Nous sommes comme les deux faces d’une pièce… Soudés mais différents

Citation :

Noms & Prénoms : Reiko Ryû
Surnom : Ryû par Azuka, Ren par ses anciens camarades
Age : 36 ans
Quand êtes-vous arrivé(e) ? : Tout dépend de notre point de vue, mais officiellement quelques jours seulement
Orientation sexuelle : Réservée
Groupe : Civil
Classe/métier : Se fait passer pour un marchand ambulant
Club : ////
Arme : Un sabre, tout con, mais Ryû en a trois lorsqu’il prend le contrôle
Pouvoir : Possession par une entité
Avatar et source : Jeanne d’Arc des séries Fate

Votre personnage

Physique

Une longue tignasse blanche. C’est quelque chose qui attire très rapidement l’œil des personnes qui passent non loin de sa position, non loin de la femme. Pourquoi ? Pas uniquement à cause de la couleur, mais bien à cause du volume de cheveux qu’elle a. C’est aussi simplement que ça. Et sans parler du fait qu’ils semblent toujours être en bataille sans qu’elle ne puisse y faire grand-chose. Quelques mèches rebelles continue de lui rendre la vie dure lorsqu’elle tente de faire une coiffure un peu plus sophistiquée que : je sors de mon lit et mes cheveux ne m’écoutent pas. Elle peut vous assurer que c’est quelque chose d’extrêmement difficile, si bien qu’elle finit par totalement abandonner en fin de compte.

Autre sa tignasse dont la couleur a fini par être naturelle, le blond ayant rapidement fait place à une couleur… Bah, ayant tout bonnement disparu en fin de compte, ses yeux, couleur d’ambre, contrastent d’une certaine manière. Un regard pouvant pour beaucoup laisser apparaître une certaine folie lorsqu’elle ne répond plus d’elle-même, mais pourtant, un regard qui sait être doux à l’égard de quasiment tout le monde. Mais beaucoup plus à l’égard de ses proches. Chose qui semble tout à fait logique et normale me direz vous. Et à juste titre je pense. Cette couleur d’ambre semble cependant vous transpercer lorsque vous vous aventurer à une bataille de regard, certaines personne ne tiennent pas plus de quelques secondes.

Mesurant un solide mètre soixante quatorze, Reiko est une femme au dessus de la moyenne, et il n’est pas rare de la voir surplomber certaines de ses camarades, certaines femmes pour ne pas dire beaucoup. Même si cela peut sembler assez léger, une grande taille peut être assez bénéfique comme un véritable handicap. Tout dépendait vraiment de la manière de voir les choses.

Le temps et son passé ont laissés des traces, des marques de ses multiples actes, comme des cicatrices et une légère musculature qui semble s’être atténuée avec le temps. Ne cherchez cependant pas à la sous estimer, elle est encore parfaitement capable de vous foutre une raclée monumentale si jamais vous venez à lui manquer de respect ou la sous estimez de trop. Elle est fière de ses capacités bien qu’elle n’en fasse pas trop usage.

D’un point de vu vestimentaire, oubliez la tenue militaire qu’elle a pu porter lors de son passage chez les éclaireurs, cela fait bien longtemps qu’elle ne l’a pas portée mais que voulez-vous ? Elle ne pouvait pas s’y pointer, comme une fleure pour reprendre son rang ! Et quand bien même, elle n’était pas une fan de ce genre de haut rang sans autant d’action. Ayant donc abandonné le treillis militaire, elle aborde désormais une tenue noire et rouge pour la plupart du temps, avec un manteau long lorsqu’il commence à faire un peu trop froid. Il faut bien se couvrir un minimum ! Cependant, petit particularité, elle porte souvent des gants, noir et rouge vous vous en serez douté je pense, d’autant plus lorsqu’elle utilise son pouvoir, au moins histoire de se protéger un petit peu plus ! Lorsque c’est Ryû qui prend le contrôle, son physique ne change plus, mais l’arme utilisée, elle, change. C’est un trois en un si vous voyez ce que je veux dire ! Au lieu de n’avoir qu’un seul sabre, Ryû en utilise trois, mais parfois Reiko peut faire appel à l’un deux, qu’elle garde en fait plus souvent que les autres. Presque plus que sa propre arme car elle l’aide à canaliser les pouvoir de la bestiole.

Caractère

Reiko n’est pas une femme de foncièrement difficile à cerner. Comment ça ? Tout simplement car elle agit comme une personne de totalement lambda. Ouais, on pouvait dire ça comme ça. Quoi ? Vous voulez une description un peu plus poussée ? Bon, je suis gentille, je vais vous faire une description.

C’est une femme de relativement protectrice envers les personnes qui lui sont chères, sachez que ce nombres est plus que restreint, et qu’elle ne le dit jamais clairement. Tout passe par ses multiples actions et c’est une des seules manières de le voir. Elle tient à vous ? Elle chercheras à vous protéger, d’une manière qu’on ne peut pas toujours considérer comme étant la bonne ou la meilleure, mais Reiko le tente à chaque fois que l’occasion se présente. Même si cela fait du mal aux personnes qu’elle aime. Elle est humaine et fait souvent des erreurs… Comme tout le monde mais elle le reconnaitra avec le temps. En plus de vouloir protéger les autres, ces personnes qu’elle aime, Reiko les aime de tout son cœur et pourrait clairement donner sa vie pour les protéger et leur prouver. C’est sans doute un peu extrême mais c’est sa manière de voir les choses. Mais bon, si jamais vous faite quelque chose qui ne lui plait pas, ou quelque chose du même genre, elle n’hésitera pas à vous le dire. Si quelque chose n’est pas bon, elle le dira, ne cherchant pas toujours à faire dans la dentelle. Les choses sont faites pour êtres dites, quitte à froisser les gens !

Néanmoins, Reiko est une femme indépendante, qui a montré à de nombreuses reprises qu’elle n’avait pas besoin d’homme dans sa vie et qu’elle pouvait parfaitement se débrouiller sans l’aide de personne ! En combat, et lorsqu’elle était à l’armée, Reiko se reposait certes sur ses compétences, mais elle tâchait toujours de rester modeste, n’aimant pas trop être sous le feu des projecteurs ou se venter de telle ou telle action. Elle se montrait cependant relativement désinvolte lorsqu’elle se battait et que le danger n’était pas trop important. On pouvait même croire qu’elle s’en foutait totalement. Ce n’était pourtant pas le cas.

Enfin, ce n’est pas tout, Reiko peut être assez réservée sur son passé ou ses expériences, étant également méfiante avec les personnes qu’elle ne connait pas. Comme toutes personnes censées me direz-vous. D’ailleurs, elle est également sur la défensive lorsque quelqu’un tente de trop la brusquer, et si jamais on la brusque trop, elle risque de tout simplement se braquer et de partir.

Néanmoins, lorsque Ryû prend le contrôle du corps et d’une grande partir de l’esprit de Reiko, vous pouvez dire adieu à tout ce que vous connaissez de cette dernière ! Non, là, Reiko n’existe plus, et même si vous cherchez en détails, vous ne trouverez rien de cette femme. Dès que Ryû prend le contrôle, l’ancienne militaire se terre dans un profond mutisme, de toute manière, Ryû est un esprit de muet. D’après ce que tout le monde sait, et ce tout le monde est plus que restreint. Il n’y a sans doute qu’une personne encore de ce monde qui connait cette particularité. Dans cet état, Ryû est un être sans pitié, n’hésitant pas à décimer les personnes qui sont sur son chemin ou qui s’oppose clairement à lui. Il ne fait pas la différence entre ennemis et alliés. Pas qu’il ne le puisse pas, mais plutôt car il ne le veut pas. Là réside toute la différence ! Lors de ces moments, Ryû révèle une véritable fourberie, enchaînant les coups bas autant qu’il peut. N’espérez pas un combat à la loyale dans ce genre de cas. De toute manière, vous ne devriez pas voir cette facette de sa personnalité, mais soyez vigilant tout de même.

Histoire

C’était il y a 36 ans. 36 ans que Riley naquit. Non, non, je ne me suis pas trompée dans le nom, elle s’appelait bien Riley à cette époque là. Comment ça, le nom est différent ? Ce que vous êtes curieux tout de même… Vous allez avoir votre réponse mais un peu plus tard, ne vous en faites pas. Du coup ! Riley est la première d’une fratrie de trois. C’était également la seule fille de cette fratrie, ses deux frères la charriaient énormément sur ce point mais elle ne s’en préoccupait pas plus que ça, leur répondant tranquillement que ce n’était pas parce qu’elle était la seule fille qu’elle était la plus faible. Bien au contraire, elle était relativement agile et douée avec un sabre dans les mains, arrivant à se débrouiller sans le moindre souci contre les deux plus jeunes qui bossaient pourtant extrêmement bien ensemble et se débrouillaient également plutôt bien. Mais ce n’était pas suffisant. Elle n’avait que deux ans de plus que les garçons, des jumeaux ayant pour nom Will et Raphael. Will avait les cheveux blancs contrairement à son frère qui était vraiment blond. C’était un des principaux points pour les remarquer bien que… On ne va pas se mentir, ils ne se ressemblaient pas spécialement et ne se ressembleront sans doute jamais.

Bien qu’elle était la plus âgée des trois, ses frères développèrent leur don beaucoup plus tôt qu’elle. Ils étaient liés, mais pouvaient les utiliser de manières détachée l’un de l’autre. C’était sans doute beaucoup plus intelligent de la sorte. Leur pouvoir leur donnait une certaine maîtrise de la lumière et de l’ombre. C’était sacrément pratique, surtout que l’un s’en servait beaucoup plus le jour, et l’autre dès que la lumière déclinait et pas forcément comme les gens le pensait ! Will, qui maîtrisait la lumière jouait avec son don de nuit, histoire de bien éclater les yeux de ses opposants dont ces derniers étaient habitués à l’obscurité, et Raphael, maitrisait l’ombre pour l’utiliser de nuit. C’est aussi simple que ça.

Les jumeaux profitaient souvent de ce maigre avantage d’avoir un don et pas leur sœur, mais Riley arrivait toujours à les mettre KO, de plus en plus difficilement certes, mais elle y parvenait ! S’entraînant sans relâche pour garder sa réputation auprès des ses frères, elle ne se préoccupait pas du fait qu’elle n’avait pas de pouvoir. Après tout, à quoi bon en avoir un si ses simples compétences dans la maîtrise d’une arme lui suffisaient dans la vie de tous les jours ? Néanmoins, si elle et ses frères se foutaient totalement de son absence de pouvoir, ce n’était pas le cas de son père, et de sa mère qui étaient fortement déçu que leur aîné n’ai que son arme pour se défendre. Il y eut de nombreux désaccord, même pendant son passage à l’académie car elle n’avait toujours pas de don. Et vu son âge, ce dernier ne ferait sans doute jamais son apparition. Tant mieux, elle n’avait pas envie d’apprendre à contrôler quelque chose de plus, étant plus que satisfaite de son arme. Malgré les quelques désaccords, jamais véritablement méchant, Riley gardait un sourire et brillait à l’académie dans une bonne partie des cours. Ses années collège passèrent tranquillement, sans le moindre problème à vrai dire et il en était de même jusqu’à la mi lycée ou son pouvoir décida de faire son apparition. Il était temps, mais Riley n’était pas la personne la plus enchantée, n’en voulant de prime abord pas du tout. D’une car cela allait lui demander de travailler sur quelque chose qu’elle ne voulait pas avoir car elle jugeait ça non nécessaire à son développement, et de deux, car elle n’en voulait vraiment pas. C’est tout con mais bon…

La première fois qu’elle remarqua son don, ce fut lorsqu’elle s’entrainait tranquillement sur un terrain. Certains mouvements n’étaient pas les siens et elle lutta un moment avant de reprendre le dessus. Avec plusieurs heures d’entraînement, elle pouvait utiliser quelques formes vaguement mauve et noir pour déstabiliser ses adversaires ou tout simplement attaquer les mannequins. L’utilisation de ce pouvoir lui demandait beaucoup d’énergie et de maîtrise pour éviter que ça ne devienne clairement incontrôlable et, en rajoutant un temps d’entraînement non négligeable, elle pu s’en servir de tems en temps, mais jamais en présence d’autrui car cela pouvait la mettre beaucoup trop en danger. Vous savez, lorsque toutes vos forces vous quittent et que vous vous effondrez en plein combat. C’était typiquement ce qu’elle souhaitait éviter ! Avec un peu de temps, elle remarqua que le pouvoir n’était pas vraiment les pseudos éclairs ou flammes qui étaient son pouvoir, mais plus elle les utilisait, plus le tout devenait clairement incontrôlable. Quelques minutes dans le meilleur des cas. Un jour, toujours en s’entraînant pour voir si elle pouvait tenir un peu plus longtemps. Ce jour là, elle aurait mieux fait de s’abstenir car elle se retrouva finalement plongée dans le noir, un grand vide résonnant, voyant que son corps ne répondait plus. Elle voyait absolument tout ce qui se passait sans pouvoir intervenir. Un vif sentiment d’impuissance s’était emparé de son être, ou de ce qu’il en restait tandis qu’elle se battait pour reprendre le contrôle de son corps. Riley se vit dans une flaque d’eau. Ses cheveux blonds étaient devenus blanc, ses yeux avaient changé de couleur, quittant le bleu pour passer à l’ambré. C’était une belle vision, si on retirait le fait qu’elle ne maîtrisait pas son corps !

Un des éclairs prit finalement la forme d’une espèce de dragon, quelque chose ayant une véritable apparence, chose qu’elle n’arrivait pas à faire. Le pseudo dragon se balada dans l’air quelques minutes avant que le corps de Riley ne montre une maison. Un sentiment de folie parcourait son corps, c’était une des rares choses qu’elle pouvait sentir, autre que le crépitement dans ses mains. Elle ne voulait pas que la maison ne soit endommagée, elle ne pouvait pas laisser une telle chose avoir lieu ! Se concentrant aussi fortement que possible, elle finit par reprendre le contrôle de son corps mais s’effondra en reprenant son apparence normale. C’était… Véritablement éreintant. Elle resta là une bonne heure avant que ses frères ne viennent la trouver, à demi consciente et ne la ramène à l’intérieur. Elle ne leur a jamais dit ce qui s’était passé ce jour là, sa fierté étant bien trop forte là-dessus. Et puis, ils ne savaient pas en quoi consistait vraiment son pouvoir donc personne ne posa de question.

Encore une fois, le temps passait et elle n’usait quasiment plus de son pouvoir, la peur de perdre le contrôle étant encore beaucoup trop présent dans un coin de son esprit. La fin de la période lycée et la fac fit taire ce pouvoir dont elle ne voulait plus. Et même lorsqu’elle rejoignit les éclaireurs pendant plusieurs années. Rares étaient les personnes en ayant connaissance. Juste deux, à vrai dire. L’homme qu’elle épousa plus tard, Yoichi, et une jeune femme qui avait rejoint l’armée à un âge assez jeune, Azuka. Le courant entre les deux est très vite bien passé, et elles partageaient pas mal de moment ensemble, des entrainements, ce genre de chose. Les deux pouvaient se retrouver dans l’autre, idem dans la maîtrise de leur entité bien qu’Azuka semblait plus douée que Riley qui ne prenait plus la peine de l’utiliser. Autre qu’en entraînement et à l’extérieur de la ville. C’était assez rare, mais cela pouvait parfois les aider à s’entrainer mutuellement. Puis, vint une mission où Riley revint avec une enfant dans les bras. Une petite tête blonde, pleine de cendre à qui elle avait laissé sa veste. Ashley fut son nom.

Si ce dernière avait eut un peu de mal, quelques minutes lui avait suffit pour adopter Azuka qu’elle vit plus comme une grande sœur qu’une véritable inconnue.

Le temps passa, et comme les bonnes choses ont une fin, il fallut qu’elle disparaisse. Elle avait quitté son rang de bras droit des éclaireurs pour mieux profiter du terrain et de toutes les sensations que cela pouvait lui faire ressentir. Néanmoins, elle avait eut un mauvais pressentiment et en avait fait par à Azuka, en privé. Tout le monde sait que dans l’armée, on ne prête pas attention aux pressentiments car ce n’est pas quelque chose de véritablement concret. A juste titre, qui irait annuler une mission sur un sentiment ? Personne de rationnel. Mais bon, elle ne parvenait pas à faire taire ce sentiment. Prenant donc Azuka en privé, elle lui parla, surveillant tout de même ce qui se passait autour d’elle. Si jamais quelque chose devait lui arriver, elle souhaitait qu’Azuka veille sur Ashley et prenne soin de cette dernière. Elle avait parfaitement confiance en la jeune femme qu’elle était, encore aujourd’hui à vrai dire malgré les six ans qui sont passés entre cette confidence et la disparition de Riley.

Embrassant le front d’Azuka pour la dernière fois avant six ans de silence radio, elle disparu avec son escouade. Si les premiers jours, rien n’était alarmant, au bout de la deuxième semaine des recherches furent lancées mais rien. Pas avant le début de la troisième où l’ont trouva des restes humains, des vêtements déchirés et des morceaux de corps. C’était un spectacle atroce et tout le monde put reconnaitre les personnes qui c’était. Il manquait deux personnes, dont Riley bien que ses vêtements en lambeaux et beaucoup de sang lui appartenant avaient été trouvés sur la scène de massacre. Personne ne voulu rester trop longtemps, l’odeur de sang ayant tendance à trop attirer les créatures et les monstres. Rapatriant les corps sur la capitale, quelques soldats durent annoncer les terribles nouvelles.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Riley était allongée dans une tente, le corps couvert de bandages sans qu’elle ne sache exactement où elle était, ni même ce qui se passait. En tentant de se redresser, elle retomba violement sur son matelas, crachant du sang. Elle avait pesté, lâchant un simple et sobre « putain ». Riley eut beaucoup de mal à essuyer le sang qui coulait encore un peu, mais un homme entra dans la tente, s’approchant d’elle avec une certaine crainte malgré tout. Qu’est ce qui s’était passé ? Il lui demandait vraiment ça ? Elle ne le savait pas le moins du monde ! Aucune idée de tout ce qui s’était passé mais tout ce qu’elle voulait, c’était retourner sur la capitale ! On lui expliqua que la capitale se retrouvait à l’autre bout du pays. Comment avait-elle finit là… ?

Un gros flash lui parvint. Elle voyait ses camarades, face à une des créatures. Ce n’était pas un véritable dragon, non, il ne crachait pas de feu mais de l’acide et son dos était recouvert de piques. Elle se souvenait de la panique que c’était de se retrouver face à une telle créature. Et puis… Et puis Ryû, son pouvoir avait prit le dessus alors qu’elle tendait de protéger ses camarades tant bien que mal. Le dragon venait de déchiqueter deux de ses camarades, ils n’étaient plus que trois… Contre une telle créature… C’était tout simplement infaisable. Riley n’aura jamais eu l’occasion de dire adieu à sa fille, à son mari, et à peine à Azuka. Elle n’abandonnerait pas ! Dans un dernier acte, emplis de désespoir, elle laissa véritablement Ryû prendre possession d’elle et laisser sortir a folie meurtrière. Malheureusement, cela ne serait jamais suffisant, mais si cela laissait le temps aux autres de fuir avec les corps, cela serait sans doute le plus qu’elle pourrait faire. Et la dernière chose bien entendu. Les survivants attrapèrent les cadavres malgré leurs états respectifs et s’enfuirent. Ils seront tués sur le chemin du retour, mais relativement proche de Riley dont les vêtements tombaient de plus en pus en lambeaux.

Ryû s’amusait, on pouvait le voir sur son visage mais le dragon qui lui faisait face était beaucoup trop fort. Mais au lieu de la terminer, il partit, laissant les deux être ici, sans rien de plus que leur folie.

Le retour à la réalité fut véritablement difficile, c’était un choque, cela allait de soit ! Elle ne savait pas ce qui s’était passé d’autre, mais pour avoir parcouru le pays, à pied, elle avait du marcher un sacré moment. Mais bon, c’était Ryû qui avait marché, pas elle à proprement parler.

Le temps passa, elle s’entraînait avec Ryû pour tenter de le maîtriser mais c’était impossible, au bout de trois ans, son temps de contrôle n’avait augmenté que de cinq pauvre minutes. En l’espace de trois ans. Une horreur. En tout cas, elle fini par abandonner. Ne pouvant pas revenir dans la capitale tant qu’elle n’avait pas changé de nom, elle devint une simple marchande. Un marchand ambulant, certes, mais au moins, cela lui permit de se tenir au courant de tout ce qui se passait. Son apparence, à cause de la possession prolongée de Ryû. Ce nouveau physique lui permit de revenir sur la capitale sous une nouvelle identité pour éviter tout problème. Riley Ren n’était plus, il ne restait que Reiko Ryû désormais, et elle allait devoir donner des explications aux deux personnes les plus importantes à ses yeux. Mais c’était une chose de tout à fait normal, et même indispensable à vrai dire. Cela ne serait peut être pas facilement accepté, voir même pas du tout mais il le fallait. Une cape de voyage noire, elle avait prévenue Azuka et lui avait donné rendez-vous, il ne restait plus qu’à voir si elle viendrait ou non et la peur était présente.

Six ans de silence radio… Six longues années… C’était beaucoup, et le retour serait sans doute violent. A tous les sens du terme. Tout le monde avait grandit, vieillit et évolué. Cela ne serait pas étonnant. Et peut être même qu’elle repartirait si c’est vraiment trop dur. Elle comprendrait