Citation :

Noms & Prénoms : Amilton Lesley
Surnom :
Age : 20 ans
Quand êtes-vous arrivé(e) ? : à trois mois
Orientation sexuelle : hétéro
Groupe : étudiante
Classe/métier : troisième année spécialisation gardienne
Club : journalisme et tir à l'arc
Arme : 3 révolvers, deux petits qu'elle garde toujours sur elle et un plus grand qu'elle n'a pas toujours
Pouvoir : elle peut mettre ce qu'elle appelle des "masques", c'est à dire des illusions autour d'elle-même qui donnent l'impression qu'elle est quelqu'un d'autre. Elle peut avoir l'air plus grande, plus petite, plus vieille ou plus jeune,...  Les masques ne changent pas sa voix, et n'ont pas de consistance, comme des hologrammes. Si elle se bas avec un masque qui mesure 1m90 alors qu'elle mesure 1m65, les mains de son masque passeront à travers les gens, parce que son bras physique est plus court.
Créer un masque est très long (en moyenne 5 heures) mais une fois qu'il est prêt, elle peut l'enfiler rapidement et facilement. Garder un masque pendant 20 minutes sans repos commence à devenir épuisant. Si il y a les tissus, cheveux ou autres, quand ils doivent bouger, quand il y a du vent par exemple, ça demandent beaucoup de concentration, ce qui raccourcit le temps où elle peut tenir le masque à 1O-15 minutes, raison pour laquelle la plupart de ses masques ont les cheveux courts.
Avatar et source : Enterprise de Azur Lane

Votre personnage

Physique

Je mesure 1m65. C'est peu, certes, mais c'est plus pratique pour utiliser les masques, donc ça me va.
Mes cheveux sont blancs. Quand Alexy était encore là, ils étaient d'un roux flamboyant. Quand j'ai appris qu'il ne reviendrait pas, ils ont perdu toute coloration. Ils sont longs. Parfois trop longs pour être pratiques, donc je les attache souvent quand je porte des masques qui n'ont pas le cheveux aussi longs.

Je souris toujours. C'est apparemment ce qui me donne l'air aussi sympa. Les gens qui m'ont vu autrement que joyeuse se comptent sur les doigts de la main.

Je porte toujours une veste d'officier supérieur. C'était celle d'Alexy, celle qu'il gardait précieusement dans son armoire. Je ne m'en séparerais pour rien au monde. J’appréhende beaucoup le jour où je devrai enfiler l'uniforme de gardien.

Caractère

Si on demandait à ceux avec qui je passe le plus clair de mon temps de me décrire en trois adjectifs, ce serait probablement "souriante, douce et chaleureuse", ou quelque chose dans le genre... Pour l'impression que je dois donner, ils ont totalement raison. En apparence, je rie pour un rien, je suis sociable et je suis toujours de bonne humeur, toujours à voire le verre à moitié plein.

En apparence...

Et en vrai ? Je suis froide, presque dénué d'émotions. J'analyse mon entourage, je réfléchis, je manipule quand j'en ai besoin. Je ne ressens aucune compassion, aucune tolérance pour l'échec. Que ce soit claire, je ne ressens aucun plaisir à voir les gens souffrir ou échouer. Juste un profond dégoût pour la faillibilité. Je suis concentrée sur mon seul but, celui de devenir gardienne et de me racheter.

En somme, ils ne me connaissent pas vraiment. Parce que, si on exposait ma vrai nature au grand jour, elle brûlerait, et mettrait le feu à tout ce qui se trouverait à proximité. Donc je me cache derrière un masque permanent. Depuis des années, et jusqu'à ma mort. Personne ne parviendra ne serait-ce qu'à fissurer ce masque.

Histoire

Mes parents sont morts. Pas d'effusion de compassion, l'accident à eu lieu quand j'avais 2 mois. Je ne me souviens pas d'eux, et ils ne me manquent pas le moins du monde. Tante Olena fût nommée la tutrice légale de l'enfant que j'étais. En réalité,
c'est ma marraine,  mais je l'ai toujours appelée tante. Elle a probablement été choisie parce qu'elle avait un fils, qui avait exactement le même âge que moi. Elle n'a jamais été affectueuse envers moi. Just froide et distante, ne me donnant que le strict minimum. Je crois qu'elle en voulait à mes parents de lui avoir laissé la charge que j'étais.

Heureusement, j'avais Alexy, son fils. grâce à lui, j'ai eu la plus heureuse des enfances. Nous passions tous notre temps ensemble. On aurait aussi bien pu être siamois que ça n'aurait pas changé grand chose. On était toujours ensembles.

Alexy avait une passion pour l’eau. Il était fasciné par l’océan, et rêvait de faire partie de la marine à peu près depuis qu’il avait compris ce que c’était. Un jour, nous sommes allés à la place centrale avec tante Olena. Nous avions 5 ans, je crois. C’est moi qui l’ai aperçue la première. Une magnifique veste d’officier supérieur de la marine. Nous avons réussi à convaincre tante Olena de l’acheter. Alexy était si heureux qu’il n’a plus parlé que de ça pendant des semaines. Il ne s’en serait séparé pour rien au monde.

La vie à suivi son cours tranquille jusqu’à l’année nos 10 ans. Ce jour là, nous étions partis nous balader tous les deux. On avait le droit, tant qu’on restait dans Carrol. On s’était posés à côté d’un des points faibles du dôme. On venait souvent à cet endroit, et les gardiens nous connaissaient. Ils ne faisaient pas attention à nous, surtout que des éclaireurs venaient d’entrer dans la ville, en portant un petit garçon blessé qu’ils avaient trouvés à l’extérieur.

Alexy était occupé à raccommoder sa veste d’officier supérieur, qu’il avait légèrement déchiré au niveau de la manche. Quand il a eu fini, il l’a attrapé par les épaules, et l’a dépliée devant lui pour voir le résultat global.

-  Tadaaaaaaaaaaa !

Une bourrasque de vent s'engouffra tout à coup dans la veste.  Une bourrasque particulièrement forte, qui l’arracha des mains d’Alexy. Qui l’envoya voler. Vers la porte. A travers le dôme. A l’extérieur.

J’étais totalement hébétée, et je n’ai pas réagis. Alexy, au contraire, a été aussi rapide que l’éclaire. Il a sauté du muret sur lequel on était assis. Il s’est élancé. Vers la porte. A travers le dôme. A l’extérieur.

Tous les militaires présents étaient concentrés sur le petit qu’on venait de rapporter, et ils ne l’ont même pas vu.  Moi, j’ai juste regardé fixement la porte. Mon cerveau ne parvenait pas à mettre deux idées à la suite. Jusqu’au moment où j’ai réussi à pointer la porte du doigt.

-  Alexy !

Alors, ils ont enfin réagit. Mais je m’en souviens à peine. Ils sont allés le chercher. Ils n'ont rapporté que la veste. On m’a reconduit chez tante Olena. On m’a aidé à monter les escalier. On m’a reconduite dans ma chambre. Ça, je ne m’en souviens pas. Apparemment, je suis restée en état de choc pendant plusieurs semaines. C'est à ce moment là que la partie froide et analytique de moi a pris le dessus sur ce qui était alors ma vrai personnalité, et qui n'est aujourd'hui qu'un masque.

Et puis, ça m’a frappé. Ce n’était pas que la faute des militaires si Alexy n’était plus avec moi. C’était aussi la mienne. Et être en colère contre les gardiens n’était qu’une manière de ne pas culpabiliser. J’ai donc pris une décision :
J’allais devenir une gardienne. Pas pour les autres à qui il arriverait la même chose. Pas pour tante Olena. Pour moi et pour Alexy. Pour me racheter.

Le lendemain, je suis partie pour l’académie et j’ai décidé que je ne reviendrais plus à Carrol avant d’être une gardienne.